Il y a bien un autre monde, et être plongé dedans, même par petite touche, est éreintant moralement…
On pourrait dire que c’est un monde obscur, laid, repoussant, qui fait peur et inquiète. Mais ce monde fait partie du nôtre, quoi qu’on en pense. On y trouve de la richesse, souvent humaine, et ça aussi il faut le savoir, le crier même !
Dans ce monde, on perd nos repères, car plus rien ne tient. La précarité y est telle qu’on frise parfois l’impossible, l’intolérable pour nous, alors que c’est le quotidien pour eux.
Le temps ne se déroule pas de la même façon, les occupations ne sont pas les mêmes, les préoccupations encore moins.
J’ai parfois la sombre impression que l’essentiel a disparu, et cela est encore plus criant lorsqu’il s’agit d’enfants. Ces enfants obligatoirement oubliés dans les chaos de ces survies.
On tombe parfois si bas, que les négligences deviennent dangereuses et le vital est en danger. Difficile d’y croire. Des parents maltraitants car les soins vitaux ne sont pas donnés. Ce n’est pas volontaire. Mais c’est une des conséquences des nombreuses conséquences de la décadence de la vie.
On attend l’étincelle qui fera rejaillir l’espoir en une vie meilleure. On l’espère. On tente des petites choses.. des bouts de rien… Parfois, ça marche, et tout un travail peut enfin se mettre en place pour des jours meilleurs.
Parfois c’est simplement être là, régulièrement. Garder ce lien, indispensable avec cet autre monde, qui se dit, qui se voudrait meilleur. Parfois, c’est faire réagir, tel un électrochoc. On en est moins fier, mais s’il n’y a que ça qui marche, le jeu en vaut la chandelle.
On est des travailleurs de bouts de ficelle, pour raccrocher un monde à un autre, pour éviter que l’écart ne se creuse, encore plus.
Les bouts de ficelle sont trop fragiles ……
oui… et les travailleurs de bouts de ficelle s’efforcent de ne pas l’être non plus, trop fragiles….
…
VERS UN SYSTEME D’AUTOSUFFISANCE…
FAIRE TOURNER LA ROUE DE FORTUNE
A PLEIN RENDEMENT A L’ECHELLE MONDIALE…
Pour qu’une économie soit prospère, nous avons besoin de plus
d’argent dans nos poches pour lui redonner de la vigueur…
Car l’argent n’est pas un luxe, mais un moyen utilitaire mis au
service de la société dans son ensemble…
Qui va le dépenser au service du marché commercial, dont les
taxes perçues sont à l’avantage du gouvernement, qui lui retient
des impôts sur ce que l’on gagne à la sueur de notre front…
Tout cet argent est placé à notre insu, dans le rouage complexe
de la bourse avec la complicité des banques, pour en retirer des
profits faramineux qui prennent en partie la route des paradis
fiscaux très prisés par les célébrités et le jet-set international…
http://bigbrowser.blog.lemonde…ion-6-000-
milliards-de-dollars-dans-les-paradis-fiscaux/
Tout cela se passe à huis clos, dans des clubs mondains à l’abri
des regards indiscrets et sans avoir le moindre scrupule pour les
pauvres citoyens que nous sommes, à l’état financier précaire!
Une misère galopante causée par une augmentation du coût de
la vie, due à une inflation galopante bien gérée par un patronat
qui exige son maintient, dans le but de donner plus de force à
l’économie des mieux nantis, sans tenir compte des problèmes
de la masse qui s’appauvrit de jour en jour…
Alors qu’une partie de la société tend à évoluer vers un système
d’autosuffisance, il serait bon d’envisager une participation plus
globale et active de la population sur un marché boursier encore
trop exclusif…Cela donnerait la chance aux citoyens de recourir
à un revenu supplémentaire pour contrer l’endettement…
A vrai dire, c’est un remaniement de société auquel nous devons
penser, en trouvant le meilleur moyen de gérer un système mieux
adapté aux besoins essentiels de l’humain qui se sent délaissé et
mal-aimé…alors qu’un peu de compassion et d’aide financière le
revaloriserait et lui redonnerait le goût de vivre..