C’était ecrit, Marinko, mon Amour
D’aussi loin que je me souvienne,
Je n’ai jamais aimé, d’autres que toi.
Tous les feux du soleil,
Ne brûlaient pas autant, que ton cœur contre le mien.
Tous les sables du désert,
Ne rivalisaient pas avec la chaleur de nos cœurs.
Toutes les étoiles du ciel,
Ne brillaient pas autant, que nos yeux amoureux.
Et toutes les glaces de l’arctique,
Ne sont pas aussi froide, que l’est mon cœur loin du tien.
Je t’ai aimé, d’un amour impossible,
Je le sais, à présent.
Ta jeunesse, ta beauté et ton âme,
Etaient beaucoup trop belles pour moi,
Je ne méritais pas, un astre comme toi.
La sourde destinée, n’a pas voulu entendre,
Tous les cris d’amour, de mon cœur enfiévré,
Elle n’a pas non plus voulu comprendre,
Que l’on pouvait s’aimer,
Elle a jugé, c’est décidé,
Je t’ai perdu, à jamais.
Vois-tu, le monde sans toi, m’apparait soudain,
Comme des milliers de tombes, qui ne m’attendent pas,
Et j’erre, et je suis condamnée,
A vivre ainsi, seule et abandonnée de toi.
Ton amour, je le sais, était fort et sincère,
Je l’ai tué, ou que sais-je, est-ce peut-être la seule destinée.
Toi dans mon cœur, c’était pour l’éternité,
Moi dans le tien, peut-être pas.
Et pourtant, et pourtant, nous nous sommes tant aimés,
Que jamais personne, n’aurait pu nous séparer,
Mais le destin, cruel maitre de nos vies si fragiles,
A choisi de briser nos cœurs, l’un contre l’autre,
Pour toujours, mon Amour.
Et pourtant, comme je t’ai aimé,
Toi aussi, je le sais,
Mais c’est ainsi, nos cœur ont été arrachés,
L’un à l’autre à jamais,
Par le glaive de la destinée.
Ni tes regrets, ni mes pleurs,
Ne pourront rien y changer,
Il semble que dans les méandres de mon âme,
Une étrange colère était cachée,
Elle devait un jour, ruiner notre amour,
Elle l’a fait,
Parce que le destin, depuis longtemps,
L’avait ainsi décidé.
Tout était déjà inscrit, nos chemins tracés,
Tout était déjà écrit, sur le parchemin de notre amour,
C’était ainsi, c’était écrit, on ne pourrait s’aimer pour toujours,
C’était ainsi,
C’était écrit, Marinko, mon Amour.
A Lui,
A Marinko
Le prénom se prononce, « Marine-ko »
P.S.
Suite du poème : « Sur ton cœur, Marinko »
Puisque tout est fini.