On s’est tous, à un moment donné, poser ces questions : « Et si je partais ? » Et si je quittais cette vie qui ne me plait pas, pour une vie meilleure ? » Oui, je sais, avec des « Si » on changerait le monde… Mais parfois on ne se contente pas que de le penser, on le fait !

 

En ces temps de crise conjoncturelle, en ces temps de morosité avérée qui perdure, en ces temps où les gens n’ont plus le goût à rien,  en ces temps de doute(s), ces interrogations sont de plus en plus omniprésentes…

 

Un peu (pour ne pas dire beaucoup) utopique, me direz-vous… Je suis bien évidemment d’accord et pas d’accord… D’accord, parce qu’on ne peut pas, quand on a une famille à charge, « obliger » tout le monde à nous suivre dans nos envies d’ailleurs, surtout sans garantie effective que l’ailleurs sera meilleur que le présent… Pas d’accord, parce que quand on s’en donne les moyens, en ayant conscience que les premiers instants seront forcément difficiles (parce que si en plus c’est facile, là ça devient isolent 😉

 

Quelles sont les différentes questions à se poser afin de franchir (ou non) le cap ?

 

Il faudrait dans un premier temps s’octroyer une période d’introspection, indispensable pour être en mesure de définir les valeurs et éléments essentiels de nos vies. Ces éléments doivent être le ciment et pilier d’un changement de vie potentiel…

 

Quelles sont les raisons qui me poussent à vouloir changer de vie ?

 

Parce que ne croyez-pas que partir veut dire quitter ses soucis… Loin de là… Il faut, justement, pour repartir du bon pied, clôturer sa « vie de maintenant », pour pouvoir construite « sa vie d’après »…

 

Mon boulot ne me plait plus ? Il faut prospecter les différentes orientations qui nous plaisent, parce qu’il n’est pas certain de trouver l’emploi rêvé… Et si c’est pour trouver un emploi « pire », ou moins épanouissant, que celui quitté, le changement de cap peut être de courte durée !

 

Est-ce que mon rêve de partir, n’est pas que passager ?

Si ces questions restent dans le temps, que les projets se concrétisent, cela peut indiquer qu’il s’agit d’une vraie envie !

 

Est-ce que j’ai bien sous-pesé les risques ? Et auquel cas, suis-je en mesure d’en subir les conséquences ?

Parce que comme signifié un peu plus haut, bien souvent, on ne part pas seul (à moins d’être célibataire) : les risques sont donc décuplés (que le conjoint soit en mesure de trouver lui aussi un travail, que les enfants puissent ne manquer de rien etc…)

 

J’ai pris ce risque de changer de vie…Je ne le regrette pas… Et vous, seriez-vous prêts à changer de vie… ?