Pour sa part, le Comité de soutien à Denis Robert, qui continue de pourvoir aux frais divers qui ont frappé Denis Robert et sa famille, à la suite des poursuites intentées contre lui par Clearstream Banking, a diffusé le communiqué qui suit :
«
J’avais pensé envoyer ce texte :
“La justice a été rendue. Après plusieurs années d’épreuves, mon innocence a été reconnue.
Je pense à cet instant à ma famille qui a connu jour après jour la rumeur et la suspicion.
Je salue le courage du tribunal qui a su faire triompher la justice et le droit sur la politique.
Je suis fier d’être le citoyen d’un pays, la France, où l’esprit d’indépendance reste vivant.
Je n’ai aucune rancœur. Aucune rancune. Je veux tourner la page.
J’ai été blessé par l’image que l’on a voulu donner de la politique (journalisme), de l’engagement qui a été le mien, pendant 30 ans.
Et c’est vers l’avenir que je veux me tourner…”
Mais c’est déjà fait, c’est de Dominique de Villepin…
Me concernant…
Je suis satisfait.
Heureux pour les centaines de milliers de personnes qui se sont inquiétées de voir qu’un journaliste pouvait être poursuivi en France pour avoir fait son travail.
Ce jugement crée une jurisprudence.
Il dit que les journalistes sont maintenant protégés par des principes supérieurs qui sont ceux de la liberté d’informer, la liberté de la presse et la liberté d’expression.
Je rappelle que c’est moi qui aie apporté la preuve que les fichiers à l’origine de ce scandale étaient des faux et la démonstration qu’il s’agissait de listings Clearstream manipulés.
Cela a totalement disculpé Clearstream qui – en remerciement – a porté plainte pour « recel de vol ».
Si j’ai été sur le banc des accusés c’est surtout par la volonté d’une entreprise et de ses dirigeants.
En même temps, je n’ai jamais été autant sollicité, notamment par des acteurs internationaux
de la vie économique, sociale et politique.
Les demandes viennent de partout, de France mais aussi d’Espagne, d’Allemagne, des USA, d’Italie. Ils s’intéressent à l’affaire Clearstream, la vraie, celle d’une multinationale sur laquelle j’ai enquêté depuis 1999.
L’Affaire Clearstream (la 2) aurait pu s’appeler l’affaire Villepin/Sarkozy ou l’affaire des faux fichiers.
Cela aurait été plus simple pour moi. Mais bon . ».
Même si sa condamnation n’est pas infâmante, les quatre mois assortis de sursis qui frappent Florian Bourges qui, a estimé le tribunal, « contrairement à ce qu’il prétend, ne pouvait ignorer le caractère confidentiel des documents extraits des serveurs » de Clearstream, peut surprendre. Le droit a ses raisons que la raison commune ne sait décrypter. Pour se faire une idée du rôle de Florian Bourges, écœuré par la manière dont le cabinet Arthur Andersen, qui l’employait, lui semblait avoir été instrumentalisé par Clearstream Banking pour enterrer l’enquête de Denis Robert, on se reportera utilement à la bande dessinée de la série L’Affaire des Affaires. Florian Bourges a été l’un des informateurs privilégiés de Denis Robert. Il n’a pas été « donné » par Denis Robert mais il s’est manifesté de lui-même.
C’était extrêmement courageux de la part de Florian Bourges ; il ne peut y avoir d’enquête journalistique sans accès aux sources, et lorsqu’elles sont dissimulées, il faut trouver des informateurs. Et tous les informateurs n’ont pas le statut de feu Philippe Seguin. On ne pourra s’interroger sur les montages financiers du Carlyle Group (dirigé par le demi-frère de Nicolas Sarközy) au Luxembourg sans informateurs. On ne peut s’interroger sur le devenir de l’immeuble de l’ex-Imprimerie nationale (devenue SA comme La Poste, mais c’était alors que Nicolas Sarközy était ministre du Budget), sans renseignements qui ne sont pas tout à fait du domaine public. Denis Robert a tourné la page, il est désormais auteur et plasticien (sur cette photo, à la galerie W, proche de la place de Clichy, à Paris). On peut espérer que d’autres Florian Bourges ne tourneront pas désormais les pages sans s’inquiéter de ce qu’elles révèlent…
C’est peut-être ce à quoi aboutira l’appel interjeté par le procureur Jean-Claude Marin (billets gratuits du couple Chirac, mise en cause du pdg d’Edf, Pierre Gadonneix, du président du Sénat Poncelet, mise sous le boisseau ou temporisation de cas gênant diverses personnalités), qui intervient alors que la magistrature manifeste de plus en plus ouvertement son exaspération à l’égard des mesures diligentées par l’ex-Garde des Sceaux, Rachida Dati. Le parquet ne se pressera pas trop : fin 2011 conviendrait fort bien à l’impétueux omniprésident. Mais si une seconde crise financière venait à secouer les consciences, cet agenda pourrait bien avoir des effets pervers.
