KICK ASS (comédie – comics)

2010

Réalisé par Matthew Vaughn

Avec Nicolas Cage, Aaron Johnson, Chloe Moretz

1H57

 

 

KICK ASS est un super héros d’un genre inédit, qui a vu le jour en bande dessinée chez Marvel en 2008, sous le crayon de Mark Millar. Tout récent dans l’univers des comics, il est pourtant très rapidement adapté au cinéma puisque le premier volet des aventures de ce héros pas comme les autres est sorti en France le 21 avril 2010.

 

Synopsis

 

Deave Lesewski est un jeune. Tout ce qu’il y a de plus banal dans la vraie vie et tout ce qu’il y a de plus cliché dans les comics. C’est pas un boulet, mais il est loin d’être populaire quoi : physique plutôt ingrat, geek convaincu et puceau notoire. Fan des héros Marvel, sa vie change le jour où il décide que n’importe qui, donc pourquoi pas lui, peut devenir un super-héros. Après tout, Bruce Wayne n’avait pas de pouvoirs surnaturels… Ainsi naît Kick Ass, dans sa tenue moulante verte et jaune ressemblant plus fortement à un équipement de bobsleigh.

Maladroit mais plein de bonne volonté, notre nouveau héros va vite se retrouver embarqué dans une histoire qui le dépasse… A cette occasion, il va rencontrer Hit Gril et Big Daddy, deux justiciers masqués, rôdés depuis bien plus longtemps que lui, et aussi cyniques qu’efficaces…

Ambiance

Je n’ai vraiment pas compris pourquoi je n’ai pas totalement accroché à ce film. Car il faut bien dire que tous les éléments sont réunis : le scénario est original et rondement mené, les acteurs sont en place et la musique est vraiment parfaite. Mais, malgré tout, je suis restée en dehors du tourbillon rythmé de l’histoire.

J’ai totalement adhéré au concept du super-héros-to-be qui fait joujou dans un milieu qu’il assimile à ses fantasmes tandis que d’autres ne rigolent pas avec le business des vies à sauver. Le personnage de Kick Ass (enfin, même derrière le masque, on voit surtout Dave) est très attachant, celui de Hit Girl délicieusement surprenant et Big Daddy plutôt bien taillé.

Dans ces costumes, les acteurs se glissent parfaitement, même Nicolas Cage qui est pourtant connu pour sa capacité à être totalement insipide dans des navets plus gros que lui. Ici, il se révèle tantôt attachant, tantôt imposant, il donne une profondeur très humaine à Big Daddy. Je l’ai même trouvé un peu trop effacé par rapport aux deux jeunes acteurs qui composent un Kick Ass idéalement maladroit et une Hit Girl savoureusement mature.

L’ensemble des nombreux rebondissements glisse tout seul sur une bande-son originale et léchée (The Prodigy, Mika, The Hit Grils), de loin ma préférée entendue au cinéma depuis bien longtemps.

Mais je pense être restée un peu sur ma faim car je n’ai pas su déterminer si KICK ASS se voulait un comic authentique (le méchant manque de charisme, les effets spéciaux et les combats manquent de grandeur pour cela et la vie du héros d’un rien de drame) ou s’il voulait parodier le genre (car en dépit d’une très très bonne base, ce n’est pas fait à fond…)

A voir malgré tout, pour son originalité