Chavez courbe l’échine

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Après avoir appelé son pays et son armée à se préparer pour une guerre contre la Colombie et les États-Unis, le président du Venezuela Hugo Chavez fait machine arrière, assurant qu’on l’avait mal compris et qu’on avait interprété ses paroles.

Le mandataire vénézuélien affirme à présent qu’il avait voulu reprendre à son compte le proverbe latin : « Si vis pacem parra bellum » (si tu veux la paix, prépare la guerre), et qu’il était étonné que tout le monde l’ait pris au sérieux pour le présenter comme le va-t-en-guerre du continent américain.

  S’il est évident que Hugo Chavez tente de se rétracter sans perdre la face, on peut se demander quelles sont les raisons qui l’ont poussé à ce revirement.  

Premièrement, il y a les réactions unanimes de quasi toutes les nations sud-américaines et plus particulièrement de ses alliés habituels, si l’on excepte le Nicaragua du sandiniste Daniel Ortega qui a sauté sur l’occasion pour à nouveau menacer la Colombie (mais sûrement, à cause du vieux litige concernant le tracé de la frontière maritime séparant les deux pays).

  Prenons par exemple le président Evo Morales de Bolivie, pourtant associé à l’ALBA (Alternative Bolivarienne pour les Amériques), qui a rappelé à son homologue vénézuélien que s’il fallait se battre pour défendre le socialisme, il fallait le faire avec d’autres armes et utiliser les voies diplomatiques. 

Il y a aussi la réaction de Julio María Sanguinetti, ex-président de l’Uruguay, qui a profité de la tribune de la 65e assemblée de la Société interaméricaine de presse (SIP) qui se tenait à Buenos Aires pour critiquer vivement le mandataire vénézuélien :

« Aujourd’hui, tant à Buenos Aires, qu’au Venezuela, en Équateur, et en Bolivie progressent les populismes, ces bâtards de la prospérité.

Dans le cadre de la démocratie, les populismes ont un président hors-la-loi qui abuse du pouvoir et du budget de l’État.

Cette situation affecte avant tout les Vénézuéliens qui sont également préjudiciés dans leur liberté d’expression par la fermeture de 32 radios et par des actes despotiques.

Mais je ne suis pas pessimiste. Les populismes ne prennent pas racine. Hugo Chavez n’est pas Fidel Castro qui représentait ce que pensait la moitié du monde, même s’il était dans l’erreur. Chavez est une caricature, un militaire ayant tenté un coup d’État.

Le gouvernement colombien est resté ferme dans sa lutte contre le narcotrafic et la guérilla, mais j’espère que Alvaro Uribe ne commettra pas l’erreur de demander sa réélection. Cela serait mieux pour la Colombie et pour lui, et il restera une grande référence dans le monde politique. »

Deuxièmement, il y a l’opposition vénézuélienne qui en profite pour repartir à l’assaut de Hugo Chavez, affirmant que ses menaces belliqueuses n’ont d’autre but que de distraire le peuple et lui faire oublier les problèmes quotidiens (ces dernières années, les pénuries de denrées alimentaires se sont multipliées, et les services de distribution d’eau et d’électricité souffrent de graves carences).

L’ancien président du Venezuela, Carlos Andrés Pérez (destitué en août 1993) a même pris la parole pour appeler, à demi-mot, au coup d’État militaire :

« En ma qualité d’ancien chef de l’État, je me vois obligé de prendre la parole en réaction à l’appel à la guerre formulé par l’actuel chef de l’État.

Jamais dans notre histoire un président n’a menacé d’une guerre un pays frère. Que du contraire, nous avons toujours préservé et valoriser le fait que nous sommes le pays qui a contribué le plus aux libertés et à la paix dans notre région.

L’incendiaire et irresponsable appel du président ne peut pas être considéré comme une simple fanfaronnade et ne peut être qualifié que de crime de "lèse patrie". Un crime contre les intérêts du pays, le plus grave des délits que puisse commettre un chef d’État.

L’argument avancé par le chef de l’État selon lequel le déploiement d’effectifs militaires nord-américains sur les bases colombiennes représente un danger pour notre pays est exact, parce que les technologies militaires dont disposera la Colombie représentent une menace réelle. Mais cette menace n’est pas dirigée contre le peuple vénézuélien, mais contre le régime de Chavez et sa complicité reconnue avec les narcoterroristes des FARC, complicité qui risquerait d’être mise à mal et fortement entravée.

Mettre en danger les Vénézuéliens dans une aventure belliciste dont l’unique objectif est d’empêcher que l’on contrôle les activités des terroristes et des trafiquants de drogue qui circulent dans notre pays sous la protection des autorités est un crime contre la patrie.

Je me permets de rappeler aux forces militaires l’article 328 de la Constitution qui leur indique "qu’elles sont une institution essentiellement professionnelle, libre de tout militantisme politique, et qu’elles doivent remplir cette fonction en étant exclusivement au service de la Nation et en aucun cas à celui d’une personne ou d’un parti politique.

