Coluche disait : « Avant moi, la France était coupée en deux. Avec moi, elle sera pliée en quatre ! ».
Dans les faits, le mec s’est accidenté, le pays est fracturé et ça fait bien longtemps qu’on ne se marre plus. Les citoyens en ont marre. Tenez, même Goldman, fatigué de se mettre en quatre, a tiré sa révérence et dit « merde » aux enfoirés. Si ce n’est pas un signe, ça…
Finie la solidarité d’après attentats. A présent, c’est chacun pour sa pomme… et les vaches sont mal gardées…
Macron marche seul mais la direction reste encore floue (Il y a anguille sous roche… Peut-être est-il allé rejoindre Goldman…)… Il pense aussi que l’habit fait le moine et taille un costard aux porteurs de tee-shirts. Il n’a pas encore dit «casse-toi pauv’ con.. ».
La loi sur le travail ? On nous en fait l’article. Mais ça ne passe pas. 49.3 : une fièvre de cheval qui promet de gros effets secondaires… On s’en prend aux biens, à l’ordre, aux flics. On brûle ce qu’on a encensé quelques mois plus tôt. Autres évènements, autres mœurs…
Finies les marches silencieuses. A démarche licencieuse, foule belliqueuse…
Manquerait plus qu’un terroriste se fasse exploser dans une manif. On proclamerait l’état d’urgence. Ah, mais non, on est déjà dans cet état-là… Bon, alors, on ferait une manif contre Daesch, juste avant de retourner fracasser des gyrophares…
Après le 49.3, L214… Une association qui vient nous dégoûter des poulets (encore !) avec des images choc qui asticotent et tirent les larmes … Les œufs sont faits, rien ne va plus… Sonnez les Matines… Ding, Daing, Dong !
Un petit inventaire ?
Nuit debout, raffineries bloquées, économie sur le flanc, gouvernement divisé, trains et avions aux arrêts, (Pendant ce temps-là, des bateaux partent, eux, mais chavirent toujours…)
Pendant que les pompes sont à sec, Roland Garros prend l’eau…
Et des pannes informatiques empêchent la retransmission du tennis (même s’il ne pleut pas…) et bloquent la gare Montparnasse…
Et la foudre s’abat sur tout le pays… Sur un parc, des gosses, des vignes… Les grêlons se ramassent à la pelle (les souvenirs et les regrets aussi ?…)
C’est la chienlit… Faut-il y voir comme un présage ?
Et dire que bientôt, on va jouer au ballon et pédaler, dans un pays en déficit de règles… Manquait plus que ça…
Et maintenant ? Qu’allons-nous-fai-reuh ?
« Toutes ces nuits (debout), pourquoi, pour qui… » ?
« Vers quel Néant, glissera ma vie… » ?
« Et maintenant, que vais-je faire ? Je vais en rire pour ne plus pleurer… »
« Je n’ai vraiment plus rien ! »
Allez, chers compatriotes, prions ensemble…
SUPER, je retrouve là ma Fanfanville. Son style n’a pas pris une ride. Bravo pour ce texte au vocabulaire très riche.
Merci ma Sophie! j’ai écrit d’une traite et hop! Un peu cherché pour insérer la photo… Mais bon, on y est arrivé! 🙂
C’est bien jeté ! une vraie plumitive qui sait faire mouche, j’aime beaucoup.
Oh, Zelectron! Merci d’être passé! Vous prendrez bien un verre? 🙂