Qui peut se vanter de n’avoir  jamais eu peur d’une araignée, d’un serpent, de l’orage ou de tout autre chose ? Il y a des situations spécifiques dans notre vie qui nous tétanisent et nous empêchent de nous maîtriser ? Comment expliquez ces phobies qui nous mettent mal à l’aise ?

Il paraît qu’environ 10 % de la population souffre de ces différents maux et cela quel que soit l’âge et il est  même démontré que les phobies sont davantage répandues chez les femmes.

 

La phobie, signifie effroi en grec, c’est quelque chose qui nous fige et nous fait supposer un danger imminent que l’on n’arrive pas à affronter.

 

Pour certains, ces phobies viennent d’événements traumatisants qui mettent notre vie en danger ; cette peur met en action des stimuli qui conditionnent et perturbent notre comportement et  peut devenir chronique à chaque fois que la même situation se reproduit.

 

Ce peut être le fait d’être confronté à un animal, une personne, un lieu que l’on ne connaît pas ou qui nous rappelle des souvenirs d’enfance désagréables, ou bien la peur d’être enfermé dans un endroit clos et de ne plus pouvoir respirer, ou encore le souvenir d’orages violents qui nous laissent en mémoire des visions d’apocalypse.

 

Confronté à une telle situation, notre imagination s’emballe, la peur et la panique nous envahissent et certains mécanismes psychiques et physiques se manifestent tels que le stress, l’angoisse et nous empêchent de nous maîtriser.

 

La liste des phobies est longue, il y en a autant que de situations qui nous mettent très mal à l’aise et cela parfois sans raison.

 

Ces phobies portent des noms très bizarres que l’on retient difficilement ; comme l’agoraphobie qui est la peur de la foule, l’arachnophobie qui est l’allergie aux araignées ou l’achluophobie qui est la peur de l’obscurité, l’astraphobie qui est la peur de la foudre ou tout simplement l’alopophobie qui est le fait de ne pas supporter les personnes chauves.

 

Quant au traitement pour essayer de surmonter ces phobies et  pour retrouver une certaine qualité de vie, il y en a  plusieurs.

 

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) aussi bien individuelle qu’en groupe est un traitement qui s’avère efficace dans la mesure où le phobique est confronté progressivement à ses peurs.

 

En simulant des situations réelles de phobie, il va faire face graduellement à ses angoisses et se rassurer petit à petit, sans fuir et sans entrer dans un scénario catastrophe et cela en adoptant un comportement efficace, qui doit lui permettre de se contrôler et de se maîtriser. Il y a un gros travail sur soi-même à faire.

 

L’hypnose peut aussi être un remède, mais son efficacité n’est pas reconnue dans tous les cas de phobie.

 

Enfin, il y a bien sûr aussi les traitements avec antidépresseurs, qui peuvent dans certains cas être efficaces plus rapidement, mais attention aux effets secondaires qui risquent de survenir.