sauf si Juppé se présentait.

Support WikipediaL’âge n’a pas de prise sur ce vieux président toujours aussi moqueur dans cette plaisanterie qui fit rougir Hollande. Mais c’est gentiment dit, avec insistance , que l’on arriverait presque à le croire.

Bien sûr cela se passait en Corrèze lors de l’inauguration d’une exposition d’art Chinois dans le musée du président Chirac à Sarran que Hollande a la charge d’entretenir.

«Chirac et Bernadette font beaucoup pour ce musée pour qu’il y ait des expositions de grandes qualités et, je les en remercie a-t-il déclaré». Hollande président du Conseil général de Corrèze qui accompagnant Chirac ne s’attendait surement pas à être «flingué» par le président bien qu’il l’ait toujours combattu farouchement, mais c’est vrai qu’entre «les Chirac» et Hollande il y a de la sympathie et du respect, mais de là à voter pour lui, tout au moins si ouvertement dit, il y a une marge qu’il ne faut pas franchir sous peine d’être pris pour un crédule. N’empêche, il prend plaisir à le «ridiculiser» en le qualifiant de président lors de la visite du musée, quand Chirac s’extasie devant une pièce d’orfèvrerie Chinoise, «président on n’a pas l’équivalent dans les collections Françaises», Le journal du Dimanche.fr. De plus, compte tenu de la position bien plus à droite de Bernadette Chirac fidèle soutien de Sarkozy, on ne peut que penser que Chirac s’est payé une bonne tranche, à peu de frais ce qui n’est pas très correct, de François Hollande, mais quand même entre lui et Bernadette bonjours les dégâts.

«J’aime beaucoup Alain Juppé, mais comme il ne sera pas candidat, je voterais pour toi

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Une telle annonce a de quoi surprendre «entre le ridicule et le bien» d’autant que l’on sait que Chirac n’a guerre de sympathie pour Sarkozy qu’il trouve trop à droite mais surtout arriviste déclarant dans le deuxième tome de ses mémoires «nous ne partageons pas la même vision de la France, nous ne sommes pas d’accord sur l’essentiel». Sur le site d’Europe 1 il déplore les déclarations vulgaires notamment de «nettoyer la racaille au karcher» quand Sarkozy était ministre de l’intérieur.

Et puis, cité par le Nouvel Observateur, le 6 mai 2007, nous sommes réunis à l’Élysée ce soir-là avec Bernadette, mon petit-fils Martin, ainsi que l’ensemble de mes collaborateurs, pour entendre la première déclaration du futur chef de l’État. «Chacun de nous écoute avec la plus grande attention chaque phrase, chaque mot qu’il prononce, guettant secrètement le moment où il citera sans doute le nom de celui auquel il s’apprête à succéder, ou même le remerciera du soutien qu’il lui a apporté. Mais ce moment ne viendra jamais». Pour ma part, je m’abstiens de manifester la moindre réaction. Mais au fond de moi je suis touché, et je sais désormais à quoi m’en tenir !

Dans Le Point, il défini Sarkozy comme «nerveux, impétueux, débordant d’ambition, ne doutant de rien et surtout pas de lui-même».

A l’occasion de la loi sur le voile à l’école en 2004, Chirac déclare l’attitude exemplaire de François Hollande, «ce jour là, il s’est comporté en véritable homme d’État !»

Compte tenu de ces déclarations on ne peut être que perplexe, d’où le trouble de François Hollande qui déclare «c’est une plaisanterie, c’est pour énerver ses amis, c’était sur le mode du sourire», mais c’est une mauvaise plaisanterie. Pour Hollande, Chirac est un opposant même s’ils se sont retrouvés sur la laïcité ou la guerre en Irak, «je ne veux pas tirer de ce compliment au-delà de ce qu’il est….».Il a été président j’essaye de le devenir, je ne pense pas que Chirac me soutienne, j’ai mes convictions, il a les siennes.

En fait, depuis ses propos dont il déplore l’interprétation Chirac clame qu’il s’agissait «d’humour Corrézien entre républicains qui se connaissent de longue date», mais un humour vache. Et pour appuyer, il déclare qu’il ne participera pas au débat politique en particulier celui de la campagne présidentielle. «C’est un choix auquel je me suis tenu depuis la fin de mon mandat».