Même si de nombreux spécialistes économiques et des responsables politiques européens, se veulent rassurants, de vives incertitudes existent sur le devenir de l’Europe et plus spécialement sur l ‘avenir de la zone Euro.

Après la crise grecque, c’est au tour de l’Irlande d’être secouru par l’Union européenne pour se sortir de ses difficultés économiques et cela risque de créer un effet d’embrasement à l’égard d’autres pays en difficulté.

 

Les marchés financiers ont pris pour cible d’autres pays tels que le Portugal, l’Espagne et même Chypre ; ils n’ont plus confiance dans les gouvernements de ces pays et les taux d’intérêt élevés qui leur sont appliqués risquent de plonger encore davantage ces économies fragilisées dans la dépression.

 

Si l’effet contagion se propage comme on peut malheureusement le craindre, l’Europe n’aura plus les moyens financiers avec le fonds de stabilité financière de 440 Mds€, de faire face à tous les plans de sauvetage

 

Certains pays en difficultés envisageraient même de quitter la zone euro pour contrer les attaques des spéculateurs, de façon à de revenir à une monnaie nationale avec un taux de change moins élevé que l’euro, pour rendre leur économie plus compétitive.

 

Ces rumeurs ont eu pour conséquence directe de semer encore davantage le trouble sur les marchés financiers qui doutent de plus en plus de la solidité et de la crédibilité de l’Union européenne.

 

Si cela devait se confirmer, ce serait probablement la fin de l’actuelle zone euro avec toutes les conséquences économiques et financières dramatiques pour l’ensemble de tous les pays européens.

 

Même si la France est bien cotée auprès des agences de notation, ce n’est pas pour autant qu’elle soit à l’abri de toutes ces turbulences, dans la mesure où sa dette publique a doublé en 10 ans et que son déficit public est égal à 7,7 % de son PIB, bien loin de celui de l’Allemagne qui lui est à 3 %.

 

A force de jouer avec le feu, en ayant aidé massivement les pays européens à s’endetter l’ensemble des établissements financiers de la zone euro, risquent maintenant de plonger toutes les économies européennes dans une grave dépression.