Les slogans afférents  aux vocations des associations caritatives s’entichent de cœurs affables en secouant leurs portefeuilles.  Peu importe que les organisations à but non lucratif quêtent des dons afin de rendre de services nobles  aux   défavorisés ou  dans le leitmotiv de contribuer au progrès de la médecine, leur viabilité est entérinée par le commun des mortels. Par conséquent, les ONG, les associations caritatives de tout acabit pullulent. Ainsi, ces groupements mutualistes titillent les poches  afin de récolter des dons. A moins d’avoir les mains radines ou de connaitre une précarité financière sans pareille, la plupart d’entre nous contribuons à l’épanouissement des œuvres  défendues par les associations caritatives sans pour autant nous donner la peine de nous enquérir de leur siège social ni du cheminement qu’  empruntera le petit don qui fait éloge à notre générosité.  

Abus de générosité…

Des malfrats s’occultent derrière certaines associations caritatives. L’Association internationale pour la recherche sur la Maladie d’Alzheimer (Aima), l’Association pour la Recherche sur le Diabète (ARD), Pain et Eau pour l’Afrique (PEA), Village du Monde pour Enfants (VMPE), Agir pour les Enfants du Monde (AEM) et Mission médicale internationale (MMI) sont soupçonnées de détournements de dons, au grand désarroi des donateurs. Ainsi, des griefs d’escroquerie pèsent contre elles. Mises en examen en tant que personne morale « à Paris » vendredi dernier par le juge financier Fabrice Naudé pour escroqueries en bande organisée, elles ont  été sommées de verser une  caution qui oscille entre 50.000 à 150.000 euros.

D’autres associations caritatives  dont l’Aima, l’ARD, PEA, AEM, MMI et VMPE sont aussi accusées d’avoir saigné à blanc les poches des donateurs. Les enquêteurs de la Brigade de Répression de la Délinquance astucieuse (BRDA) s’affairent à porter la lumière sur les millions d’euros détournés par ces associations.

Toujours selon la source, seule une infinitésimale partie des dons récoltés par les associations caritatives citées aurait profité aux causes défendues par celles-ci. Le reste du magot aurait garni les comptes en banque des présidents véreux de ces associations caritatives.

Difficile de parer à ces malversations car la mise sur pied d’une association à but non lucratif requiert que très peu de préalables. Il suffit de  rassembler au minimum trois personnes dont un président, un trésorier et un secrétaire,  de  déterminer le statut et le nom de l’association, de fournir une adresse, de s’enregistrer auprès d’un corps administratif de la ville où siégera l’organisation, et de publier ses activités dans un journal officiel.

Comment choisir une organisation caritative ?

S’informer sur la mission de l’association et sa façon d’utiliser les dons. S’enquérir du mode de fonctionnement de l’organisation  et assurez-vous de pouvoir suivre l’évolution financière de l’organisation.