Les forces armées ont l’obligation de prendre position devant l’imminence d’un crime de lèse patrie commis par le chef de l’État. C’est le moment pour les forces armées de nous faire savoir quelle sera leur position dans semblable aventure aux risques incalculables pour notre peuple et notre futur. »

Et finalement, ce qui a sûrement le plus contribué au fléchissement de Hugo Chavez, c’est l’intégration du Venezuela dans le Mercosur (communauté économique des pays de l’Amérique du Sud) qui devait être débattue par le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay ce mercredi. Mais la possibilité d’une guerre a éclaté comme une bombe au Sénat brésilien qui a préféré postposer le vote à la semaine prochaine en signalant que l’attitude du président Chavez compliquait énormément sa décision et pourrait affecter la candidature du Venezuela.

C’est suite à cette annonce des représentants du Mercosur que Hugo Chavez a fait marche arrière et multiplie depuis les conférences de presse pour rectifier le tir et nier ce qu’il avait clamé haut et fort dimanche devant les micros et les caméras des mêmes journalistes.

L’attitude du président vénézuélien fait gloser l’opposition qui demande maintenant que Hugo Chavez soit ausculté par des médecins afin de déterminer son état de démence !

Que pouvons-nous conclure de ces derniers rebondissements ? Apparemment nous échappons une fois encore au conflit armé entre la Colombie et le Venezuela, mais avec Chavez et ses revirements incessants, on ne sait jamais. Il reste que ceux qui sortent les plus meurtris des tendances bellicistes du président vénézuélien sont les petits commerçants de la frontière avec la Colombie, frontière qui risque d’être définitivement fermée. Selon les chiffres fournis par le ministère des Affaires économiques du Venezuela, les échanges commerciaux entre les deux pays qui représentaient 7,3 milliards de dollars en 2008 sont tombés cette année à seulement 4,7 milliards de dollars.

Selon le président de la chambre de commerce Colombo vénézuélienne, ces chiffres pourraient encore baisser de 20 % dans les mois à venir.

Un peuple affamé, un service d’eau potable et d’électricité défaillant, un pays qualifié de belliqueux aux yeux de la communauté internationale, un gouvernement corrompu soudoyé par les narcotrafiquants et les terroristes colombiens, voilà l’image que, malgré les succès évidents des premières années, ce gouvernement qui s’est autoproclamé castro-communiste risque de laisser à l’Histoire.

Sources :

 

Colprensa/LA PATRIA

"Venezuela no resistiría una guerra con Colombia y EEUU"

El juego de Chávez

Los mediadores

Continúa conflicto en la frontera

Sanguinetti: populismo avanza en Bolivia

Instituto nacional de estadística (República Bolivaríana de Venezuela)

Ministerió del Poder Popular para Economia y Finanzas (República Bolivaríana de Venezuela)

 

 

41 réflexions sur « Chavez courbe l’échine »

  1. [b]Comme quoi le « communisme » à la Castro, ,n’apporte pas que du bien-être à la population, quand ils ont à leurs tête un « à moitié » de « cinglé », qui traficote avec les Farc… et les Narcotrafiquants!!
    On entend pas la voix des Etats-Unis dans ces chamailleries dangereuses aussi tôt dites aussitôt démenties ???
    Je pense que ces pays doivent être sous surveillance discrète..
    Amitiés le Candide
    Sophy[/b]

  2. Pour votre gouverne, E.Morales est le president de la Bolivie et surtout pas du Perou.

    Sauf erreur de ma part, Hugo Chavez est le seul militaire au pouvoir sur ce continent et il achete beaucoup trop d’armes.

  3. Chavez n’a aucunement fait machine arrière, sauf pour certains qui racontent n’importe quoi sur son compte.

    Il n’a jamais dit autre chose que ce qu’il a toujours dit, à savoir, nous ne voulons pas de guerre, mais si vous nous attaquez, vous le payerez cher.

    Il se moque de l’avis d’un ancien président corrompu, destitué pour détournement de fonds, et extrêmement impopulaire, et il a bien raison.

    Manque d’électricité ? Oui, pars qu’avant seul les quartiers riches avaient de l’électricité, pareil pour l’eau courante et les sanitaires.
    Maintenant que les pauvres y ont accès, ça crée des surtensions sur un réseau anciennement privé insuffisant.

    Un article très mauvais, partial, mensonger et partisan.

  4. Anfer, si ce que vous dites est vrai, pourquoi Lula est-il intervenu, pourquoi la décision du Mercosur a-t-elle été reportée et enfin pourquoi Chavez n’arrête-t-il pas de répéter qu’on l’a mal compris, qu’il veut la paix ? C’est surtout la phrase : « ne perdons pas un jour, préparons-nous pour la guerre… » qui a été prise comme une menace terrible.
    Et s’il n’avait pas l’intention de menacer, pourquoi même ses alliés ont-ils tenté de calmer le jeu ?
    Concernant le service d’eau et d’électricité, c’est à cause de l’accroissement démographique, prévisible pourtant, [b]mais plutôt que de moderniser le système, Chavez achète des avions de chasse, fait réparer un sous-marin… tout cela pour des millions de dollars ![/b]
    Pour ce qui est de l’ex-président Carlos Andrés Pérez, il semble étonnamment toujours populaire au Venezuela (même s’il est réfugié à Miami) et l’article précise bien qu’il a été destitué.

