Voilà que cela recommence, Ségolène Royal tire la première en annonçant sa candidature aux primaires socialistes pour les élections présidentielles de 2012. Comme d’habitude elle a voulu faire un coup d’éclat et se démarquer de ses acolytes du parti et prendre de ce fait un peu d’avance pour bien marquer sa volonté de se présenter à la présidentielle.

On commence vraiment à se lasser de toutes ces annonces faîtes  à gauche comme à droite dans l’optique de la préparation des présidentielles de 2012. L’unité, le rassemblement et la stabilité revendiqués par le parti socialiste sont  loin de se concrétiser.

 

Comme d’habitude cela part dans tous les sens, les français attendent plus de sérénité pour répondre à leurs inquiétudes par rapport à l’avenir.

 

A droite, on a Dominique de Villepin qui utilise tous les moyens possibles pour faire parler de lui et tire sur tout ce qui bouge et à gauche c’est Ségolène Royal qui  a peur qu’on l’oublie et rivalise dès qu’elle le peut avec Martine Aubry, la secrétaire du parti socialiste.

 

Comment est-il possible d’intéresser les jeunes à la vie démocratique, quand on voit la cuisine politique qui existe depuis plusieurs années. Il est grand temps de faire table rase,  de passer à autre chose et d’intégrer des forces nouvelles, des hommes et des femmes qui croient encore à l’intérêt général et se battent pour défendre les droits des citoyens.

 

Les hommes politiques de ces dernières décennies qui s’accrochent à leurs fonctions et réapparaissent au gré des changements de politique, ne font plus recettes. Plus personne ne croit à leurs promesses et à leur intégrité, leurs discours n’apportent plus aucun espoir pour l’avenir.

 

Chômage, sécurité, salaires, pouvoir d’achat, immigration, tout le monde en parle à sa façon et prône le remède miracle pour s’en sortir, mais la réalité est là rien ne change et la majorité des français ne croient plus en toutes ces bonnes paroles.

 

Il faut être conscient que les prochaines échéances électorales risquent de battre des records d’abstention si les politiques n’arrivent à proposer de nouvelles forces vives qui rassurent les français, compte tenu du climat économique international très instable du moment.