C’est la fête de l’Huma, sans doute l’une des fêtes les plus sympas et conviviales de France. Mais, cette fête, à l’origine est celle du Parti Communiste Français et de son journal l’Humanité. Ce parti qui vient de changer, il y a peu de leader : Pierre Laurent, directeur de l’Huma, a remplacé Marie-George Buffet au poste de premier secrétaire, élu avec plus de 80 % des voix. Son père, Paul Laurent était le bras droit de Georges Marchais dans les années glorieuses où le PCF flirtait avec les 20 % aux élections.

Le parti a paraît-il repris du poil de la bête en s’acoquinant avec le parti de gauche de Mélenchon. Marie-George Buffet a fait du bon travail mais n’a guère fait progresser le parti en terme de voix.

Mais une question me vient à l’esprit : comment peut-on être communiste aujourd’hui ? Cela ne signifie plus rien. Quel homme politique oserait dire qu’il veut mettre en place un régime communiste dans notre pays ? Le communisme n’existe plus nulle part et tous les pays qui ont voulu tenter l’expérience ont connu les pires années de leur Histoire. Même les Chinois, s’ils sont encore dirigés par un Parti qui se nomme communiste ont renoncé à l’économie communiste pour se tourner vers l’économie de marché, si j’ose dire la plus débridée.

Le PCF est devenu un parti d’opposition qui s’attache à défendre les couches sociales dites populaires mais je pense que le mot « communiste » est un frein qui éloigne certains électeurs.

Dans les années 50 et 60, les « camarades » croyaient en ce parti comme à une religion. On leur a caché la vérité pendant des années et pour certains, le réveil a été douloureux.

La chute du mur de Berlin a sonné le glas du communisme et le PCF aurait dû faire comme le parti communiste italien qui s’est dissous en 1991.

Un parti pour défendre le prolétariat, oui mais, s’il vous plaît, oubliez ce mot qui fait office de repoussoir pour de nombreux électeurs dont je suis.

Le site officiel de la fête de l’Huma