JJ Abrams, le créateur d'Alias, de Lost nous entraine dans le chaos .

Cloverfield étale l'amateurisme des images (défauts, tremblements, coupes) à la manière d'un document comme l'était "Le Projet Blair Witch", confinant le spectateur, entre malaise et voyeurisme.

 

Tout droit sorti de l'imagination débordante de JJ Abrams, qui a eu l'idée de départ du scénario, et qui l'a produit, en confiant les rênes à Matt Reeves, pour la réalisation. Ce film catastrophe, où l'on assiste à l'attaque d'un monstre géant (dans la lignée de Godzilla) ne ressemble à aucun autre.

Le film illustre parfaitement une certaine réalité. Précédé d'une rumeur savamment orchestrée par JJ Abrams, via d'énigmatiques bandes-annonces diffusées sur la toile…

Cette nuit de cauchemar est filmée d'un seul point de vue :

Celui d'une petite caméra, embarquée par nos amis pour immortaliser la soirée (à l'origine une fête). Au final, une apocalypse stupéfiante de réalisme. De la première à la dernière seconde, le film emboite le pas de nos cinq citoyens lamda, plongés dans l'horreur.

De l'insouciance, avant l'attaque du monstre, fait place à l'incrédulité, puis à la terreur et l'abattement. Le drame qui se noue ici, est circonscrit à la sphère intime des victimes, la créature n'apparaissant que furtivement. Malgré son absence, les scènes chocs ne manquent pas. Illustrant mes dires, la scène halluciante, ou la Statue de la Liberté se voit sectionnée au niveau de la tête, qui atterrit dans une rue de New-York…

Un cataclysme d'un réalisme saisissant, ou pour ajouter à l'impact de la trame, aucune bande originale (jusqu'au thème final), ce qui renforce encore plus l'impression de document fiction. Bien évidemment , au vu du succés, Cloverfield 2 s'invitera prochainement sur nos écrans.