Ce qui manque le plus au PS: Un Sarkozy.

Il y a quelques jours, nous avons voté pour élire nos députés européens.Pour une fois, les pronostiqueurs ne s'étaient pas trop trompés.

Bien que le grand gagnant de cette élection soit l'abstentionnisme avec un score de près de 60 %, il est évident que le Parti socialiste a pris une nouvelle claque.

Dans ce parti, chacun y a va de son explication. Certains ont même osé dire que c'était de la faute des électeurs qui une fois de plus n'avaient rien compris mais le lot de consolation la plus souvent  adopté par les sempiternels éléphants du parti que nous avons pu entendre sur les différents médias était que de toute manière le total des voix de gauche était supérieur aux voix de droite.

Le PS s'est donc fait administrer une fessée que nous pourrions qualifier de magistrale.

Il a d'ailleurs failli passer pour la seconde fois en moins de dix ans troisième parti politique de France lors d'une élection alors que sa place est normalement celle de premier ou de second parti de France. Ses valeurs sont en accord avec celles de la société française en général. 

Rappelons nous des présidentielles de 2002. Qui s'attendait que le second tour se joue entre Lepen, et Chirac?

Même Jean Marie Lepen ne s'y attendait pas puisqu'il n'avait pas préparé de cette discours pour cette éventualité.

Le PS dirige bien des grandes villes dont la ville de Lyon qui est pourtant réputée comme étant une ville de droite. Il dirige bien des conseils généraux et quasiment tous les conseils régionaux et tout cela avec bien souvent un réalisme évident qui est sans aucun doute la preuve s'il en était besoin de la qualité des hommes qui le compose. 

A Lyon Gérard Coulomb désoriente la droite locale en adoptant une gestion considérée comme étant de droite et en se faisant réélire. Il compte même parmi ses soutiens des industriels locaux importants.  Lyon est en train de devenir la seconde ville de France sous sa direction.

Alors pourquoi le PS se plante t il à chaque élection nationale depuis une dizaine d'années?

Pourquoi a t il perdu les trois dernières présidentielles?

Je pense qu'à cela, il y a deux raisons principales:

La première est que pour des raisons idéologiques, les élus socialistes n'osent pas proposer au niveau national ce qu'ils font en région ou dans leur ville. Madame Aubry, premier secrétaire en est d'ailleurs le meilleur exemple. Pourquoi ne propose t elle pas comme programme pour le parti qu'elle dirige une feuille de route composée des solutions qu'elle met en oeuvre avec brio dans la ville de Lille qu'elle dirige et où elle semble appréciée?

Idem pour Jean Marc Eyrault à Nantes ou Bertrand Delanoé à Paris et encore bien d 'autres.

Alors pourquoi n'arrivent ils pas à proposer au plan national ce qu'ils font au plan local? Sans doute parce qu'à la direction du PS, on estime qu'on a le droit de faire mais qu'intellectuellement, on n'a pas le droit de dire, on n'ose pas. On est coincé dans de vieilles arcanes socialistes. Le PS s'autocensure.

Mais je pense que la raison principale pour laquelle le PS n'a encore aucune chance de vaincre lors d'un scrutin national, c'est qu'il n'a pas encore trouvé son Nicolas Sarkozy ou pour ne pas fâcher le monde socialiste son nouveau François Mitterrand.

Mais François Mitterrand n'est plus sur le marché car il nous a quitté il y a maintenant une douzaine d'années.

N'en déplaisent aux détracteurs de Sarkozy ou de Mitterrand, ces deux hommes avaient en commun la qualité qui fait gagner en politique. 

Et ce n'est pas un super programme.

C'est le fait de savoir parler aux hommes. La qualité d'être capable de faire accepter l'inacceptable à des personnes totalement opposées.

En son temps, (le temps de François Mitterrand) le PS n'était pas différent de ce qu'il est aujourd'hui.

Il était éclaté, divisé, paranoïaque mais trop démocrate et pourtant François Mitterrand avait réussi le tour de force de faire accepter le programme commun de la gauche aux différents courants du parti et à ses alliés.

Une idée  politique géniale qui avait servi à créer et à assurer l'hégémonie du parti socialiste absorbant quasiment le PC au passage. 

