Ami, entends-tu le bourdon des menteurs à l’antenne?
Ami, entends-tu les clairons d’un pays qu’on déchaîne?
Ohé, frères de vie, ne craignez le sifflet des ministres,
Ohé, frères des rues décrochons le sermon des sinistres!

Ami, perçois-tu la torpeur la misère qui nous minent?
Ami, connais-tu les tueurs les voleurs qui te ruinent?
Ohé, frères en chœur résistez à la peur à la morgue,
Ohé bâtisseurs en espoir condamnons les tyrans de nos orgues!

Ami, perçois-tu les murmures d’innocents qu’on agresse?
Ami, ressens-tu les courbures de nos vies qu’on oppresse?
Ohé, frères en maux soyez fiers des pianos qu’on caresse,
Ohé, traduisons, écrivons les horreurs de la presse!

Ami, souviens toi que des rois que des lois nous assomment,
Ami méfie toi de l’amour du sourire de ces hommes,
Ohé, cyber loups honorez le destin de nos mères,
Ohé, partisans détrônons les festins de nos pères!

Ami, d’où viens-tu, bienvenue sur nos terres de lumière,
Ami, comprends-tu que des pieux des heureux sont en bière?
Ohé, moussaillons avancez, recoupons notre Histoire,
Ohé, compagnons détournez leurs obus de la gloire!

Ami,  as-tu vu les bourreaux ces seigneurs de la guerre?
Ami,  as-tu lu les vaillants les gardiens de nos terres?
Ohé,  frères d’amour démontez les diamants de la bourse,
Ohé, citoyens coupons net aux maillons de sa course…