MADEMOISELLE
Gabrielle Bonheur Chanel, reine de l'allure, clamant son indépendance, résolument libre des ses idées et de ses choix, ingénieuse et audacieuse.
Coco Chanel a incarné la FEMME moderne avant de l'inventer (…).
Anne Fontaine immortalise sur pellicule, l'amazone solitaire, sous les traits de l'androgyne AUDREY TAUTOU.
L'actrice n'incarne pas Coco, elle devient Coco. Un rôle sur mesure, ou Audrey nous offre une composition de haute volée.
Pour débuter cet article, une petite interview de Coco Chanel :
{youtube}UEtwpSVSBKM{/youtube}
Pour vous mettre en appétit la bande-annonce de COCO AVANT CHANEL.
{youtube}EYxJ3Kf50Tw{/youtube}
LE SYNOPSIS :
Une petite fille du centre de la France, placée à l'orphelinat avec sa sœur, et qui attend en vain tous les dimanches, que son père vienne les chercher.
Une chanteuse de beuglant, à la voix trop faible, qui affronte un public de soldats éméchés.
Une petite couturière destinée à refaire des ourlets dans l'arrière-boutique d'un tailleur de province.
Une apprentie-courtisane au corps trop maigre, qui trouve refuge chez son protecteur, Etienne Balsan, parmi les cocottes et les fêtards.
Une amoureuse qui sait qu'elle ne sera « la femme de personne », pas même celle de Boy Capel, l'homme qui pourtant l'aimait aussi.
Une rebelle que les conventions de l'époque empêchent de respirer et qui s'habille avec les chemises de ses amants.
C'est l'histoire de Coco Chanel, qui incarne la FEMME moderne avant de l'inventer.
Un petit portrait de la ravissante Audrey Tautou :
{youtube}ooXvzyp_zjQ{/youtube}
Coco Chanel incarne le symbole de la réussite et de la liberté. Ce long-métrage est inspiré de l'ouvrage « L'Irrégulière » d'Edmonde-Charles Roux. On ne peut réellement parler de biopic, le film se concentrant sur les premières années de Coco Channel. Le travail de Catherine Leterrier (ancienne styliste chez Yves Saint-Laurent), en charge des costumes, est à tout point remarquable.
Le casting qui pourrait sembler insolite, se révèle une réussite. Benoit Poelvoorde endossant la cape d'Etienne Balsan. Alessandro Nivola, l'amoureux transi Boy Capel.
Le cultissime parfum N° 5 apporte son arôme mythique dés 1921, ajoutant une aura éternelle à Mademoiselle.
Le défilé de la séquence finale du film a eu lieu chez Chanel, sous le célèbre escalier de la maison de couture.
Laissez vous séduire et accompagnez les débuts de Coco…
Voilà un article qui donne envie d’aller voir le film!
Cette actrice est formidable.
[i]Coco Chanel a incarné la FEMME moderne avant de l’inventer (…). [/i]
Merci, car je n’avais pas vu cette info cinématographique.
Audrey doit être parfaite dans ce rôle.
Bien cordialement
bonsoir Ludo
J’ai discuté avec des personnes ayant vu l’avant-première et il en ressort que le film repose essentiellement sur le talent des comédiens, la mise en scène manquant d’originalité.
Donc un film à voir !!
Cordialement
Michel
En plus, un film qui surfe sur la mode du moment après La Môme et le succès qu’on lui connait, on a fait la vie de Coluche, maintenant c’est Coco.
!
bonjour new reporter
Piaf, Coluche..Coco.
Il est vrai que ces personnages ne pouvaient que susciter l’intérêt du cinématographe. Une mode qui n’est est pas réellement une, le biopic a toujours était d’actualité. Plus ancré aux États-Unis, mais la France n’est pas en reste.
Amitiés
Michel
bonsoir River
Effectivement plusieurs films sur la vie de Coco Chanel sont en cours, à ma connaissance trois, y compris celui-ci.
Audrey illumine la pellicule et démontre encore une fois son immense talent.
Amicalement
Michel
[b]Michel,[/b]
je ne découvre ce petit « bijou » (Chanel évidemment) que ce matin!!
Le parfum du célèbre N°5, flotte tout autour de votre article…
La Femme avant l’heure cette Coco, a eu la jeunesse d’une Co..sette!
Mais a su rebondir et sublimer le corps de la Femme!
Les produits dérivés de Madame Chanel, des parfums aux produits de beauté, sont un luxe, que bien peu peuvent s’offrir, ne parlons pas des fameux tailleurs, j’ose dire « heureusement » copiés, par quelques fabricants de Prêt-à-porter !
La belle et pulpeuse Marylin, ne portait que du N°5 d’ailleurs!
C’est tout dire…
Quant à Audrey Tautou, cette fille est capable de TOUT jouer avec élégance..
J’irai voir ce film, pour cette actrice,et pour mieux connaitre notre Coco Chanel Internationale, mais aussi pour satisfaire une curiosité : comment Benoît Pelvoorde a-t-il interprété ce rôle d’Etienne Balsan!!
Merci, Michel, pour ce moment d’évasion, dans cette jungle de commentaires parfois nauséabonds….
Ici, on respire à plein poumons, la douceur de vivre, et..le Chanel N°5
Amitiés
SOPHY
bonjour Sophy
Un petit moment d’évasion..
Il est vrai qu’un certain personnage n’ait d’autres ambitions que de semer la zizanie.
Il faudrait lui apprendre dans l’urgence la signification du mot TOLÉRANCE, peut-être qu’en Helvétie ce mot à une tout autre signification !!!
Coco, une femme marquante de ce siècle, qui méritait bien cet hommage. Le choix d’Audrey Tautou ajoute une touche de grâce, et s’imposait tant la ressemblance est forte.
Du cinéma sans prétention, une plongée dans les années folles de l’amazone solitaire !!
Toute mon amitié
Michel
Je pense que les médias préparent (ou profitent de) la sortie du film.
J’ai donc pu regarder il y a quelque temps un documentaire consacré à Mme Chanel, une femme exceptionnelle mais qui n’a pas eu une conduite exemplaire durant la seconde guerre mondiale.
Il semble qu’outre le fait qu’elle avait un amant allemand alors qu’elle avait fermé sa boutique et logé au Ritz, il semble qu’elle ait collaboré avec le régime nazi.
« D’autres problèmes la préoccupent davantage, raconte Edmonde Charles-Roux dans «L’Irrégulière, ou mon itinéraire Chanel» (Grasset, 1974), et notamment le sort de ses parfums, dont elle aimerait reprendre la propriété – cédée avant guerre à des industriels juifs. Jouant de son «identité aryenne», elle tente de déposséder les frères Wertheimer, réfugiés aux États-Unis. Ceux-ci la prennent de vitesse et, habilement, font passer le contrôle des Parfums Chanel entre les mains de prête-noms qui n’attirent pas l’attention des nazis. »
Mais bon ce n’est pas bon pour la pub du film.