Ce qui en manque au PS actuellement, c'est un homme qui soit capable de faire le grand écart et d'accorder l'inaccordable: la gauche et la droite du parti. Il faut que Mélanchon et Strauss Khan se parlent et acceptent de travailler pour un seul homme.

Je pense que tant que le PS n'aura pas trouvé l'homme capable de cet exploit, il n'aura guère de chance de gagner un scrutin national.

Ce qui manque au PS pour gagner, c'est Nicolas Sarkozy! 

 

 

18 réflexions sur « Ce qui manque le plus au PS: Un Sarkozy. »

  1. [b]J’ADORE votre analyse, et votre HUMOUR, New-Reporter…
    Je reviendrai….
    amicalement
    Sophy[/b]

  2. Comme je l’ai écrit dans mon ouvrage politique, [i][b]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/b][/i],[u] [u]publié aux Éditions Veevre en mars 2009[/u][/u], et disponible
    – [u]sur le lien [b] »partenaires come4news »[/b][/u] : [url]http://www.vosromans.fr/partenaires/partC4N.html[/url] ,
    – [u]sur le lien des [b]Éditions Veevre[/b][/u] : [url]http://www.vosromans.fr/romans/divorce.html[/url] ,
    le [b]Parti Socialiste[/b], [i]et ce fut son [b]Divorce sans Consentement Mutuel[/b][/i], a lamentablement perdu la face lors du 1er tour de la [b]Présidentielle « 2002 »[/b] au soir du 21 avril 2002, puisque [b]Jean-Marie Le Pen[/b] a réussi, avec un score de [b]16,86 % des voix[/b], à renvoyer définitivement [b]Lionel Jospin[/b] dans ses foyers !
    Certes, les autres partis politiques français, [i]à [u]savoir[/u] : l'[b]UMP[/b], l'[b]UDF[/b], le [b]PCF[/b]…[/i], avaient également perdu ce 1er tour !
    Mais, ce fut le PS, qui fut incontestablement le grand perdant ! Et, il ne s’en est jamais relevé, ce, malgré son éclatante victoire aux Régionales « 2004 » !

    Je considère que le [b]PS [/b]est divisé, ce, durablement, et qu’il continue sa propre scission…
    [b][i]1°)[/i][/b] – [b]Nicolas Sarkozy[/b], ayant réussi la création de son [b]Gouvernement Fillon[/b], [i][u]dit[/u] : [b]Gouvernement d’Ouverture[/b][/i], a ramené à lui tous ces ténors du Parti Socialiste tels : [b]Jean-Marie Bockel[/b], [b]Bernard Kouchner[/b], [b]Fadela Amara[/b], [b]Éric Besson[/b]… et serait prêt à en ramener d’autres encore lors du prochain remaniement !
    [i][b]2°)[/b][/i] – La Guerre du Trône et des courants, qui continue toujours malgré cette façade de bonne entente, s’est aggravée lors de l'[b]Université d’été de La Rochelle[/b] et lors du [b]Congrès de Reims[/b], à un point tel que le [b]PS [/b]de [b]Martine Aubry[/b] est incapable de nous concocter un programme clair de Gouvernement !
    [i][b]3°)[/b][/i] – D’autres ténors, [i]et [b]Nicolas Sarkozy[/b] n’est aucunement responsable de cette situation[/i], ont quitté avec perte et fracas ce [b]Parti Socialiste[/b] durablement divisé… Je pense à [b]Jean-Luc Mélanchon[/b] et à [b]Marc Dolez[/b], qui ont fondé le[b] Parti de Gauche (PG)[/b] !
    [i][b]4°)[/b][/i] – Certes, le [b]PCF [/b]est moribond ! Cependant, le [b]PS [/b]ne peut guère, face à ce Front de Gauche, se démarquer, accusé qu’il est de favoriser les tenants d’un capitalisme libéral !

    Alors, à moins que [b]Dominique Strauss-Kahn[/b] ne revienne au devant de la scène politique du [b]Parti Socialiste[/b], je ne vois personne capable, au sein de ce Parti, d’être le [b] »Nicolas Sarkozy »[/b] que se recherche le [b]PS [/b]!