    [b]Où donc est le mensonge, alors que je précise exactement d’où viennent les critiques ?[/b]

    Tout ce qui est écrit dans l’article est vrai, vous pouvez consulter les sources qui y sont jointes. Si les personnes dont je parle mentent, c’est une autre histoire, je ne fais que rapporter leurs paroles !

  5. oui, un joli torchon cet article.
    et Lula, il achète pas des rafales par hasard ? On enlève sa poutre de l’oeil….
    pas de mensonge, juste des colportages miteux

  6. Dernière minute

    Après avoir nié avoir appelé à la guerre, Chavez a pris la décision de faire fermer tous les médias qui auraient déformé ses paroles pour le faire passer pour un belliciste… et en fin de journée il a réitéré son appel avertissant le peuple et l’armée que tous devaient se préparer pour la guerre en précisant bien cette fois « défensive » car les États-Unis étaient prêts à attaquer le Venezuela à partir de la Colombie !

    Selon certains journaux vénézuéliens et colombiens, immédiatement après ce dernier discours de Chavez, [b]on aurait constaté des mouvements de blindés en direction de la frontière colombienne.[/b]

    S’il n’est pas fou, le président Chavez change malgré tout très rapidement d’opinion… ou bien il a raison et les États-Unis sont sur le point d’envahir le Venezuela, ce qui nous semble fort improbable !

    Toute dernière minute, [b]le président Chavez vient de confirmer le mouvement de tanks vers la frontière colombienne[/b]… pour assurer, d’après lui, la défense du pays.

    [u]Source [/u]
    Noticias24, Caracas, 13 novembre 2009, 10:02 PM (heure locale)
    NTN24, Bogota, 13 novembre 2009, 03:10 GMT
    La Voz, Buenos Aires, 14 novembre 2009, 01:31 AM (heure locale)

  7. Un article très intéressant du journal « Le Monde » concernant la crise économique, de l’eau et de l’électricité au Venezuela.

    [url]http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/11/10/au-venezuela-l-absence-d-investissement-dans-les-infrastructures-aggrave-le-marasme_1265251_1101386.html[/url]

    [b]D’après ce quotidien, même les chavistes convaincus critiquent la situation[/b]… cela sent la fin de régime (d’où les risques accrus de guerre).

    Mais peut-être en savez-vous plus que ce journal qui ne fait que rapporter des ragots, pourrions-nous connaître vos sources ?

  8. Et ici :

    [url]http://www.el-nacional.com/www/site/p_contenido.php?q=nodo/104999/Economa002fAumentaron-en-638%-presupuesto-de-gastos-para-la-Presidencia[/url]

    un article du journal [i]El National[/i] de Caracas, daté du 22 octobre 2009, où est expliquée l’augmentation du budget présidentiel de 638 % (dont l’équivalent de 240.000 euros en frais d’achat de costumes, 61.000 euros en frais de blanchisserie, 6 millions d’euros en frais de voyage, 5,6 millions d’euros en frais de sécurité — à rajouter aux 5.3 millions alloués par le ministère de la défense —, etc.)
    Cette augmentation ne pouvant être financée par le trésor vénézuélien, trois emprunts additionnels ont dû être émis… [b]c’est sûr que tout cela va aider le peuple à avoir de l’eau et de l’électricité.[/b]

  9. A part l’oligarchie militaro-bolivaurienne, personne ne profite de la rente petroliere au Venezuela.

    Avez-vous remarque que depuis que le prix du barril a baissé pour se stabiliser autour de 75-80$, le caudillo de Cararas ne menace plus d’interrompre les exportations vers les USA ?

    Mais faut dire que ces livraisons n’ont jamais été interrompu, sauf durant la tentative de coup d’etat contre H.Chavez et qu’il a peut-etre organisé lui-meme.

    De plus au niveau economique autre que le petrole, le Venezuela manque d’investisseurs prives voulant investir dans le pays.

    Trop de violences au quotidien et d’instabilités politique au sommet de l’etat.

  10. Pour le pétrole vénézuélien, il faut préciser qu’il s’agit de pétrole extra-lourd — qui a donc une valeur commerciale moindre puisque le processus de raffinage est plus long, difficile et coûteux — et que peu de pays sont intéressés par un produit de si mauvaise qualité.
    C’est pour cela que le Venezuela est forcé de vendre jusqu’à 65 % de son pétrole aux États-Unis, et que si Chavez fermait le robinet (comme il a souvent menacé de le faire) c’est le Venezuela qui serait le plus affecté.

    Il faut relever que le président Chavez a annoncé au mois d’août la cessation des fournitures du pétrole vénézuélien à la Colombie.

    Pour en revenir aux menaces de guerre, on peut aisément comprendre que de voir Caracas déployer 15000 hommes aux frontières avant d’entendre Chavez appeler la population et l’armée à se préparer à la guerre n’est pas perçu par les pays voisins comme un acte amical ! De là à dire que l’on a interprété ses paroles…

    Concernant la question économique, le déploiement de 15000 soldats ainsi que le déplacement de blindés vers la frontière colombienne n’est pas une opération gratuite, en ces temps de crise économique, le président Chavez ne ferait-il pas mieux de concentrer toutes les ressources du pays vers l’amélioration des services de distribution d’eau, d’électricité et vers l’amélioration des services de santé ?

