Selon les principaux médias colombiens, les tests ADN effectués sur la grand-mère et sur l'oncle supposés de l'enfant de 3 ans qui se trouve sous la protection de la Justice colombienne confirment à 80 % que ce dernier est bien le fils de Clara Rojas.

La pleine sécurité, c'est-à-dire des tests qui confirmeraient à 99 % cette filiation, ne pourront être effectués que si l'on possédait du matériel génétique de Clara Rojas et du père de l'enfant, ce qui, pour le moment, est bien entendu impossible.

De toute façon, ces résultats sont amplement suffisants pour établir la filiation puisqu'ils affirment à 100 % que cet enfant fait partie de la lignée des Rojas. À moins bien entendu que Clara, sa mère ou son frère n'ait eu un enfant du même âge qu'Emmanuel et que, par le plus grand des miracles, ce soit justement cet autre enfant qui soit entre les mains de la Justice… ce qui paraît pour le moins invraisemblable.

Donc, la cause du retard dans la libération des trois otages des FARC est confirmée, les terroristes n'ont pas pu libérer le petit Emmanuel puisqu'il ne détenait plus cet otage qu'ils avaient séparé de sa mère pour le confier à la garde d'une famille d'inconnus.

Aussi rocambolesque que cela puisse paraître, si l'on peut utiliser ce terme malgré l'atrocité de cette histoire, Emmanuel, le fils de Clara Rojas, qui est devenu le symbole de tous les séquestrés en Colombie, se trouve donc bien sous la protection de l'État colombien depuis 2005.

Les propos du policier qui avait pu échapper à ses tortionnaires après 7 ans de détention prennent donc une dimension inquiétante puisqu'il a toujours affirmé que Clara réclamait son fils à corps et à cris, que cet enfant était régulièrement maltraité tout comme l'était Ingrid Betancourt.

Cette nouvelle montre enfin au monde que ceux qui veulent se présenter comme des libérateurs d'un peuple opprimé ne sont en fait rien d'autre que des bourreaux sans foi ni loi. Les propos du président Chavez frustré par l'échec de son opération de libération des otages qui a osé affirmer devant les caméras qu'il faisait plus confiance à la guérilla qu'au gouvernement colombien montrent aussi l'étendue du fossé qui sépare actuellement ses deux frères ennemis que sont la Colombie et le Venezuela.

Cette découverte incroyable montre aussi le peu de fiabilité du président Chavez qui s'est laissé abuser lui aussi par les mensonges des FARC. Hélas, les 750 otages toujours aux mains des terroristes des FARC sont plus seuls que jamais.