  3. Même si c’est vrai, je trouve ça un peu triste de dire que Mitterrand et Sarkozy gagnent(gagnaient) les élections parce qu’ils savent parler aux foules. Je dis bien aux foules, parce qu’en débat, Sarkozy est très mauvais.
    Ça veut dire que les gens n’ont rien dans la tête : ils ne tiennent pas compte du contenu du discours. Ils ne voient qu’un guignol qui gesticule sur une scène en promettant monts et merveilles.

    [u]Au niveau de la comparaison local/national[/u]

    Ça ne me choque pas qu’un type soit bon dans la gestion d’une ville où d’une région, tout en étant une bille totale au niveau national.
    Il semblerait que De Villiers soit bon, et apprécié en Vendée (sous réserve de vérification). C’est peut-être vrai, d’ailleurs ça ne m’étonnerais pas : il doit bien connaître son coin, avoir une bonne politique pour aider ses petits commerces…
    De là à voter pour ce fanatique religieux à des présidentielles, il y a un gouffre.

    Voyez ? Local et national, je pense qu’il faut y voir deux choses différentes. Que des socialistes gèrent bien leur petit fief ne les rend pas aptes à mener une politique intérieure et extérieure au niveau national.
    Martine Aubry, on a bien vu ce que ça donnait lors du débat (il n’empêche que c’est peut-être un excellent maire). Ségolène Royal, laissez-moi rire (vous devriez aller à un de ses meetings, c’est assez folklorique). Delanoé, pourquoi pas, mais je pense qu’il va plutôt finir tranquillement sa carrière là où il est (il n’est plus tout jeune, je vous le rappelle).

    Mais même sans parler des personnalités.
    Vous qui avez connu le Miterrand de 1981, vous attribuez peut-être un programme au PS, programme qui semble dater de Miterrand, puisque ce type reste pour vous une référence (sous-entendu référence en ce qui concerne le PS). Pour nous, qui ne l’avons pas connu (j’avais 7 ans en 1995), le PS ne représente plus grand-chose, mis à part le refus de la Droite.
    Je me souviens -un peu- du gouvernement Jospin, qui a pourtant profité d’une période de croissance. C’était pas brillant non plus. Vu la bonne santé économique d’avant 2001, on aurait pu espérer mieux de leur part. D’ailleurs, les électeurs lui ont fait payer sa contre-performance.

  4. Le maire de Nantes s’appelle Ayrault et non pas Héraut. Sinon, pour le reste, quel torchon

  5. [b][u]Marceline, avant de prétendre, et je vous cite, que, [i] »pour le reste, quel torchon »[/i], il faudrait que vous disiez pourquoi[/u] :[/b] [i]ce serait plus poli à l’égard de l’auteur de cet article, mais également à l’égard de ses commentateurs/lecteurs ![/i]

    Il est facile de critiquer ! Mais, si vous vous mettiez à écrire vous-même ou à commenter vous-même, je doute fort que vous réussissiez aussi bien que [b]new reporter[/b] et ses lecteurs !

  6. Merci Dominique de votre soutien d’autant plus que je pense que la seule chose qui ait choqué Marceline hormis l’erreur concernant injustifiée d’ailleurs concernant l’orthographe du nom de M Eyrault est que je suis vraisemblablement dans le vrai.

    Par contre Dominique votre champion à qui j’ai d’ailleurs offert ma voix n’a pas réalisé un grand score.

    Concernant M Eyrault mon erreur est d’autant plus injustifiée que réalisant que je ne savais pas orthographier ce nom j’avais fait une recherche sur internet.

    Quant à traiter de torchon une analyse avec laquelle on n’est pas d’accord ce n’est pas très élégant mais je n’y accorde que peu d’importance.

    Je préfèrerais savoir ce que pense des personnes telles qu’Anidom (ou d’autres dont je ne partage pas les idées mais que je respecte) de mon analyse.

    Poisson rouge, certains dirigeants du PS sont excellents dans les villes ou les régions parce qu’ils appliquent des principes de gestions réalistes dont ils n’osent pas vanter les mérites lorsqu’ils sont ensemble.