    [b]La menace nord-américaine est-elle à ce point imminente que les forces vives de la Nation doivent se mobiliser pour protéger la patrie ?[/b]

  11. [b]Une note explicative concernant le pétrole vénézuélien :[/b]

    En fait, le pétrole du bassin de l’Orénoque est du sable bitumeux, c’est-à-dire qu’il s’agit de sable enrobé d’une couche d’eau sur laquelle est venue se déposer une pellicule de bitume.

    Après lavage, le bitume extrait reste trop visqueux et intransportable par les moyens classiques. Après l’avoir lavé à l’eau chaude, il faut donc le raffiner une première fois (soit par mélange avec des hydrocarbures plus léger), soit en le transformant [i]in situ[/i] par un procédé chimique complexe.

    Il est à noter que l’extraction de ce type de pétrole a un impact très important sur l’environnement et sur l’air ambiant et son exploitation peut dévaster des territoires entiers ! Il a été prouvé que l’exploitation de sable bitumeux dans l’Alberta canadien produit plus de 80 kg de gaz à effet de serre par baril de pétrole (environ 159 litres) et génère également de nombreux gaz participant à l’acidification des lacs et des forêts.

    La quantité d’eau gaspillée est-elle aussi énorme, puisque l’on compte qu’il faut de 2 à 5 barils d’eau pour laver un seul baril de pétrole ! Cette eau sera ensuite impropre à la consommation puisque contenant de très nombreux produits toxiques (tels du mercure, de l’arsenic, du benzène, …) et il y aura accumulation dans les sols où elle sera déversée ! La faune, la flore et les populations locales sont les premières victimes de pareil désastre écologique.

  12. [quote] …
    esstilo, Enfer et siempre, même combat ? [/quote]

    Quand je dis une chose, je la tiens et n’écris ici que sous le pseudo de Siempre, contrairement d’ailleurs à pas mal d’autres!
    Pourriez-vous donc avoir l’amabilité de me ficher la paix ?
    Merci d’avance!

  13. Évidemment en ne reproduisant que des mensonges, colportés par le Monde et Libé, on se souvient du « Chavez antisémite », on arrive à un article mensonger.

    Chavez n’a aucunement changé de ton, il a toujours parlé de se défendre, jamais d’attaquer qui que ce soit.

    D’ailleurs quand on compare les budgets militaires et les forces en présence, on se rend tout de suite compte que l’état menaçant n’est pas le Venezuela, qui dépense beaucoup moins que la Colombie dans ses forces armées aussi bien en chiffre total qu’en pourcentage du PIB.

    Et pour ceux qui ne connaissent rien à la chose militaire, l’armée vénézuelienne est très largement doté de matériel obsolète, et comme ses voisins, le Brésil notamment, Chavez procède surtout à une mise à jour, ce qui fâche c’est qu’avant le Venezuela achetait des Mirages, des F-16, des AMX-30, et désormais il achète russe.
    Et quand on voit comment on s’est humilié devant Kadafhi qui pour le coup est lui un vrai dictateur en espérant lui vendre des Rafales, c’est presque comique.

    Pour aussi putasser avec l’Arabie Saoudite et les autres pétromonarchies du Golfe, on est les premiers.

  14. Anfer, pour mémoire la Colombie est en guerre contre les différentes guérillas, les paramilitaires et les narcos depuis 50 ans, il est normal que son budget défense soit important.

    Anfer personne ne prétend le contraire concernant [b]les mots utilisés par Chavez[/b], mais qu’en vous appelez un pays à se mobiliser pour assurer sa défense, quand vous envoyez des blindés et 15000 soldats à vos frontières alors que vos voisins n’ont pas déplacé un seul militaire… ne pensez-vous pas que cela soit perçu comme un acte d’agression. (C’est ce que l’on appelle en droit international la mobilisation visuelle)

    Sachez, vous qui connaissez la chose militaire, que [b]la mobilisation est considérée comme un acte de guerre[/b], et comme un acte agressif si rien ne la justifie, d’autant que la mobilisation d’un pays entraîne souvent la mobilisation des autres et mène rapidement à une perte de contrôle de la situation internationale. N’oubliez pas que selon la Convention de La Haye, les États en litige sont tenus d’essayer la conciliation. (sources : M. F. Furet, La Guerre et le droit, Pedone, 1979 et R. Aron, Paix et guerre entre les nations, Paris, 1962)

    Le meilleur exemple n’est-il pas la mobilisation intérieure utilisée par G.W. Bush qui a immanquablement conduit à la guerre, car la mobilisation des forces et des esprits par Washington a conduit à la naissance d’une pression politique et populaire grandissante en faveur d’une réponse militaire. Cette mobilisation finit par rendre impossible pour n’importe quelle Administration de prétendre s’en tenir à une approche diplomatique visant à régler le « conflit », le recours à une [b]solution militaire apparaissant de plus en plus comme une impulsion irrésistible[/b]. Les sociologues et les politologues ne s’y trompent pas, et c’est pourquoi l’utilisation de la mobilisation est considérée comme une pratique redoutable et délicate. (source : Russell F. Weigley, The American Way of War ‑ A History of United States Military Strategy and Policy, Wars of the United States Series, Bloomington : Indiana University Press, 1977 et Keith F. Otterbein, How War Began, Texas A&M University Anthropology Series, 2004.)