Bonsoir Jef Tombeur ,maintenant que la fausse affaire Clearstream est terminé allons nous enfin
savoir ce qui ce cache derrière Clearstream Banking et Carlyle Group ???
Puisque le premier n’est qu’un écran de fumé pour cacher le deuxième ???
Quelle sont les prochaines têtes qui vont tomber avec notre gendarme de la régulation mondial des
banques ???
Beaucoup trop de questions sans réponses !!!!
Au plaisir de lire la suite Laury.
Bonjour à tous ! moi j’affirme qu’un homme qui a autant de haine, contre un autre homme ne peut pas être celui qui c’est élu lui-même non Monsieur ,vous n’êtes,et vous ne serez … »JAMAIS » le Président de tout les citoyens de ce pays ,car pour que cette fonction vous soit « reconnue » faudrait-il encore que vous la méritiez et lorsque quelqu’un n’accepte pas de pardonner,d’oublier sa petite personne< et je ne parle pas de la taille!> et qui plus est n’accepte pas la décision de notre justice pour moi cet homme là n’a aucun droit à la fonction suprême! < on va nous bassiner avec le fait que vous n'êtes pour rien dans le fait que le Procureur fait appel du verdict !!!> alors prouvez le Monsieur !! mais vous pouvez être certain que votre acharnement deviendra un énorme boulet , voyez vous nous sommes nombreux à penser que votre gouvernance est néfaste à la france ,on se moque de nous à l’étranger, à DAVOS, vos tentatives humoristiques sont retombées à terre comme un gros crachat! au fait les français nés de parents étrangers ont énormément de problèmes pour refaire leurs cartes d’identités ma question est simple et vous dont les parents sont nés à l’étranger vous en avez eux des problemes pour votre demande de pièce d’identité?avez-vous été obligé de prouver que vos parents etaient Français? j’espère qu’après les régionales qui approchent vous comprendrez que nous citoyens de ce grand pays qui est « LE NOTRE » nous n’accepterons jamais d’êtres pris pour des citoyens lambda! les Rois de France ont voulus jouer ce jeu-là alors nous avons créer 1789!et j’ai comme l’impression que nous serons bientôt dans l’obligation de rejouer le film !!si,si !!!
Lu sur le site du Comité de soutien à Denis Robert…
Plus tout à fait d’actualité, quoique… C’est peut-être 2011 qui sera plus étonnante…
Salut les amis,
2009 m’a rincé,
pas encore essoré,
un peu essoufflé.
Beaucoup fait marrer.
Je sens que 2010 va me gonfler.
A l’hélium.
Merci pour vos messages
et vos encouragements.
Même si je ne réponds pas toujours
et pas très rapidement,
je les lis.
Et évidemment, je me sens moins seul.
Et porté, plus léger.
Quelques fois, on n’a pas trop envie de se lever,
on se dit que bon…
Tous ces gestes m’obligent à rester éveillé,
stoïque dans le chaos naissant,
droit dans mes Converse (pub).
Et à continuer à leur dire merde.
Avec le sourire.
Il reste six procédures en cours.
Et un verdict en attente.
2010 pourrait être l’année du relax
mais pas des doigts de pied en éventail.
Denis Robert a eu l’amabilité de nous communiquer le texte du jugement du 28 janvier du TGI de Paris (11e chambre, 3e section). Longue lecture…
On trouve des détails surprenants, ainsi la partie civile d’un certain Joël Bouard, et de son parti HCCDA (Halte à la censure, à la corruption, au despotisme et à l’autoritarisme), dont le site officiel, [url]http://hccda-parti-politique.50webs.com/Concl-11e-CAP-HCCDA-Karsenti-Haas-8-1-10.html[/url] abonde en invectives de la sorte : « HONTE A VOUS, CITOYENS DE France, DOCILES MOUTONS DE PANURGE QU’ON EGORGE EN SILENCE, ET QUI LAISSEZ FAIRE TOUS CES CRIMINELS, PAR VOTRE SILENCE ET VOTRE PASSIVITES COUPABLES ! (…) VOUS MÉRITEZ LA DICTATURE QUE VOUS SUBISSEZ SANS BRONCHER ! CES CONCLUSIONS SONT PROTEGES DE TOUTES POURSUITES PENALES DU TERRORISME JUDICIAIRE DE LA LOI FASCISTE SUR LA PRETENDUE « LIBERTÉ » DE LA PRESSE, »
Cet imprécateur s’en prend à la justice, la police, les gendarmes, etc.
