CINEMA : « Populaire »… La Classe !

 Déborah François et Romain Duris : Un duo de charme pour le film évènement de cette fin d’année ! « Populaire » touchera sans doute le cœur du peuple auquel nous appartenons. « Populaire » : Le seul film ayant obtenu les labels de tous les Cinémas. Bon, en même temps, l’important, c’est que l’histoire nous plaise à nous.

Grâce aux avant-premières, on peut donner aux autres un avant-goût, leur donner l’envie, tout simplement !

1945 – 1973…. Période de reconstruction économique, de croissance, de plein emploi…  Epoque du Baby-Boom…   L’histoire du film aurait pu exister pendant durant cette époque, dite des « Trente Glorieuses » ! La femme française s’éprend d’indépendance, et le métier de secrétaire dactylo s’avère comme l’un des chemins qu’il faut prendre pour accéder au rêve…  Des pools immenses, se créent, à la fin du XIXème siècle, où des « femmes machines » rivalisent de vitesse de frappe pour augmenter leurs émoluments.  Chaque erreur, par contre, est sanctionnée. Les concours sont organisés, par les marques de machines à écrire, dans un souci avant tout publicitaire. Les gagnantes deviennent vite des petites vedettes ! En 1921, mademoiselle Piau, la meilleure performeuse Française atteint difficilement les 70 mots par minutes…  1953 : c’est l’âge d’or des concours ! La Star’Ac du moment, en quelque sorte !

Plantons le décor. Nous sommes en 1958. Rose a 21 ans et elle vit avec son père, veuf, épicier dans un petit village en Normandie.  Son destin est tout tracé puisqu’elle doit épouser le fils du garagiste. C’est donc une future femme au foyer. Rose refuse cette vie trop plate et s’en va. Un entretien d’embauche catastrophique dans un cabinet d’assurance…. Notre fille en fleur s’en relève car elle tape à la machine très, très vite. Louis Echard, qui a toujours été n°2 dans sa vie,  voit donc en cette jeune personne le moyen de satisfaire ses ambitions… Rose, elle, aura le poste, si elle accepte de prendre part à des concours de vitesse dactylographique, si elle consent à mettre son « art » au service d’un destin ! La gloire sera-t-elle au bout de l’entrainement « sportif » intensif qui s’ensuit ? L’amour frappera- t-il, aussi ??…

Quel plaisir on prend, à voir ce film « d’époque » où l’on roule en Panhard ! Frais, Désuet, charmant. Du Glamour ! On en redemande….  On fantasme aussi sur ces années fastes, ou tout allait encore bien, même si les années 50 marquent le début du sponsoring, de la consommation…  l’époque où tout a commencé….

Les américains aiment aussi… ils ont déjà l’oeil sur le scénario…  Après "The Artist", le Vintage séduit, décidément…