  15. [b]L’important n’est pas ce que Chavez a dit, mais le but de son discours.[/b] Il vous faut analyser son discours pas seulement en termes de structures discursives mais également en termes de contexte politique. En d’autres mots, vous devez examiner son discours sous différent aspect, notamment idéologique puisque les techniques utilisées (facilement identifiables) font toujours référence à des points positifs lorsqu’il est associé au groupe et à des points négatifs lorsqu’il s’agit des autres, des « ennemis ». Pareil discours est fortement mobilisateur auprès du groupe idéologique et entraîne un renforcement des significations contre l’autre ! C’est ce qu’on appelle un [b]discours guerrier et agressif[/b] qui se masque sous le vocable du défensif du « nous sommes les victimes de l’impérialisme américain ». Donc, même si une première lecture du discours de Chavez vous laisse croire qu’il préconise uniquement la défense de la « Sainte Patrie » (sic), ce discours n’a trompé personne et surtout pas les spécialistes qui le considèrent comme un acte d’agression, d’ailleurs confirmé par les mouvements de troupes. Il faut également mettre en parallèle les incidents frontaliers, les massacres de Colombiens, les incursions de militaires vénézuéliens en territoire colombien (qui se multiplient ces derniers temps), Chavez semble vraiment vouloir provoquer la confrontation… et nier cet état de fait dénote un manque total de connaissance des structures discursives idéologiques. (ref : Encyclopedia of Language and Linguistics, Section Language and Politics – Ed. Ruth Wodak, 2004.)

  16. Autre point, les chasseurs vénézuéliens Sukhoi 30 ne sont pas obsolètes (la Colombie utilise d’anciens Kfir israéliens datant des années 70 similaires aux mirages III dont ils sont la copie)

    D’autre part, mes sources n’étaient pas les journaux Le Monde et Libération (que vous accusez sans preuve) mais ceux indiqués dans l’article qui sont hélas tous en espagnol, j’ai donc cherché d’autres sources en français pour répondre à vos commentaires.

    Oseriez-vous prétendre que les chiffres fournis par l’Instituto nacional de estadística de la República Bolivaríana de Venezuela et ceux du Ministerió del Poder Popular para Economia y Finanzas de la República Bolivaríana de Venezuela sont également mensongers ? Si jamais ils l’étaient, ce serait en faveur du gouvernement il me semble.

    Mais puisque vous accusez toutes mes sources d’être partisanes, pourquoi ne fournissez-vous pas les vôtres qui sont sûrement moins arbitraires ? De tels documents permettraient à tous, y compris à moi, de mieux appréhender la situation.

  17. Alors je n’ai jamais lu un article aussi mauvais et orienté de toute ma vie. On croirait qu’il est écrit par Bush lui même ou le président d’Enron ! Ah ah ! tout ce que tu viens de rapporter dans ton torchon, c’est la propagande de la Fox et des médias occidentaux qui appartiennent aux mêmes grands groupes et qui ne peuvent qu’être dérangé par l’espoir de Chavez pour faire de l’amérique latine un continent libre et souverain. Je te rappelle que la Colombie a autorisé l’implantation de 7 bases américaines sur son territoire et met en danger (comme l’on dit la présidente argentine et lula) la stabilité de tout le continenent. On sait toujours comment ca se passe quand les états unis viennent planter leurs bases dans une région et on connait les raisons. Surtout que là, les raisons sont soi disantes pour lutter contre le narcotraffic alors qu’on sait qu’à chaque endroit où des militaires américains on posé pieds, la production de drogue a explosé (regarde en afghanistant avec l’opium).
    Bref à cause de toi « Candide » ou grâce à toi, je ne m’aventurais plus jamais sur ce site internet qui autorise qu’on publie des torchons mensongers pareils.
    Bon mais si tu a encore un minimum d’honnêteté intellectuel je t’invite à regarder au moins le discours dont tu parles de chavez et à savoir que cet homme a essuyé une vingtaine de tentatives d’assassinat, une tentative de putch en 2002 (les faits sont prouvés, appuyé par les etats unis) et que son budget a augmenté de 600% car c’est ce que lui coute son service de sécurité (tiens tu parles pas de sarkozy et de ses augmentations de salaires de 300%…) .
    Bref le Vénezuela est menacé et la révolution socialiste de Chavez et des autres pays d’amériques latines (car je te rappelle que la majorité des pays AL sont derriere chavez, correa, lula, morales, cristina…).

    bon et pour finir (parce que j’ai espoir que tu sois pas totalement fermé d esprit) regarde quelques vidéos de chavez, regarde par toi même au lieu d’être sous la propagande occidentale :
    tiens voici le discours sur lequel tu as basé ton article mensonger sans même l’avoir écouté je suis sûr : http://www.dailymotion.com/video/xb3jbs_chavez-se-prepare-a-se-defendre-sou_news

    tiens voici la fiche wiki de chavez tu noteras ce qu’il a fait pour son peuple au lieu de colporter des mensonges : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hugo_Chávez
    http://www.dailymotion.com/video/xagciv_chavez-et-la-liberte-dexpression-ss_news

  18. Robin,

    Merci, mais j’ai vu le discours en direct sur la télévision vénézuélienne, et comme vous pouvez le constater mes sources ne sont que des journaux d’Amérique latine (Colombie, Venezuela, Argentine, Bolivie).