    C’est dommage pour eux car ils ne se sont pas rendus compte que c’est ce qu’attendent les français d’eux.

    A moins que certains préfèrent rester dans l’opposition pour conserver leur place. Ils ne risquent pas le vote sanction, au contraire, ils en bénéficient dans les scrutins locaux.

  7. Je viens de corriger la faute impardonnable commise à l’encontre de M Eyrault.

    Mais je me dis que si Marceline n’avait que cet argument à m’opposer, mon analyse ne doit pas être si mauvaise que cela.

    La vérité est souvent une couleuvre difficile à avaler.

  8. [b]new reporter[/b], bonjour…

    Manifestement, [b]Marceline [/b]n’a pas du comprendre le sens de votre analyse ! Bref… passons !

    [b][u]Il y a des éléments que beaucoup de sondeurs d’opinion oublient[/u] :[/b] [i]dans les analyses politiques qui doivent être faites, il est impossible de gérer une élection européenne comme une élection nationale ; il est impossible de gérer une élection présidentielle comme une élection nationale ; il est impossible de gérer une élection nationale comme une élection locale ! [/i]

    Certes, si on parle de ces [b]Européennes « 2009 »[/b], les instituts de sondages, mais également les analystes politiques, les dirigeants des autres partis politiques… devront se persuader qu'[b]on devra tirer, de ces élections européennes, des conséquences nationales[/b] !
    Ce qui me fait dire : [i][b]« à chaque élection, il s’agit de tirer des conséquences nationales »[/b][/i].

    [b]Aussi, comme je l’ai écrit dans mon commentaire, [u]ce sont tous les partis politiques français sans exception qui ont perdu face à cette abstention record[/u] ![/b]
    [b][i]Alors, il y a des questions qui se posent[/i] :[/b]
    [i]- Les Français, connaissent-ils l’importance d’une élection européenne ?
    – Les Français, connaissent-ils le rôle d’un euro-député, d’un commissaire européen, de la Commission ?
    – Les Français, connaissent-ils les enjeux d’un scrutin européen ?
    – Les candidats à l’euro-députation, ont-ils su être suffisamment pédagogues, communicatifs… face aux électeurs pour leur expliquer leurs programmes politiques ?
    – la campagne des Européennes « 2009 », n’a-t-elle pas été une campagne électorale trop franco-française ?…[/i]

    Puis, il s’agit de comprendre également que les Français considèrent que l'[b]Europe des 27[/b] est responsable de la crise que subit notre Pays !
    [b][i][u]Pourtant, si Europe Écologie est en deuxième position derrière l’UMP, c’est parce que Daniel Cohn-Bendit a su ne parler que d’Europe ![/u][/i][/b]

    Amicalement,

    [b]Dominique[/b]

  9. [b][u]Voici les résultats officiels de ce scrutin du 7 juin 2009, la France entière (Métropole et DOM/TOM) étant concernée[/u] :

    [u]Inscrits[/u] : [i]44.284.416[/i]
    [u]Votants[/u] : [i]17.999.375[/i], [u]soit[/u] 40,64%
    [u]Exprimés[/u] : [i]17.218.950[/i], [u]soit[/u] 38,88%
    [u]Abstentions[/u] : [i]26.285.041[/i], [u]soit[/u] 59,36%

    [u]Liste UMP[/u]……………………………..4.798.895, [u]soit[/u] 27,87% [i]/[/i] [i]29 Sièges[/i]
    [u]Liste PS[/u]………………………………2.837.789, [u]soit[/u] 16,48% [i]/ 14 Sièges[/i]
    [u]Liste Europe Écologie[/u]…………………2.803.029, [u]soit[/u] 16,28% [i]/ 14 sièges[/i]
    [u]Liste MoDem[/u]……………………………1.455.363, [u]soit[/u] 8,45% [i]/ 6 Sièges[/i]
    [u]Divers droite[/u]………………………….1.160.964, [u]soit[/u] 6,74% [i]/ 1 Siège[/i]
    [u]Liste Front national[/u]……………………1.091.674, [u]soit[/u] 6,34% [i]/ 3 Sièges[/i]
    [u]Extrême gauche[/u]…………………………1.050.216, [u]soit[/u] 6,10%
    [u]Front de gauche[/u]………………………..1.041.815, [u]soit[/u] 6,05% [i]/ 5 sièges[/i] [/b]
    [url]http://www.rtl.fr/fiche/5280296/europeennes-ump-et-ecolos-grands-gagnants-berezina-pour-le-ps-et-le-modem.html[/url]

