Le classement des entreprises tunisiennes est un véritable baromètre aussi bien pour les intéressées que leurs concurrents et les investisseurs étrangers. Il se trouve cependant que l’on ne remarque que très peu de changements dans ce classement, notamment en haut du tableau. Il est facile d’être premier, le plus dur c’est de le rester. Nos pionnières le savent bien et ne semblent pas être prêtes à se laisser décarcasser.

Le bimensuel économique tunisien « L’Economiste Maghrébin » a publié début janvier son traditionnel classement annuel des 700 entreprises tunisiennes qui se sont bien illustrées. Cette nouvelle édition, comme les précédentes d’ailleurs, fait une photographie de la sphère entrepreneuriale tunisienne et donne plusieurs enseignements sur son évolution annuelle, son dynamisme dans la prospérité du pays et sa capacité à faire face aux conjonctures économiques. Le magazine dresse plusieurs « sous-classements » : les groupes de Tunisie, les 700 entreprises tunisiennes proprement dites, les 300 entreprises exportatrices et deux palmarès sur les banques et les assurances.

S’agissant du classement des 700 entreprises sur la base de leur chiffre d’affaires, l’on observe d’emblée une présence écrasante des entreprises opérant dans l’énergie et relevant du secteur public comme STEG, Groupe Chimique Tunisien, SNDP ou STIR. Justement c’est cette dernière, comme l’année précédente, qui arrive en tête avec un chiffre d’affaires de 2, 2987 milliards de dinars en 2006, soit une variation de 31 %. Tunisiana (classée 9e) est la seule entreprise du secteur privé à se maintenir dans le palmarès des dix premières progressions. Le reste semble « noyé » dans cette liste.

L’omniprésence des groupes publics

Concernant les groupes tunisiens (39 au total), le classement de 2007 donne encore une idée sur l’omniprésence des entreprises du secteur public sur la vie économique nationale. Pour preuve, c’est le Groupe Chimique Tunisien qui s’est adjugé la plus haute marche du podium. Cette entreprise, à associer désormais avec la Compagnie des phosphates de Gafsa, a pu réaliser un chiffre d’affaires de 1, 4471 milliard de dinars en 2006, en hausse par rapport en 2005 où il avait affiché un chiffre d’affaires de 1,2813 milliard de dinars. En deuxième position, l’on trouve Poulina. D’aucuns se sont tout de même taillé une place au soleil, à l’image du Groupe Mabrouk ou du Groupe Elloumi.

Comme les années précédentes, ce sont les secteurs de l’énergie, de transport et de l’agroalimentaire qui sont les plus représentés. Seulement deux groupes, classés en bas du tableau, représentent le secteur des services ! Il s’agit du Groupe IGL (35e) et du Groupe Advanced E-Technologie AeTECH (39e). Le seul enseignement significatif tiré de ce sous-classement est que le système productif national tend vers plus d’initiative privée. Autrement dit, de grands groupes privés sont en train d’émerger en donnant un surcroît de visibilité à l’entreprenariat.

Le classement des entreprises tunisiennes est un véritable baromètre aussi bien pour les intéressées que leurs concurrents et les investisseurs étrangers. Il se trouve cependant que l’on ne remarque que très peu de changements dans ce classement, notamment en haut du tableau. Il est facile d’être premier, le plus dur c’est de le rester. Nos pionnières le savent bien et ne semblent pas être prêtes à se laisser décarcasser.

Le bimensuel économique tunisien « L’Economiste Maghrébin » a publié début janvier son traditionnel classement annuel des 700 entreprises tunisiennes qui se sont bien illustrées. Cette nouvelle édition, comme les précédentes d’ailleurs, fait une photographie de la sphère entrepreneuriale tunisienne et donne plusieurs enseignements sur son évolution annuelle, son dynamisme dans la prospérité du pays et sa capacité à faire face aux conjonctures économiques. Le magazine dresse plusieurs « sous-classements » : les groupes de Tunisie, les 700 entreprises tunisiennes proprement dites, les 300 entreprises exportatrices et deux palmarès sur les banques et les assurances.

S’agissant du classement des 700 entreprises sur la base de leur chiffre d’affaires, l’on observe d’emblée une présence écrasante des entreprises opérant dans l’énergie et relevant du secteur public comme STEG, Groupe Chimique Tunisien, SNDP ou STIR. Justement c’est cette dernière, comme l’année précédente, qui arrive en tête avec un chiffre d’affaires de 2, 2987 milliards de dinars en 2006, soit une variation de 31 %. Tunisiana (classée 9e) est la seule entreprise du secteur privé à se maintenir dans le palmarès des dix premières progressions. Le reste semble « noyé » dans cette liste.

L’omniprésence des groupes publics

Concernant les groupes tunisiens (39 au total), le classement de 2007 donne encore une idée sur l’omniprésence des entreprises du secteur public sur la vie économique nationale. Pour preuve, c’est le Groupe Chimique Tunisien qui s’est adjugé la plus haute marche du podium. Cette entreprise, à associer désormais avec la Compagnie des phosphates de Gafsa, a pu réaliser un chiffre d’affaires de 1, 4471 milliard de dinars en 2006, en hausse par rapport en 2005 où il avait affiché un chiffre d’affaires de 1,2813 milliard de dinars. En deuxième position, l’on trouve Poulina. D’aucuns se sont tout de même taillé une place au soleil, à l’image du Groupe Mabrouk ou du Groupe Elloumi.

Comme les années précédentes, ce sont les secteurs de l’énergie, de transport et de l’agroalimentaire qui sont les plus représentés. Seulement deux groupes, classés en bas du tableau, représentent le secteur des services ! Il s’agit du Groupe IGL (35e) et du Groupe Advanced E-Technologie AeTECH (39e). Le seul enseignement significatif tiré de ce sous-classement est que le système productif national tend vers plus d’initiative privée. Autrement dit, de grands groupes privés sont en train d’émerger en donnant un surcroît de visibilité à l’entreprenariat.

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