    Concernant l’accord de coopération militaire entre les États-Unis et la Colombie, il n’est que la prolongation d’accords signés en 1952 et en 1962, le texte complet est visible sur le site du ministre des Affaires étrangères de Colombie — http://www.cancilleria.gov.co/wps/portal/espanol — et ne concerne que 800 militaires et à peu près autant de civils !

    Que cela mette en danger la stabilité de la région, je me demande pourquoi alors que jusqu’à cette année les États-Unis avaient une base militaire en [b]Équateur[/b] (Manta Air base) pour la lutte contre la drogue, qu’ils possèdent toujours une base navale à [b]Guantanamo sur l’île de Cuba[/b], La base de Comalpa au [b]Salvador[/b], deux bases au [b]Paraguay[/b] (la base Mariscal Estigabirria et la base de Pedro Juan Caballero), la Enrique Soto Cano Air Force Base au [b]Honduras[/b], une base à [b]Aruba[/b], une autre à [b]Curazao[/b], [u][b]ces deux dernières à quelques encablures du Venezuela ![/b][/u]
    Pourquoi donc le Venezuela n’a-t-il jamais menacé ces pays auparavant ?

    Ne pensez-vous pas que cet accord n’a pas à être jugé par des pays tiers (le Venezuela a bien fait des manoeuvres navales avec la Russie et a signé des accords de coopération militaire avec la France) ?
    Ces accords ne dépendent, me semble-t-il que de la souveraineté nationale des pays contractants !

    Pour l’action de Chavez, l’article mentionne bien « les succès évidents des premières années », mais si vous regardez ce qui se passe actuellement au Venezuela, si vous écoutez la population, force est de constater que la roue a tourné !

  19. Candide dit : « Concernant l’accord de coopération militaire entre les États-Unis et la Colombie, il n’est que la prolongation d’accords signés en 1952 et en 1962 »
    C’est une blague j’espère ? Tu penses vraiment là que me sortir un accord qui date de 50 ans est un argument ???
    bref pour faire bref, tu dis encore des choses FAUSSES. C’est dingue d’être aussi mal renseigné l’ami ! Tes sources sont vieilles. toutes les bases que tu as signalé sont des accords passés par les anciens gouvernements non socialistes et qui prennent fin depuis quelques années et dans les années a venir, Correa et l equateur a dit ne PAS RENOUVELER CES ACCORDS en JUILLET 2009 ni aucun des autres pays et bases dont tu as parlé. La colombie EST JUSTEMENT LA SEULE a RESIGNER un accord pour une présence américaine allant ainsi contre la volonté et tous les accords passés avec ces pays frontaliers dans les alliances sud americaines et la volonté de sortir de la domination américaine. Regarde par toi meme au paragraphe « Ancienne présence militaire américaine »
    (http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://en.wikipedia.org/wiki/Manta_Air_Base&ei=4oEDS9qeB-aZjAf6kcSyAQ&sa=X&oi=translate&ct=result&resnum=1&ved=0CBAQ7gEwAA&prev=/search?q=Manta+Air+base&hl=fr&client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&hs=ddI)

    Et quand tu dis ça : « comme vous pouvez le constater mes sources ne sont que des journaux d’Amérique latine (Colombie, Venezuela, Argentine, Bolivie). »
    J ai envie de te répondre : Et ca se veut journaliste… sais tu que dans les pays que tu me cites la presse est parfois plus libre qu aux etats unis et que tu trouveras toutes les horreur et mensonges que tu veux puisque
    en regardant à qui appartiennent ces journaux où tu vas piller tes fausses informations ! A l oligarchie que Chavez combat, à ceux qui ont appelés au coup d etat en 2002.

  20. Robin, l’accord que brandit Chavez est effectivement un ancien accord renouvelé. Il date de 1952 ! Et c’est pour cela qu’il a été signé par le gouvernement sans passer par le Congrès. Pourquoi n’allez-vous pas le lire puisque je vous donne l’adresse ?

  21. Les autres bases sont toujours là ! Pourquoi ne représentent-elles pas un danger, pourquoi les États-Unis ne les ont-ils pas utilisées, selon la théorie de Chavez, pour agresser les pays sud-américains ?