    [i][b]Cela démontre bien, comme je l’ai écrit tout à l’heure, que ce sont tous les partis politiques sans exception qui ont perdu ces Européennes « 2009 » ![/b][/i]

  10. Merci Dominique, il faut aussi dire que si les français ne s’intéresse guère à l’Europe c’est parce que nos dirigeants, quelques soient leur bord n’ont eu de cesse depuis des années de rejeter une partie de la faute sur l’Europe et se sont quasiment toujours attribués les mérites de ce qu’apportaient l’Europe.

    Vue de la France profonde (même de l’Est) l’Europe est une notion très abstraite.

    Il faut dire que les records d’absentéismes de nos députés européens français ne font rien pour que cela s’arrange.

    Il faut dire qu’au départ la vision des créateurs de l’Europe en plus d’une certaine Europe économique était une Europe sans guerre.

    Ces gens avaient connus la première et la seconde guerre mondiale et principalement européenne.

    Le problème est qu’actuellement, nous ne connaissons plus qu’une Europe économique et encore une Europe des pays riches qui essaient de devenir plus puissants ou alors de survivre par rapports aux super puissances actuelles ou en devenir.

  11. [b]new [/b][b]reporter[/b], le problème est beaucoup plus profond que cela… [i]En effet, même les personnes, qui, comme moi, n’ont pas connu la [b]2ème Guerre Mondiale[/b], même les personnes beaucoup plus jeunes, mêmes celles qui sont âgées de 20 à 30 ans, ont une vision négative de l'[b]Union Européenne[/b] ![/i]

    [b]Certes, l’Union Européenne est un espace économique ![/b] [i] Cependant,[/i] et je ne suis plus le seul à partager cette analyse[i], avant d’étendre notre [b]Europe des 12[/b] à [b]15 nouveaux États-Membres[/b] pour arriver à une [b]Europe des 27[/b], il aurait tout d’abord fallu harmoniser, aux plans social, économique et fiscal, cette [b]Europe des 12[/b] ![/i]

    Alors, demander à des Français, même de jeunes adultes, d’aller voter pour une élection européenne, c’est aller leur demander de se mouiller la chemise pour une cause à laquelle ils n’adhèrent pas !
    Puis, le [b] »non »[/b] prononcé par les Français lors du [b]référendum du 29 mai 2005[/b] est un point révélateur, dont nos politiques ne tiennent pas à prendre compte, ce qui est excessivement grave !

    Amicalement,

    [b]Dominique[/b]

  12. D’autant plus si l’on tient compte de l' »incident » lors duquel nos élu on approuvé un « truc » que nous avions rejeté.

    Cela nous donne un peu plus la perception que cette europe n’est pas la notre et qu’elle est faite malgré nous.

  13. L’Europe a été détournée de son esprit d’origine : ce n’est plus une union des peuples, c’est devenu un cheval de Troie pour faire accepter aux gens des réformes/lois/orientations politiques qu’ils n’accepteraient pas sinon.
    Il faut savoir, et dominique Dutilloy pourra peut-être ous en dire plus à ce sujet, qu’avant d’être votée par le parlement, une loi passe d’abord par une réunion de tous les états Européens, réunion à laquelle chaque pays envoie généralement le ministre compétent.
    Réunion qui se termine par un vote, [b]vote au cours duquel la France a un poids important[/b], et même [b]très souvent un droit de véto[/b].

    Tout ça pour vous dire que l’Europe n’est pas une machine à nous pourrire la vie, c’est une organisation dont l’orientation dépend de ses membres.

    Un petit exemple : les fameux quotas de pêche. Dossier sur lequel on répond à toute revendication des pêcheurs : [i] »ce n’est pas nous, c’est l’Europe »[/i]
    De qui se moque-t-on ? Ces quotas ont été votés, la France a participé au vote.
    Notez que je ne suis pas défavorable aux quotas de pêche, c’était simplement pour montrer à quel point on se fait manipuler au nom de l’Europe.

