Vous avez encore jusqu’à demain samedi, pour profiter de la dernière grande marée de l’année et aller parcourir des kilomètres sur le sable pour dénicher les étrilles, les couteaux, les palourdes, les crevettes et les coques. Pas besoin d’être un pro pour ramener une bonne pêche, il vous suffit d’être bien chaussé et de partir avec un seau, un râteau, voire une épuisette sur les vastes étendues de sable et de rocher pour passer un bon moment au grand air, en famille ou entre amis.
Cette année, cette dernière grande marée a lieu pendant la période estivale, ce qui fait le bonheur des petits et des grands avant le retour à la maison, pour avoir le plaisir de déguster une dernière fois de délicieux produits de la mer, péchés soi-même.
Le phénomène des marées est universel et s’explique par l’attraction exercée par la Lune et le Soleil sur la Terre et les océans. Toutes les six heures, la mer monte et se retire et c’est grâce à la loi de l’attraction universelle de Newton et les travaux de nombreux scientifiques, qu’on a pu comprendre ce phénomène des marées, qui intriguent souvent les petits et les grands.
Les grandes marées que l’on appelle aussi marées de vives-eaux s’expliquent par l’alignement de la Lune et du Soleil par rapport à la Terre. L’action de ces deux astres, au moment de la pleine lune et de la nouvelle lune provoque des marées de plus forte amplitude. Le phénomène inverse existe aussi lorsque la Lune et le Soleil, ne sont pas alignés par rapport à la Terre et dans ce cas là l’amplitude est plus faible et on parle de marées de mortes-eaux. L’échelle des marées est comprise entre 20 pour la plus faible et 120 pour la plus élevée et cela en fonction de l’amplitude.
C’est seulement à partir du coefficient de 95, que l’on commence à parler de grandes marées et en ce moment on a des coefficients qui varient de 105 à 109, ce qui permet de profiter le plus souvent de 4 heures de sable pour partir à la pêche à pied.
Mais il convient de rester vigilant, car si la mer se retire très loin, elle remonte aussi rapidement et piège parfois très souvent de nombreux estivants concentrés sur leur pêche qui ne voient pas le temps passer et risquent d’avoir des difficultés à revenir vers le rivage.
Bonne pêche à pied et bon appétit !
À deux cents kilomètres de la mer, je ne risque pas grand chose des grandes marées… ;D
Mais je ne risque pas de manger beaucoup de coques non plus… >:(
Le clin d’œil du jour…
C’est un homme, en vacances avec son épouse, qui revient de la pêche aux moules, et il annonce à sa femme :
– Pfff ! Une demi-journée de pêche aux moules … je suis moulu !
Et sa femme de répondre :
– Demain, tu devrais aller à la pêche aux coques !