  22. 2 eme article du « candide » que je lit et 2eme forte impression de parti-pris… D’abord ou sont ses écrits sur la France qui elle envoi des troupes et bombarde pour de bon l’Afghanistan, car, et tous nos politiques UMP nous le disent, « la-bas nous défendons la Liberté ». Ou encore l’invasion américaine en Irak, car « si nous ne faisons rien aujourd’hui, demain ils auront des armes de destructions massives ». 2 exemples parfait de guerres préventives sans raisons car sans être menacé.
    D’un autre coté nous avons chavez, qui a subit un coup d’état il y a peu, en 2002 exactement. Chavez qui est le président d’un pays d’amerique latine. Et ce dernier point est primordial, car qui serait en mesure ici de me citer un seul pays sud américain qui n’est pas subit une invasion ou un coup d’etat commandité par Washington?
    Dans ce contexte néo-coloniale comment devrait réagir un président qui n’as pas une mémoire de poisson-rouge?

    Et bien le « candide » nous donne la réponse : il devrait arrêter de la remmener, accpter que washingon installe son armée a ses frontières, et surtout arrêter d’être parano…

    Je propose donc d’élire le « candide » comme président en 2012 après sarkozy, la au moins on sera sure que nos militaires n’iront nul par, car même si la Russie installait ses troupes en suisse, il aura la force de caractère nécessaire, a tout chef d’état qui se respecte, pour ne rien faire.

  23. Absmd

    J’ai parlé de l’Afghanistan dans des articles traitants de ce sujet, ne mélangeons pas tout.
    De quelles troupes américaines parlez-vous, puisque l’Accord actuel n’est qu’une modification d’un traité qui remonte à 1952 (j’ai donné l’adresse dans un commentaire pour lire l’ensemble de l’Accord) ?
    Chavez nous dit qu’il possède les preuves du projet américain d’invasion… attendons qu’il les montre ou bien, [b]comme vous le dites vous-même, Chavez serait-il parano ?[/b]

    À votre question concernant « un pays sud-américain qui n’ait pas subi une invasion ou un coup d’État commandité par Washington », je réponds : la Bolivie, la république coopérative du Guyana, le Suriname, la République fédérative du Brésil, et sans doute d’autres… mais évidemment, je peux me tromper, je n’ai pas la science infuse comme vous semblez l’avoir !

  24. effectivement vous n’avez pas la science infuse mais vous avez internet

    La bolive a connu plusieurs coup d’etat militaires : 1964, 1971 et morales a connu un coup d’etat qui a échoué en… 2008…

    Guyana, que vous citez est un etat sous perfusion occidentale depuis sont « indépendance », qui n’as ni indépendance en terme de relation exterieur ni économie indépandante.

    Le suriname a connu des coups d’états militaires en 1980, 1982 puis toute une serie de putchs entre putchistes. en 1986, 6 juntes militaires s’étaient succédées à la tête du pays et les troubles ont continués jusque 1997…

    le brésil en 1930 (en 37 vargas transforme son gouvernement sur le model fasciste), 1964 jusqu en 1985 le brésil etait sous totalitarisme de type pinochet…. en 1985 le président élu fut empoisonné avant de prendre ses fonction…son successeur fut choisi par l’ancienne oligarchie militaire…en 1991 le successeur du successeur est destitué pour corruption..
    bon je pourrait continuer comme ca. Donc le « candide » ouvrez google et apprenez un peu l’histoire de l amérique latine car pour dire que chavez est parano il faut clairement etre candide sinon ingénu.

  25. abcmd,

    Mais relisez-vous, vous demandez : « Qui serait en mesure ici de me citer un seul pays sud-américain qui n’est pas subit une invasion ou un coup d’État commandité par Washington ? », les putschs que vous mentionnez n’ont pas semble-t-il été commandités par la Maison Blanche !
    Que la Guyana soit sous perfusion n’enlève rien au fait que Washington n’y est pour rien !

    [b]Vous posez une question et répondez ensuite à une autre ! Cela s’appelle de la malhonnêteté intellectuelle ![/b]
    Pour le Brésil, je n’ai jamais lu que Washington était impliqué !
    [b]Donc, avant de vouloir m’enseigner l’histoire de l’Amérique latine répondez à votre propre question ![/b]

    Et pour Chavez, c’est vous qui supposez qu’il est parano, relisez votre commentaire : « Dans ce contexte néo-coloniale comment devrait réagir un président qui n’as pas une mémoire de poisson-rouge? Et bien le « candide » nous donne la réponse : il devrait arrêter de la remmener, accpter que washingon installe son armée a ses frontières, et surtout arrêter d’être parano… »

    Si vous vous exprimez mal, c’est un autre problème et je ne peux rien pour vous !

  26. « Candide » ne vous va décidément pas (Voltaire doit faire des bonds dans sa tombe), prenez « Tintin », je vous le dis depuis le début !

  27. Vous vous enfoncez encore avec le brésil?!

    Ce pays est emblématique de la « guerre sale » entre 1960 et 1980 qui a sévit dans toute l’amérique latine, et ce avec l’argent de la cia…
    Vous n’avez jamais lu que les Usa etait impliqués?? vous lisez?? wikipédia serait pourtant une souce d’information facile d’accès même pour vous…

    Enfin pour chavez relisez encore un coup…

    « Et bien le « candide » nous donne la réponse » Dans cette phrase qui est le sujet? Le candide.
    Vous sous-entendez dans vos écrits que chavez en fait trop, en dit trop sans raison. Cela sous entend qu’il est parano.
    Bref vous nous donnez votre petite analyse des tensions en amérique latine sans avoir jamais entendu parler des 30 années de barbouzeries, de coup d’etats, de juntes militaires orchestrés par Washington.
    Définitivement changez de pseudo! Abandonnez « candide » pour « ingénu » qui vous ira comme un gant.