    L’abstention était forte également ailleurs en Europe.
    Que peut-on en déduire ?
    Que dans les autres pays d’Europe, le phénomène est le même : chacun se fait entuber dans son coin.

    Alors on nous dira : [i] »On était pas d’accord sur les quotas de pêche, mais on a laissé passer pour ne pas faire blocage, comme ça on aura d’autres choses en échange »[/i]
    Pour des quotas de pêche, ça passe.
    Mais si on parlait des privatisations et ouverture à la concurrence d’EDF et France télécom ?
    C’est quand-même pas une paille !
    On a eu quoi en échange de la perte de NOS entreprises ?

    J’ai 20 ans, et j’ai foi en l’Europe, parce qu’à la base, c’est une excellente idée.
    Je tiens le gouvernement en exercice pour responsable des lois votés au nom de l’Europe. Ce sont nos gouvernements qui tirent les ficelles.

  14. IL AURAIT DU VENIR AVEC UN CASQUE DE METALLO DE GONDRANGE :

    Devant l’OIT, Sarkozy plaide pour des normes sociales mondiales
    [img]http://d.yimg.com/i/ng/ne/rtrs/20090615/18/3159759776-nicolas-sarkozy-plaide-pour-l-instauration-de-normes-sociales-internationales.jpg?x=225&y=345&q=75&sig=Dm9LGlkZFIzE05Uv.YU7pw–[/img]

    Nicolas Sarkozy plaide pour l’instauration de normes sociales internationales contraignantes afin d’éviter une révolte des peuples frappés par la crise économique et financière actuelle.
    NICOLAS SARKOZY PLAIDE POUR L’INSTAURATION DE NORMES SOCIALES INTERNATIONALES

    Dans un discours devant l’Organisation internationale du travail (OIT) à Genève, IL a dy :Il est irresponsable de croire que les peuples « subiront sans rien dire les conséquences douloureuses de la crise », ne réclameront pas plus de protection et de justice et supporteront de nouveau, « comme si de rien n’était, les parachutes dorés, les gains mirobolants des spéculateurs », a-t-il poursuivi.

    « Ou nous aurons la raison, ou nous aurons la révolte. Ou nous aurons la justice, ou nous aurons la violence. Ou nous aurons des protections raisonnables, ou nous aurons le protectionnisme », a-t-il lancé sur un ton alarmiste.

    Il a invoqué la crise économique et sociale des années 1920 et 1930, qui a conduit tout droit le monde aux horreurs du nazisme et du fascisme et à la Seconde Guerre mondiale.

    Il a invité ses pairs à en tirer les leçons sans attendre que la crise actuelle dégénère en « crise politique majeure à l’échelle planétaire » et souhaité, notamment, la mise en place de normes sociales qui « s’imposent à tous ».

    « A quoi servirait, pour l’OIT, de continuer à adopter des normes si celles-ci n’ont aucun caractère obligatoire ? » a-t-il fait valoir. S’il serait « absurde » de vouloir harmoniser dans le détail les législations du travail, il faut « mettre en place entre les nations un système de règles qui tirent le monde vers le haut au lieu de tirer chacun vers le bas ».

    MONDIALISATION « COOPÉRATIVE »

    Il a jugé « incompréhensible » (!!!!!!!!) qu’une cinquantaine d’Etats, dont les Etats-Unis, le Japon, la Chine et l’Inde, n’aient toujours ratifié aucune des huit conventions fondamentales de l’OIT.

    La France soutiendra le « pacte mondial pour l’emploi » proposé par l’OIT.

    Nicolas Sarkozy a exhorté le G20 à prendre davantage en compte la dimension sociale de la crise et de l’ordre mondial à bâtir.
    Il a souhaité que le
    directeur général de l’OIT participe aux sommets du G20, comme ceux du
    Fonds monétaire international (FMI) ou de
    l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

    Il a souhaité que l’OIT soit saisie chaque fois qu’un litige commercial impliquant des Etats soulève des questions relatives aux droits fondamentaux du travail. Il en irait de même pour le FMI en matière de « dumping monétaire ».

