La France a créé des zones de non droit en parquant dans des ghettos toute une population hétéroclite ayant pour point commun de ne pas être assez riche, assez blanche, assez instruite, assez « Française ». Dans ces cités pas de travail, pas d’école, pas de services publics, pas de police. Les jeunes oisifs et rejetés par la société, ne trouvent leur salut que dans des activités illégales et trafics en tout genre. Mais savez-vous à quoi rêve cette population
Ils se nomment : Aziz, Dimitri, José, Hans ou François, leur quartier à eux est loin des centres villes réservés aux boutiques de luxe, aux commerces de loisirs et aux banques mais depuis quelques temps déjà le visage de leurs citées à changé. Bien sur il y à toujours autant de monde qui habitent les tours mais les tags bariolant les murs ont disparu, les immeubles devenus salubres après plusieurs plans de réhabilitation sont agréables à vivre. Les commerces de proximité et les antennes sociales ont ré-ouvert leurs portes et proposent quelques emplois locaux.
Une zone industrielle s’est implantée à proximité et propose des emplois prioritaires aux habitants de la cité. Des plans de formation en entreprise ont vu le jour et la jeunesse retrouve petit à petit le goût du travail, de la famille et le respect des institutions qui les font évoluer. Un commissariat s’est installé à coté de l’antenne administrative, en plein cœur de cette mini ville et garanti la sécurité des 10000 personnes qui cohabitent en toute tranquillité. Les services sociaux délivrent gratuitement des cours de Français à ceux qui souhaitent s’intégrer rapidement à la communauté française. Les transports en commun, gratuits pour tous, donnent un accès rapide au centre ville, aux écoles et aux hôpitaux. Dans cette communauté les aides sociales sont mises en place en échange de travaux d’intérêt général basés sur le volontariat. Un espace sportif très complet permet à nos futur « médaillés » de s’entraîner autant que besoin grâce au matériel offert par nos richissimes vedettes du sports français qui par leurs dons, permettent d’acheter et d’entretenir ce complexe.
Demain, Dimitri part avec José François et Aziz préparer la salle des fêtes mise à la disposition du comité de quartier pour y organiser le repas annuel. Cette année le spectacle comme tous les ans, sera varié, coloré et reproduira divers folklores. La guitare gitane accompagnera les violons des musiciens russes et les castagnettes temporiseront les danses espagnoles sur fond de paella. Dehors les fumées des grillades et des méchouis de mouton, nous feront, l’espace d’un instant, quitter la France pour retrouver les senteurs de l’Afrique du nord. Les Tam-tams clôtureront la soirée au rythme des danses africaines.