Le réseau Animavie et Our Place on Earth présentent le court métrage intitulé Ces animaux que tu manges.
Ce documentaire de 25 minutes montre nos amis les vaches, poulets, cochons, poules pondeuses, truies et poissons qui vivent dans des élevages intensifs et nous fait partager leur histoire.
Les prises de vues sont récentes –2009/2010 – et elles sont entièrement réalisées dans des élevages français.
Jodi Ruckley, la réalisatrice est une activiste de longue date. Elle a travaillé pour PETA Europe et pour d’autres organisations dans son pays natal, l’Australie. Elle a principalement vécu en France ces trois dernières années; dans son travail de militante, elle entendait sans cesse : « les élevages industriels, cela n’existe pas en France, ça ne concerne que les USA et le Royaume-Uni… ».
Comme elle connaissait son sujet, elle a voulu prouver que cela se passait ici aussi dans l’Hexagone; il fallait tordre le cou à cette désinformation ! C’est alors qu’avec l’aide d’amis et d’activistes donnant généreusement leur temps et avec l’appui d’un cameraman professionnel que le film a été mis sur les rails.
Quoique "Ces animaux que tu manges" montre la réalité des élevages concentrationnaires, il se veut respectueux de la sensibilité des spectateurs (même les enfants peuvent le voir): ainsi vous n’y verrez pas d’effets violents gratuits.
Ce court métrage présente les animaux en exposant leur individualité : si leurs conditions de vie sont très difficiles, ils ne tissent pas moins des liens avec leur environnement et leurs compagnons d’infortune.
Cela ne peut, affirme la réalisatrice, que pousser le public à reconsidérer ses préjugés et à avoir envie de mieux connaître le monde animal. L’objectif pédagogique avoué du reportage est d’inciter les spectateurs à reconsidérer leurs habitudes d’achat et à faire preuve de compassion dans leurs choix alimentaires.
Disponible en dvd et en ligne sur : www.cesanimauxquetumanges.fr
Les salopards qui pratiquent cet élevage industriel ne consomment pas leurs produits, et achètent souvent bio ! l’un d’eux disait lors d’une émission TV « Je ne risque pas de faire bouffer ça (mes volailles) à mes enfants ! »
Merci pour cet article édifiant, et qu’il incite les lecteurs à acheter bio, et si possible sur les petits marchés, directement du producteur au consommateur.
oui Mathilde tu as raison; achetons bio c’est-à-dire sans produits chimiques. Lorsqu’on compare les prix au kilo ou au litre, le bio ne coûte pas plus cher que les grandes marques non bio, parfois même, c’est moins cher. Et l’idéal pour la Terre, notre santé et bien sûr les animaux est de ne plus consommer de viande. En plus l’alimentation végétalienne est simple et tellement savoureuse, à (re)découvrir !
C’est hors sujet, mais je rajoute que de nombreux produits non bios (en particulier les fruits secs)sont irradiés.
Et aussi que la faute incombe principalement au consommateur, qui se fiche de la souffrance animale (on nous a même reproché de montrer, lors d’une action d’information dans la rue, des photos « choquantes ». Et par ailleurs une maman furieuse nous a invectivés en nous disant que nous allions porter malheur à ses enfants, en parlant de risques pour la santé avec les produits pesticidés ! c’est décourageant…)
Combien de gens s’intéressent vraiment à leur alimentation et à leur consommation ?
Ils sont complètement « chimisés » à cause précisément de leur alimentation industrielle donc chimique. Les cerveaux sont ainsi devenus manipulés par les dirigeants des grands groupes de la chimie, c’est la thèse de plusieurs scientifiques et chercheurs indépendants qui affirment que des molécules sont introduites dans les aliments industriels. Très intéressant mais terrifiant…
Pas étonnant alors que les consommateurs soient aussi amorphes !
Pour échapper à ce système, mangeons bio et végétalien, c’est la solution la plus éthique et la plus sûre pour notre santé physique et mentale.
Et continuons Mathilde à lutter contre l’ignorance des gens en tentant de les réveiller !