  28. Désolé vous avez un problème avec la réalité, [b]pouvez-vous me dire ce que les gesticulations de Chavez ont changé au problème ?[/b] À part l’assassinat de nombreux innocents, la destruction de deux ponts, le ralentissement des échanges bilatéraux, et la mise au frigo de l’adhésion du Venezuela au Mercosur ? Mais c’est vrai, selon vous il vaut mieux que Chavez ne traite pas avec le Brésil, ce nid d’espions de la CIA.

    La seule chose que cela a changée, c’est que [b]cet Accord qui était fortement critiqué par l’opposition en Colombie[/b], est maintenant accepté sans problème car oser s’y opposer signifie être l’allié de Chavez, ce président qui menace la Colombie ! On a vu la même chose l’année passée après l’agression contre l’Équateur, Chavez a hurlé tellement fort que tout le monde a oublié Correa et ne s’est plus intéressé qu’à Caracas… et pour finir Chavez et Uribe se donnaient l’accolade à la réunion de l’OEA… tandis que Correa bouillonnait et était laissé seul dans son coin.

    Or que se passe-t-il à présent pendant que Chavez hurle au scandale, l’Équateur et la Colombie rétablissent leur relation diplomatique, le processus de réélection bloqué pour cause de fraude aux signatures reprend son chemin administratif et l’ensemble du peuple colombien s’aligne derrière son président face à la menace supposée ou réelle que représente le Venezuela !

    Comme le dit la presse d’opposition en Colombie, la tactique du rideau de fumée profite au pouvoir des deux côtés de la frontière ; Chavez et Uribe ont besoin l’un de l’autre ! Comme lors de la guerre froide ou de la guerre contre le terrorisme, relisez Chomsky, vous comprendrez la manipulation que ces ennemis supposés permettent de réaliser.

    [b]Donc Chavez fait le jeu du pouvoir colombien ![/b]

  29. En dénonçant un accord qui viole la souveraineté colombienne et déstabilise l’amérique latine, chavez fait le jeu du pouvoir colombien.

    c’est de la dialectique…

  30. En unissant le peuple derrière son président contre un ennemi commun, les gesticulations de Chavez font le jeu de Uribe, cela me semble évident… [b]car croyez-vous sincèrement que c’est en menaçant la Colombie et les États-Unis que cet Accord va être annulé ?[/b]

    D’autre part, en quoi l’utilisation de ces bases par les Américains viole-t-elle la souveraineté colombienne ?
    Les bases militaires américaines en Europe violent-elles les souverainetés nationales ?
    [b]Merci de préciser votre assertion.[/b]

  31. Concernant le Brésil, pour autant que je m’en souvienne, la dictature militaire s’installa après le faux putsch dont fut victime Jânio Quadros et cela sans l’aide de la CIA ! C’est quand même sous sa présidence que Che Gevara fut décoré du premier ordre brésilien. « Les témoignages rendus publics après la mort de Jânio Quadros prouvent qu’il a lui-même monté le putsch, car il comptait sur le désarroi créé par sa démission pour être rappelé à la tête de l’État muni des pleins pouvoirs. La manœuvre putschiste ayant échoué, Quadros partit pour un exil volontaire à Londres, laissant le pays plongé dans une grave crise politique qui déboucha sur la dictature militaire »
    Dictature militaire qui refusait de suivre aveuglément les désirs du Pentagone et qui prenait ses ordres à São Paulo où régnaient les modèles politiques européens.
    [b]Bon, c’est succinct, mais je m’en voudrais de me contenter de réponses trouvées sur Internet pour analyser une situation aussi complexe que celle du Brésil ! Débattre de ce pays nous ferait vraiment sortir du sujet, surtout que l’histoire récente du Brésil est toujours un sujet très polémique. Libre à vous d’y voir la mainmise de la CIA… permettez aux autres de voir les choses sous un angle différent.[/b]
    Et pour les autres pays que je vous avais mentionnés, sans garantie souvenez-vous-en, également la CIA ?

    Bibliographie :
    P. Freire, Multinationales et travailleurs au Brésil, ouvr. coll., Maspero, 1977
    L. Martins, Pouvoir et développement économique. Formation et évolution des structures politiques au Brésil, Anthropos, Paris, 1976
    Charles Morazé, La Démission de Jânio Quadros, Revue française de science politique, volume 12 numéro 1, Paris, 1962

  32. [b]Siempre a dit [/b]: « ICI s’arrête mes discussions avec vous, sur quelque sujet que ce soit; Vous n’êtes qu’un imbécile. Postez-moi 36 commentaires provocateurs si ça vous amuse, je n’y répondrai PLUS…»

    [b]Siempre a dit[/b] : « mon dernier commentaire dans lequel j’expliquais les raisons pour lesquelles je me refusais à tout dialogue avec vous.
    Vous jouez les imbéciles et vous êtes lâche, en plus !»

    [b]NO COMMENT[/b]

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