    A une semaine d’un discours très attendu devant le Parlement français convoqué en congrès à Versailles, il a eu recours à un vocabulaire plutôt utilisé par l’opposition de gauche.

    Il a évoqué la « marchandisation du monde », cité le fondateur de l’OIT
    Albert Thomas, franc-maçon, « grande figure du socialisme européen », et
    Saint-Just, franc-maçon, surnommé l’« archange de la Terreur » ou encore « l’archange de la Révolution »..

    Il a appelé de ses voeux l’abandon d’une mondialisation « conflictuelle »,
    fondée sur la « compétitivité à tout prix »,
    des « politiques commerciales agressives » et
    « l’écrasement du pouvoir d’achat et du niveau de vie »,
    au profit d’une mondialisation « coopérative » s’appuyant sur l’augmentation
    de la productivité et du niveau de vie et l’amélioration du bien être.

    ÉTUDIER LA « TAXE TOBIN » (CONTRAIRE AU TRAITE DE LISBONNE) !!!!!!!!!!!!!

    La France mettra toute son énergie à « placer sur un pied d’égalité le droit de la santé, le droit du travail, le droit de l’environnement et le droit du commerce », a-t-il poursuivi.

    L’OMC ne peut être « la seule à décider de tout », a insisté Nicolas Sarkozy, qui a réclamé plus de pouvoir et de moyens pour le FMI, l’Organisation mondiale de la Santé et l’OIT, afin que les normes qu’ils édictent ne restent pas lettre morte.

    Il a prôné une solidarité accrue des pays riches envers les pays pauvres mais souhaité que les interventions du FMI, de la Banque mondiale et des banques de développement soient soumises à une « conditionnalité » environnementale et sociale.

    « On ne peut pas accepter que l’aide internationale serve à encourager le travail forcé ou le travail des enfants ou une pollution qui menace l’avenir de la planète », a-t-il expliqué.

    Il a promis de n’enterrer ou de n’éluder aucun débat et pris le contre-pied de sa ministre de l’Economie Christine Lagarde, qui a tourné en dérision l’idée d’une « taxe Tobin » remise au goût du jour par le chef de la diplomatie Bernard Kouchner.

    « Je ne sais pas si c’est une bonne idée, je ne sais pas si elle est applicable. Mais qui pourrait comprendre qu’on n’en débatte même pas et qu’avant-même d’y avoir réfléchi, on enterre ce débat ? » a déclaré le chef de l’Etat, qui a promis au passage que la France ne laisserait pas la taxe carbone connaître le sort qu’a subi cette idée d’une taxation de la spéculation.

  15. Bonsoir New reporter,

    Et voilà ce soir Manuel Vals qui tire le premier.
    Il annonce sa candidature pour les primaires.
    Du sang neuf pour le PS?
    PS! un sigle qu’il souhaite changé car rétrograde!
    Amitiés
    Ludo

  16. Il reste à espérer que le sang neuf ne se fasse pas « flinguer » avant d’avoir réussi à séduire les électeurs car comme je l’ai indiqué, je pense que certains perdants feront tous pour conserver leurs avantages.

  17. [img]http://www1.bestgraph.com/gifs/animaux/abeilles/abeilles-02.gif[/img] Bonjour New Reporter,

    Excellent article.

    Les gens n’adhèrent pas à cette Europe et ainsi ils ont voulu en s’abstenant, le faire remarquer aux politiques de tous pays.
    Ils ne se retrouvent pas dans celle-ci, mais c’est aussi pour eux, une perte d’identité nationale.
    Il aurait fallu mieux réfléchir à cette Europe, avant de l’élargir.

    Un vote Super.
    Amicalement.
    ANDREA.

  18. Ce qui est curieux c’est qu’après son discours devant le parlement, il n’y ait même pas eu un ténor du PS pour lui répondre (même si la constitution ne l’autorisait pas à rester)

    Il semble n’y avoir aucun chef en face.

    A moins que cela ne vienne de fait que ceux (ou celles) qui devraient parler ne sont pas députés?

    Je ne sais pas

    Que l’on m’explique où continue de partir le PS!

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