Nicolas Sarkozy était à Cherbourg ce vendredi 21 mars 2008, sans sa chanteuse, pour inaugurer Le Terrible, l'assurance vie de la nation, le sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE). Le petit caporal a adressé un avertissement sévère aux éventuels ennemis de la Sarkozie: «Tous ceux qui menaceraient de s'en prendre à nos intérêts vitaux s'exposeraient à une riposte nucléaire sévère, entraînant des dommages inacceptables pour eux, hors de proportions de leurs objectifs…» a prévenu Nicolas Sarkozy. Ces menaces, empruntées mot pour mot à Jacques Chirac, étaient adressées à Mahmoud Ahmadinejad qui aurait lui aussi dans l'idée de développer son parc nucléaire. «C'est bien la sécurité de l'Europe qui est en jeu…» a prévenu l'imprésario.

 

Après avoir expliqué en détails quel sera l'arsenal de la France, Nicolas Sarkozy va l'ajuster avant de le réduire, et ce malgré les dangers, à sa "plus stricte suffisance". «La France maintiendra son arsenal nucléaire au niveau le plus bas possible acceptable avec le contexte stratégique…» La Sarkozie va donc réduire son arsenal nucléaire. Nicolas Sarkozy, rompant avec le "secret le plus absolu" en matière de défense, a annoncé que la France ne disposera plus que de 300 têtes nucléaires contre 348 actuellement. Soit un peu moins qu'Israël avec environ 400 têtes. Nicolas nous fait le coup des grandes surfaces: on augmente les prix avant les soldes. Les 60 Mirage 2000-N dotés de missiles à tête nucléaire ASMP seront remplacés par 40 avions "plus performants", le Rafale sera équipé d'engins nucléaires de nouvelle génération et les quarante Super-Étendard, chargés de la bombe atomique et embarqués sur un porte-avions, seront remplacés par des Rafale quand le Charles de Gaulle sera sorti de cale sèche, en 2009.

Nicolas Sarkozy a ensuite loué l'exemplarité de la France en matière de désarmement nucléaire et a "invité le reste tu monde", en particulier États-Unis et la Chine, à faire pareil et à ratifier le traité d'interdiction des essais nucléaires et à démanteler les sites d'essais comme la France. Nicolas ne s'en souvient peut-être plus, mais quand il était au gouvernement de Jacques Chirac, la France a violé le TNP en reprenant ses essais sur les atolls de Mururoa et de Fangataufa en Polynésie française. Le Réveil des Marmottes, lui, s'en souvient… «Malgré la situation financière plus que difficile, je promets de ne pas réduire le budget de la défense…» a insisté Nicolas Sarkozy devant Hervé Morin, le ministre de la Défense, et le général Jean-Louis Georgelin, le chef d'état-major des armées.

Nicolas Sarkozy n'a pas eu le temps d'aller voir Carla Bruni, il devait recevoir John McCain, le candidat Républicain à la Maison Blanche, et ardent partisan de la poursuite de la guerre en Irak. Le sénateur de l'Arizona a salué l'énergie de Nicolas Sarkozy et sa détermination de renforcer la présence de la France en Afghanistan comme le souhaite George Bush. En 2007, Nicolas Sarkozy avait déclaré à George Bush à Washington que contrairement à Dominique de Villepin et à Jacques Chirac, il aurait entraîné la France dans la guerre en Irak en 2003.

Mike