La chasse canadienne aux phoques, la plus importante au monde (comparable à celle en Namibie où de plus en plus d'otaries sont massacrées), provoque une opposition croissante qui n'est plus limitée aux organisations de défense des animaux.
Les «chasseurs» tuent les phoques à l'aide d'un Hakapic (une sorte de pioche): un violent coup sur la tête sert à leur briser le crâne. La plupart des chasseurs, notamment les moins expérimentés, ont besoin de frapper plusieurs fois, prolongeant ainsi les souffrances de l'animal battu à mort. Ensuite, on lui retire la peau. Il n'est pas rare que le phoque est encore en vie à ce moment-là.
Le Parlement européen doit se prononcer début avril sur une interdiction de la commercialisation des produits dérivés du phoque. Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a interdit le mois dernier la chasse aux phoques.
Alors pourquoi les Canadiens veulent-ils continuer cette chasse cruelle?
Selon le ministre canadien de la Pêche, elle constitue un facteur économique important. Thèse contestée par les associations environnementales: il n'y a pas de marché important justifiant cette chasse. Le fait que les pêcheurs mettent la pression pour faire tuer un maximum de phoques parce qu'ils craignent une diminution de la population des poissons paraît plus probable.
Mais pour la première fois au Canada, un sénateur, Marc Herb, a déposé un projet de loi visant à interdire la chasse commerciale des phoques. Il invite à soutenir via mail son projet de loi. ([email protected]).
Mises au point sur la chasse au phoque
Votre article contient quelques représentations inexactes. Voici quelques mises au point afin d’éviter tout malentendu.
1. Un hakapik est un instrument de chasse à usages multiples. Il est composé d’un embout métallique muni d’une projection mornée d’un côté, et de l’autre, d’une pointe légèrement courbée. Le chasseur frappe le phoque avec le coté morné du hakapik. La pointe courbée ne sert qu’à aider le chasseur à trainer l’animal sur les glaces, une fois mort, pour le ramener à son bateau. Il sert aussi à aider le chasseur à maintenir l’équilibre alors qu’il traverse à pied la surface irrégulière des glaces.
Il a été établi par des vétérinaires indépendants que l’abattage à l’hakapik, lorsqu’il est pratiqué correctement, n’est pas plus cruel, et est même souvent moins cruel, que les méthodes d’abattage utilisées dans les abattoirs commerciaux, lesquelles sont acceptées par la majorité de la population.
Tous les nouveaux chasseurs de phoque doivent compléter un programme d’apprentis de deux ans. De plus, les gouvernements, l’industrie et d’autres intervenants travaillent de pair pour mettre en œuvre des séances d’information approfondies avant le début de la saison de chasse afin de s’assurer que tous sont au fait des règlements en place.
2. Les phoques ne sont pas écorchés vifs. Votre article semble faire allusion à une étude appuyée par des organismes de défense des droits des animaux datant de plusieurs années et qui a été réfutée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments dans un rapport de 2007.
Fait à noter, un phoque semble parfois bouger après avoir été abattu. Ceci est du à une certaine activité musculaire, appelée « réflexe de la nage », qui donne la fausse impression que l’animal est toujours en vie. Il est semblable au réflexe des poulets, entre autres.
3. Le quota commercial de chasse au phoque est fondé sur de solides principes de conservation. Les objectifs de gestion pour la chasse canadienne au phoque sont de fournir des retombées économiques pour les chasseurs tout en maintenant les populations de phoques à des niveaux sains. Les effets des phoques sur le rétablissement des stocks de morue sont complexes, et cette question n’est pas un facteur déterminant dans la gestion de la chasse au phoque.
Pour en savoir plus au sujet de la chasse aux phoques au Canada, visitez http://www.dfo-mpo.gc.ca/phoque.
Les Phoques ?
Non et non !Merci de dénoncer cette barbarie qui malgré les explication de Pêche et Océan
ne change rien ses pratique sont d’un autre âge et ne peuve se justifier !
L’homme n’a pas vocation sur terre de régulateur des espèces et de toutes façon a chaque
fois qu’il s’occupe de dame nature s’est une catastrophe qui ce prépare !
Cordialement Laury