Il avait été évacué par l’escorte de la salle d’audience, car il n’aurait pu formuler ses demandes…
Dans le même jugement sur cette affaire Clearstream bis, on relève :
0n relève des trucs insolites du genre :
« “Alain GOMEZ , Wang Chuan Poo et leurs amis russes établiront également des liens financiers avec des familles colombiennes titulaires notamment des comptes 92158, 92159, 92160 et 72031 chez Clearstream. Enfin, il fera preuve de générosité envers quelques amis Français. En 1996 Alain GOMEZ opère cooptation dans le milieu russe
en initiant plusieurs oligarques aux bienfaits des comptes chez Clearstream. Les oligarques ouvriront à leurs tours plusieurs comptes de ce type pour la gestion de leurs affaires en Russie. En échange de cette initiation, les oligarques agiront plus tard comme banquiers et financiers permanents d’Alain Gomez et de ses troupes.
Le plus notable de ces oligarques est Mikhaïl Khodorkovski patron de Menatep et de Youkos titulaire du compte 84601 à travers un trust Citibank/Cititrust à St Hellier Jersey. »
Ou encore :
« Un véritable système financier totalement occulte fonctionne depuis dix ans brassant des milliards entre trois grands groupes : la mafia prédatrice qui s’est créée par le pillage des richesses de l’Union Soviétique, les narcos-traficants et un groupe d’industriels européens dévoyés. Une manifestation particulièrement scandaleuse de ce système est le transfert le 17 octobre 2003 par Mikhaïl Khodorkovski (à partir du 84601) de 1.150 Millions USD, sur le compte n°83656 de Alain GOMEZ . Ce dernier transfert 250.000.000 euros à un autre de ses comptes numéro: 87032 Cititrust Bogota. De ce dernier il vire le 24/10/2003 le même montant au profit du 03778 de Philippe DELMAS. Celui-ci effectue le 11/11/2003 deux virements: 35.000.000 USD au profit du 89492 compte détenu à Clearstream par le célèbre fonds américain Carlyle via un Trust (Pacific international Trust à Vanuatu) et 200.000.000 USD au profit du compte 51179 détenu à Clearstream par la Boston Safe Deposit , mais en fait au bénéfice du sous compte détenu dans cette banque de Boston par le Hedge-Fund Highfields Capital Ltd établit à Grand Cayman. » Tiens, tiens, le Carlyle Group… Ne serait-ce point le même qui est dirigé actuellement par le demi-frère de Sarközy de Nagy Bocsa,Nicolas, demeurant notamment à la résidence dite « La Lanterne » ?
Toujours des extraits de la lettre anonyme reçue par le juge Van Ruymbeke :
« Le système de défense s’est néanmoins rapidement mis en place avec distillation au compte goutte de demi-mensonges et quart de vérités par CLEARSTREAM et JULIUS BAER en jouant sur des homonymes, de l’orthographe, etc. Mais surtout la direction de CLEARSTREAM, pour se couvrir vis à vis de ses actionnaires allemands a organisé l’Exode des Crapules : 895
comptes non publiés ont été fermés en bloc le 12 mai 2004, les soldes considérables correspondants étant transférés à des paradis fiscaux classiques. Tous ne sont pas des comptes crapuleux , et tous les comptes crapuleux n’ont pas été fermés ce jour là. Mais pour l’essentiel, le compte y est. »
Ou encore :
« Je précise à ce propos
que les dirigeants de CLEARSTREAM essayent de vous abuser en prétendant avoir perdu toute trace des comptes créés avant le 31/10/1994, date du reformatage informatique de Clearstream, mais en réalité une partie des comptes créés avant cette date ont été absorbés par des comptes créés lors de l’ouverture de quelques 11.000 comptes ce jour la. D’autres ont continué leur existence mais en prenant un intitulé moins révélateur. Par ailleurs les numéros de comptes bancaires jumeaux tels 89039 pour le C0825 sont des fragments exactes mais tronqués des comptes bancaires correspondants »
Parmi les comptes supposés ouverts cités par le jugement, on trouve :
ALAIN MINC CONSEIL et JF HENIN (D1163/284),
Alain Minc, à l’époque, avait alors commenté :
« Pendant la campagne électorale de 1995, l’équipe chiraquienne avait beaucoup accrédité l’existence d’un lien entre Edouard Balladur et le journal Le Monde, à travers moi, proche du premier et président du conseil de surveillance du second. Les mêmes recettes étant toujours répétées dans les sphères politiques, je peux imaginer qu’il s’agissait d’accréditer un lien entre Nicolas Sarkozy et le journal Le Monde pour des raisons évidentes. »
Parmi les choses qui semblent ressortir de ce jugement, l’une est assez perturbante.
