Alors que les présidents de Colombie, du Venezuela, de l'Équateur et du Nicaragua tentaient de trouver un accord au sommet du groupe de Rio, qui se tenait en République dominicaine, pour sauver la paix qui avait été mise à mal par l'incursion des forces armées colombiennes sur le territoire équatorien en début de semaine, un incident éclatait à la frontière entre le Venezuela et la Colombie.
L'incident a eu lieu à Paraguachón, dans le nord-est de la Colombie. Une voiture de la police vénézuélienne qui poursuivait un véhicule qui ne s'était pas arrêté à un poste de contrôle a pénétré sur le territoire colombien. Une foule, très nerveuse, a aussitôt encerclé la voiture des policiers et s'est faite menaçante lorsque les agents vénézuéliens ont voulu faire demi-tour pour regagner leur pays.
Il faut savoir que depuis l'incursion colombienne en Équateur, le président Chavez avait pris fait et cause pour son homologue équatorien et, outre la militarisation de ses frontières avec la Colombie, n'a pas cessé d'insulter le président Uribe. Les Colombiens tenaient la preuve que le Venezuela violait aussi les frontières colombiennes, ils n'allaient pas la laisser s'échapper !
Aussi, lorsque les policiers vénézuéliens ont sorti leurs armes pour se dégager, la foule s'est montrée des plus agressives et des coups ont commencé à pleuvoir sur la voiture des agents tandis que certains essayaient de dégonfler les pneus du véhicule. Sur ces entrefaites, la police colombienne est arrivée et un coup de feu a été tiré en direction des pneumatiques de la voiture vénézuélienne qui s'est retrouvée immobilisée.
Par radio, les policiers bloqués ont appelé leurs collègues et une escouade de gardes nationaux vénézuéliens est arrivée au pas de course. Les policiers colombiens, faiblement armés, ont fait mine de se retirer, mais la foule les a obligés à faire preuve de plus de courage. La situation était très confuse, et tout le monde courait dans tous les sens en criant.
Heureusement, pendant ce temps, les chefs d'États semblaient arrivés à un accord, et une sorte de statu quo s'est installé… dans l'attente des nouvelles crachées par les postes de radio et de télévision. Après l'accolade de leurs chefs d'État diffusée en direct par les médias des deux pays, les choses se sont calmées, et chacun est rentré chez lui… à l'exception du véhicule vénézuélien que la foule n'a pas laissé repartir.
On imagine aisément ce qu'il serait advenu si les gardes nationaux avaient ouvert le feu sur les Colombiens.
Une vidéo visible à cette adresse : http://www.dailymotion.com/swf/x4mto2&v3=1&related=1
le regard assassin du Président de l’Equateur
j’ai pu voir sur différentes chaînes le serrement de main de reconciliation entre le Président Uribé et le Président de l’Equateur, ce dernier fixait avec un regard de tueur et une mine procante, les trait durci de haine, le Président Colombien Uribé.
Chavez lui n’était pas souriant mais assez naturel.
une paix fragile mais nécessaire qui s’est imposée d’elle même. A bout de fanfaronnade Chavez s’est rendu compte que la Colombie dispose d’effectifs et d’armement de plus de 50 supérieurs à ceux de l’Equateur et du Vénézuela réunis , et de plus que la Colombie disposerait en cas de conflit de l’appuis de l’Amérique du Nord.
Reste que Chavez continuera à instrumentaliser sa croisade pour obtenir la libération d’ot
suite ….
erreur de cliquage, je reprends la suite de mon commentaire ci-dessus:
Reste que Chavez continuera à instrumentaliser sa croisade pour obtenir la libération des otages dans le seul but de soutenir son image au plan international.