Cinquante migrants clandestins africains partis d’un port libyen en direction de l’Italie ont péri au large de la Tunisie après une panne de carburant de leur embarcation restée ensuite cinq jours à la dérive, a rapporté lundi le journal tunisien Assabah-Ousbouîi.

Quarante-sept clandestins sont « morts de froid, de faim et de soif » durant la traversée et ont été jetés par dessus bord, a indiqué cet hebdomadaire, généralement bien informé sur l’immigration illégale. Trois autres cadavres on été découverts sur l’embarcartion qui s’est échouée samedi à Bekalta, près de Monastir sur le littoral centre-est de la Tunisie, ajoute le journal. Seize rescapés se trouvaient également sur la barque.

L’accident et le nombre de victimes n’ont pu être confirmés immédiatement de source officielle, mais une source locale a confirmé le drame à l’AFP. La barque est restée à la dérive durant cinq jours suite à la panne intervenue à quelques miles marins de l’île de Lampedusa (sud de l’Italie) après 48 heures de navigation, a ajouté Assabah-Ousbouîi.

Selon des éléments d’enquête cités par le journal, 66 migrants en majorité des Camerounais, des Ivoiriens et des Nigérians étaient partis du port de Zouara, dans le nord de la Libye. Les survivants, parmi lesquels un Marocain et un Tunisien, devaient recevoir des soins. Les étrangers devaient ensuite faire l’objet d’une reconduite à la frontière. Les clandestins tunisiens sont jugés localement.

L’hebdomadaire a par ailleurs rapporté l’arrestation de quinze Tunisiens candidats à l’émigration clandestine à Mahdia (centre-est) et à Jbeniana (sud-est). La presse tunisienne privée fait souvent état de tentatives d’émigration illégale et de découverte de corps de clandestins noyés, mais aucun décompte officiel n’a été publié à Tunis. Assabah-Ousbouîi avait rapporté la découverte fin avril de huit corps au large de Mahdia suite au naufrage d’une embarcation de migrants clandestins tunisiens.

Le littoral méditerranéen des pays du Maghreb sert de point de départ aux migrants clandestins cherchant à gagner le sud de l’Europe, souvent via les îles du sud de l’Italie. (AFP – 12.05.08)

Cinquante migrants clandestins africains partis d’un port libyen en direction de l’Italie ont péri au large de la Tunisie après une panne de carburant de leur embarcation restée ensuite cinq jours à la dérive, a rapporté lundi le journal tunisien Assabah-Ousbouîi.

Quarante-sept clandestins sont « morts de froid, de faim et de soif » durant la traversée et ont été jetés par dessus bord, a indiqué cet hebdomadaire, généralement bien informé sur l’immigration illégale. Trois autres cadavres on été découverts sur l’embarcartion qui s’est échouée samedi à Bekalta, près de Monastir sur le littoral centre-est de la Tunisie, ajoute le journal. Seize rescapés se trouvaient également sur la barque.

L’accident et le nombre de victimes n’ont pu être confirmés immédiatement de source officielle, mais une source locale a confirmé le drame à l’AFP. La barque est restée à la dérive durant cinq jours suite à la panne intervenue à quelques miles marins de l’île de Lampedusa (sud de l’Italie) après 48 heures de navigation, a ajouté Assabah-Ousbouîi.

Selon des éléments d’enquête cités par le journal, 66 migrants en majorité des Camerounais, des Ivoiriens et des Nigérians étaient partis du port de Zouara, dans le nord de la Libye. Les survivants, parmi lesquels un Marocain et un Tunisien, devaient recevoir des soins. Les étrangers devaient ensuite faire l’objet d’une reconduite à la frontière. Les clandestins tunisiens sont jugés localement.

L’hebdomadaire a par ailleurs rapporté l’arrestation de quinze Tunisiens candidats à l’émigration clandestine à Mahdia (centre-est) et à Jbeniana (sud-est). La presse tunisienne privée fait souvent état de tentatives d’émigration illégale et de découverte de corps de clandestins noyés, mais aucun décompte officiel n’a été publié à Tunis. Assabah-Ousbouîi avait rapporté la découverte fin avril de huit corps au large de Mahdia suite au naufrage d’une embarcation de migrants clandestins tunisiens.

Le littoral méditerranéen des pays du Maghreb sert de point de départ aux migrants clandestins cherchant à gagner le sud de l’Europe, souvent via les îles du sud de l’Italie. (AFP – 12.05.08)

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