Ce ne serait jamais Nicolas Sarközy en tant que tel qui aurait visé par l’ajout de référence à son nom (Bocsa), mais uniquement son père…
On en arrive à se demander si les noms surajoutés ne l’auraient pas été au petit bonheur la chance ou en fonction de l’actualité (ainsi de celui de la chanteuse Alizée…), mais parce que Lahoud aurait été informé – par on ne sait qui – du fait que ces personnes auraient détenu ou pu détenir un compte (peut-être parfaitement légal) à l’étranger : il se serait agi certes de pimenter un listing existant mais aussi, peut-être, sur la base d’on ne sait trop quoi, d’attirer l’attention sur d’autres renseignements…
Ainsi on lit :
« Allain GUILLOUX a soutenu que derrière l’affaire Clearstream comme derrière l’affaire de l’Angolagate, agissaient les Renseignements Généraux (page 119). Il en veut pour preuve que les noms d’Albert AFFALO, Samuel MANDELSAFT ou Gilbert SALOMON étaient inconnus des prévenus. »
« A la 14e audience, le tribunal a examiné comment Pierre Falcone, principal acteur de ces ventes d’armes, a pu avoir à sa disposition entre 1993 et 2000 des dizaines de millions d’euros en liquide, qu’il a, selon l’accusation, distribués à des personnalités françaises et étrangères.
Un septuagénaire spécialiste du transport de billets dans des sacs, surnommé « Plastique Bertrand », et des commerçants du quartier parisien du Sentier ont été mardi au coeur du procès des ventes d’armes à l’Angola.
A la 14e audience, le tribunal a examiné comment Pierre Falcone, principal acteur de ces ventes d’armes, a pu avoir à sa disposition entre 1993 et 2000 des dizaines de millions d’euros en liquide, qu’il a, selon l’accusation, distribués à des personnalités françaises et étrangères.
[u][b]Un prévenu, Samuel Mandelsaft, qui a fêté mardi son 79e anniversaire en Israël où il est en fuite depuis 2000, apportait l’argent liquide à la société de Pierre Falcone, Brenco, dans des sacs en plastique.[/b][/u]
« C’était un vieux monsieur en retraite, fatigué, malade, souffreteux, il se plaignait beaucoup », a dit Isabelle Delubac, assistante de Pierre Falcone, devant le tribunal correctionnel de Paris.
Une ancienne employée de Brenco a expliqué que Samuel Mandelsaft aimait discuter avec les hôtesses de Brenco et elles l’avaient surnommé « Plastique Bertrand », en allusion au chanteur belge des années 80. »
On s’étonnera de l’une des conclusions de la défense de F. Bourges :
« que la haute confidentialité revendiquée par CLEARSTREAM BANKING des fichiers informatiques mentionnant notamment le nom de clients de CLEARSTREAM est en contradiction avec la publicité des listes telle qu’elle était par ailleurs admise dans les médias par les responsables de cette même société. »
Il suffisait en effet de confronter ces listes publiques avec le fameux listing modifié pour conclure très rapidement à sa fausseté, non ?
Il suffisait à toutes les parties civiles de publier l’ensemble de leurs comptes en France et à l’étranger pour que l’affaire fasse pschitt, non ?
Pourquoi donc peut-il être considéré qu’avoir un compte chez Clearstream peut être condamnable et dans ce cas, pourquoi laisser croire que mentionner qu’une personne ou une société ait un tel compte puisse être considéré « calomnieux » ?
Pourquoi existe-t-il une procédure luxembourgeoise à l’encontre de Florian Bourges ?
