Quand j’étais jeune adolescente, je découpais sa photo dans les magazines et la collais dans mes cahiers… Je trouvais ses yeux irrésistibles, son sourire extraordinaire… A l’époque, c’était son physique qui me troublait.

 

Ensuite, j’ai vu ses films, et c’est son jeu d’acteur que j’ai aimé.

 

Apprendre sa mort m’a attristé. Je n’ai pas manqué les divers hommages, et ai découvert un homme courageux… qui évoquait des lueurs, non pas d’espoir, mais de fragments de bonheur dans son quotidien, malgré la maladie, et les divers traitements en découlant.

 

Bernard Giraudeau va, je suppose, laisser un grand vide dans le paysage français des artistes.

Il aimait la vie, il aimait la mer : il a écrit des livres, une trace de plus de sa vie, de son âme, sur cette terre. Il a écrit plusieurs  romans dont  " Les Hommes à terre ", " Le Marin à l’ancre " , "Cher Amour" et  " Les Dames de nage " en 2007.

J’ai été bouleversée lors de la lecture de certaines citations :

Un peu de bonheur, beaucoup d’amour. C’est tout bête. Et à part ça ? Il faut être heureux avec ce que l’on a. Il faut calmer le jeu, arrêter les colères, ce qui n’est pas simple. Regarder les choses différemment, être plus aimant. Comprendre.  Bernard Giraudeau                                                                                                                                    

La violence est une absence d’amour.

La mer enseigne aux marins des rêves que les ports assassinent.


La vraie séduction de l’acteur, c’est faire admettre au public qu’il est vraiment le personnage
.

Bernard Giraudeau – Les Hommes à terre

L’amour, ça doit se lire tout de suite. Ce n’est pas une partie de cache-cache.

A quinze ans, on ne sait pas grand chose, on gobe encore, mais la graine de révolte germe doucement.

L’enfance a le mérite sublime de rester seulement curieuse de la vie.
Bernard Giraudeau  
Les Dames de nage