Cet article a pour but de réveiller les esprits et de lancer un débat. Etant donné que les avis restent partagés, entre ceux qui trouvent que les coupables ont souvent des raisons pour agir ainsi. L´acte est généralement lié au rang social, à des problèmes personnels, à une maladie, à une vengeance, pour en citer quelques motifs. Il en est de même concernant ceux qui pensent et qui défendent le contraire, que, quelque soit leur situation, il faut rester maître de soi et respecter la vie, la sienne et celle des autres.
Les tueurs, les violeurs, les personnes qui torturent autrui, peut-on les excuser en disant simplement, la violence est intégrée dans chacun de nous et que c’est dans notre nature ?
En philosophie, ce débat est lancé depuis des siècles <<Chacun d’entre nous peut-il être violent ?>>. Les études aussi ne sont pas à l’unisson, la majorité affirme que ce n’est ni physique, ni psychique, même si la violence peut se manifester à ces deux niveaux.
Remontons un peu dans le temps, dès le début du troisième siècle, l’histoire de la torture et ses nombreuses méthodes ont été mises en place afin de connaître la vérité sur les écrits d’Ulpian. Ce dernier était un homme politique et juriste romain.
Le moyen âge est très connu pour ses martyres. D’ailleurs aujourd’hui lorsqu’on parle de torture, on fait directement référence à cette époque. Il existe même des musées consacrés seulement à ce sujet, où ces machines à tuer sont fièrement exposées.
Après on parle souvent d’Egoïsme Sensoriel, ce qui signifie que le mal causé n’est pas senti par celui qui le cause. Sade qui est un philosophe assez sombre, affirme que dans le monde le droit à la jouissance est sacré, peu importe comment il se déclare chez les individus. Le meurtre pour lui n’est pas un crime, et aucun geste sanglant ne peut être condamné, vu que la mort est dans l’ordre du monde, comme elle fait partie de l’économie vitale.
Cependant lorsque les hommes se réunissaient en société, pour mettre fin à l’insécurité qui régnait dans l’état de la nature, ils mirent en place une première règle : interdiction de tuer.
L’interdiction de l´homicide dans la société, mais n´oublions pas la mise en place de la peine de mort appelée également peine capitale. Contredit-on alors à la première règle mise en place et punit-on la violence par une autre manière de brutalité ? Est-ce-que cela revient à dire que c’est dans notre nature ?
La peine de mort est infligée aux personnes reconnues coupables dans certains pays et états. Alors qu’on voulait interdire l’assassinat, la peine capitale a été une des premières sanctions pénales. Elle fait partie d’un texte juridique ancien, le code d’Hammourabi. En 2009, on compte 60 pour cent de la population mondiale, qui vit dans les pays qui appliquent ce châtiment. Ce pourcentage s’explique très facilement, car ce sont quatre grands pays : Les Etats-Unis, l’Inde, la Chine et l’Indonésie.
Prenons les Etats-Unis, on compte environ 68 pourcent d’erreurs judiciaires. Par exemple l’affaire Troy Anthony Davis, très connue. Il a été dans le couloir de la mort pendant 15 ans pour meurtre d’un agent de police à Savannah, en Georgia. Les preuves montrant qu’il était innocent ont été rejetées par le tribunal, puisqu’une loi ne permettait pas de nouvelles déclarations, puis le manque d’argent pour s’offrir un avocat plus puissant était certainement un second inconvénient. Six sur neuf témoins à charge sont également revenus sur leurs témoignages et d’autres se contredisaient, mais cela ne changea rien à sa condamnation. Il a donc été exécuté le 21 septembre 2011. Sa mère décède de chagrin. Cameron Todd Willingham, Carlos DeLuna et tant d’autres ont connu le même destin que Troy Anthony Davis.
Peut-on excuser certains meurtriers, violeurs ou autres ? La sanction s’il y a lieu, est-t-elle appropriée ? On interdit les assassins mais on en remet légalement en place, est-ce normal ? Tout simplement, sommes-nous là pour être violent ?