« une procédure serait actuellement pendante devant la juridiction luxembourgeoise du chef de violation du secret professionnel luxembourgeois, ce qui empêcherait, en application de la règle “non bis in idem”, que de nouvelles poursuites soient engagées en France ».
Pourquoi Yves BAGUET, managing director informatique de CLEARSTREAM, précise-t-il que « seule la “codelist”, qui est une version réduite du DATA SERVER, avait été diffusée en ligne au début des années 2000 avec un accès totalement libre jusqu’en 2005 » ? Pourquoi ne diffuser qu’une version réduite ?
Pourquoi Denis Robert peut-il encore dire « “Ces données CLEARSTREAM et ces effacements de traces sont absolument fondamentaux dans tout le travail que j’ai fait et le témoignage de Florian BOURGES était pour moi très intéressant
dans le sens où pour la première fois quelqu’un d’extérieur, qui n’était motivé ni par l’argent ou par un règlement de comptes démontrait qu’à Luxembourg dans ce centre névralgique de la finance, on pratiquait industriellement l’effacement des transactions financières qu’on peut chiffrer à plusieurs dizaines, voire centaines de millions de dollars, » sans qu’on lui rétorque que les dits effacements ne se sont jamais produits ?
Pourquoi lit-on dans ce jugement :
« c’est dans la lettre du 3 mai 2004 que l’on apprend qu’un transfert de 250 millions d’euros avait préalablement transité par le compte 87032 Citibank/Cititrust d’Alain GOMEZ avant d’alimenter le compte 03778 de Philippe
DELMAS le 24 octobre 2003 ; qu’il est cependant affirmé dans cet écrit que deux virements ont été réalisés à partir de ce dernier compte, l’un de 35 millions de dollars au profit du compte 89492 du fonds CARLYLE via un trust, et l’autre à
hauteur de 200 millions de dollars au profit du compte 51179 détenu par le fonds “HIGHFIELDS Capital Ltd”; que la lettre du 3 mai 2004 mentionne dans son dernier paragraphe l’existence en octobre 2003 d’un virement de 35 millions de dollars émanant du compte 03778 de Philippe DELMAS au profit du compte 89492 au nom de CARLYLE détenu via le Pacific international Trust à Vanuatu dont la note du 23 novembre ne faisait pas état alors que ce même compte apparaissait dans le tableau n°5 annexé ainsi que dans le listing de deux pages et l’annuaire catégoriel remis au général RONDOT
; qu’il ne figurera sur aucun des documents postérieurs, y compris le super annuaire du 20 août, pourtant censé reprendre l’intégralité des comptes clients ; »
Puis : « le compte 87032 n’avait
connu aucun mouvement pour la période du 1er au 31 octobre 2003 (D2959/3) et que le compte 03778 avait en réalité été ouvert le 8 août 1992 sous le libellé “SOCIETE BANC JULIUS BAER PL. AC,”qui existait toujours et avait été relié
au sous-compte non publié 73067 également détenu par la Banque JULIUS BAER lequel a été clôturé le 14 décembre 1995 (D2845/52) ». Ne conviendrait-il pas de faire le décompte des comptes ?
Quid des comptes 89492 et 51179 ?
Ce jugement, en départageant le vrai du faux pourrait-il laisser accréditer le fait que le vrai soit susceptible d’être entaché de divers doutes établirait que la dénonciation fantaisiste ait constitué la volonté de nuire ?
C’est sans doute pourquoi le procureur Marin, en interjetant appel, veut lever un tel doute…
CARLYLE , C’EST DE LA DYNAMITE !
Ah Jef Tombeur je savoure toutes ses informations et je me suis douté a la lecture de votre article qu’il y avait encore de nombreuses suite ,pourrons nous un jour vraiment savoir ce que cet écran de fumé de ce procès nous a caché ,sans que le secret défense où d’état vienne définitivement fermer cette affaire par un couvercle de plomb ???
Pour Veritas :
Oui, le Carlyle Group recèle sans doute des cadavres dans les placards. Je ne pense pas que les très grandes postes centrales seront entièrement touchées, mais il y aura sans doute des immeubles de centres de villes qui changeront de mains.
Pour l’actualité récente, voir
[url]http://www.challenges.fr/immobilier/actualites/france/20100129.CHA0997/the_carlyle_group_acquiert_2_immeubles_de_la_canssm.html[/url]
Voir aussi :
[url]http://www.infoguerre.fr/fichiers/carlyle_group.pdf[/url]
et enfin [url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Sarkozy[/url]
Pour Laury :
On peut se poser une question : où les banques centrales ont-elles pu trouver les liquidités qui, réinjectées dans le circuit financier privé, créent de nouvelles bulles spéculatives ? Des liquidités, il n’y en avait pas d’évidentes.
Je suis peut-être naïf et parfois la réalité est beaucoup plus simple que ce l’on imagine : je pense donc qu’on avait soufflé à Lahoud les noms surajoutés, mais qui et pour quelles raisons au juste, cela reste à déterminer si c’est le cas.
merci pour les liens Jeff , je vais aller étudier ça !
« La société d’investissement The Carlyle Group vient d’annoncer
avoir fait l’acquisition d’une partie du portefeuille d’immeubles
« Maheu », mis en vente par Caisse Autonome Nationale de la Sécurité
Sociale dans les Mines
[u][b]Les deux acquisitions ont été financées par la Société Générale
et le Crédit Mutuel.[/b][/u]
« Nous nous réjouissons de cette nouvelle acquisition, qui ouvre
la voie à de nouvelles catégories d’actifs.
The Carlyle Group, qui s’était jusqu’à présent concentré sur des
investissements dans des immeubles à usages de bureaux, entend
poursuivre cette stratégie et investir à l’avenir dans des actifs
diversifiés », a indiqué Agnès Riban, co-responsable des acquisitions
France de Carlyle Real Estate. »
[u][b]Le 3 mars 2008 Olivier Sarkozy est nommé co-directeur des services financiers du groupe Carlyle.[/b][/u]
Carlyle a racheté 37,8% de Numericable. Selon Carlyle cette transaction est qualifiée d’investissement privé le plus important jamais réalisé en France.
L’opérateur Completel, dont l’infrastructure est aujourd’hui utilisée par [u][b]Darty[/b][/u], est englobé dans cette acquisition.
Carlyle n’aurait pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin.
Les représentants du fonds américain n’ont jamais fait mystère
de leur désir de se rapprocher d’un fournisseur d’accès à Internet
grand public tel qu’Iliad – free. mais il y a résistance !
Pour Véritas :
Le Carlyle Group a pas mal de billes aussi dans la presse française : uniquement des participations minoritaires, mais de poids…
Olivier Sarkozy a été engagé pour[b] « ses incroyables réseau et expérience professionnelle, qui aideront Carlyle à capitaliser sur la dislocation du secteur des services financiers »[/b]
Le fonds américain Carlyle possède 5 % du capital de France Télécom, ce qui en fait le deuxième actionnaire derrière l’Etat, souligne le syndicat CGC.
»
[b]Enquête sur un ogre aux visées très stratégiques.[/b]
C’est le fonds d’investissement privé le plus puissant au monde.
Le plus discret, aussi. Non coté en bourse, il n’est pas tenu de
communiquer le nom de ses partenaires. Dans son comité de direction,
d’ex-ministres côtoient d’anciens représentants des principales
agences de régulation américaines et deux anciens directeurs de la CIA.
Etroitement connecté au secteur de la défense,
il est capable de répondre à n’importe quel appel d’offres, de
l’aéronautique aux télécoms, de l’électronique de défense à la
décontamination nucléaire, bactériologique et chimique, en
passant par la production de chars, de canons, de missiles…
Ses participations dans les
nanotechnologies, les biotechnologies et les semi-conducteurs
en font l’un des principaux centres de recherche et développement
sur les infrastructures de l’information, le nucléaire et les
programmes génétiques.
Jusqu’en 1998, le Carlyle Group était inconnu en France.
Il y contrôle pourtant une grande partie de la presse professionnelle
et quelques fleurons industriels. »
Pascal Dallecoste
« Le Carlyle Group
Treize milliards de dollars d’actifs en gestion, des participations
dans 164 sociétés employant plus de 70 000 personnes à travers le monde,
et 16 milliards de revenus par an : le Carlyle Group est, de son
propre aveu, le premier groupe d’investissement privé de la planète.
…
De fait, 450 institutions lui font confiance, et non des moindres :
banques d’affaires internationales, compagnies d’assurance, fortunes
privées des émirats pétroliers, fonds de pension publics et privés
tels CalPERS, le fonds des retraités californiens qui, en février 2001,
a déboursé 175 millions de dollars pour prendre 5% du capital de
Carlyle, avec une option lui permettant d’investir 675 millions
supplémentaires. »
(Pascal Dallecoste )