L’association ANIMAVIE en partenariat avec le site de collecte on-line CLIC ANIMAUX a diffusé dans le métro parisien tout au long des derniers moi une affiche mettant en scène un raton laveur avec pour slogan « merci la mode !» Le but : alerter les plus jeunes sur les conséquences dramatiques de la grande tendance des doudounes décorées de fourrure et de son impact sur le monde animal.

 

 

Depuis deux hivers la mode du look "Courchevel  en ville"  à envahi les gardes robes : les animaux utilisés pour un simple effet de style sont principalement des raton-laveurs (racoon) des coyotes, des renards et même des chiens pour les vêtements en provenance d’Asie.

Les marques comme "Canada Goose", "Bel air" ou "monclerc" font carton plein : aujourd’hui la majorité des animaux sont tués pour des décorations de vêtements.

La plus grande partie de ces fourrures provient d’élevages européens ou nord américains ou les conditions de vies des animaux, en confinement permanent, sont catastrophiques.

ANIMAVIE déclare qu’une large désinformation circule sur la fourrure : Les plus jeunes pensent naïvement que les animaux sont simplement rasés sans être tués, d’autres pensent que les chairs sont consommées, ce qui n’est pas le cas, et certains croient participer à la régulation écologique des éco systèmes, ce qui est aussi une tromperie vu que les bêtes proviennent d’élevages, c’est à dire de systèmes clos.

Certaines marques proposent tout de même des capuches ornées de fourrure synthétiques telles Ralph Lauren ou Guess.

 

Le point sur les textiles.

De manière générale l’empreinte écologique des matières animales utilisées dans le textile est la plus forte qu’il s’agisse de cuir ou de fourrure, systématiquement traitées avec des produits chimiques.

Les élevages d’animaux à fourrure participent également à la destruction des éco systèmes locaux ainsi qu’au réchauffement climatique.

En deuxième position viennent les matières synthétiques. Issues de l’industrie pétrochimique, elles ne sont pas la panacée mais ont tout de même l’avantage d’épargner des vies animales.

Le mieux reste encore les matières organiques : lin, bambou, chanvre, sont des matières renouvelables ou recyclées, elles sont nettement moins énergivores que les élevages.

Seul le coton est pointé du doigt car extrêmement polluant : cette filière consomme énormément d’eau et utilise des teintes à base de métaux lourds tels que le chrome ou le plomb : les mêmes que la fourrure d’ailleurs.

Bien entendu aucune industrie n’est totalement green…

Pour revenir à la fourrure : Est il indispensable d’en porter ? Absolument pas, mais informer les ados sur les conséquences de leurs achats, assurément !

Une bonne nouvelle tout de même : tout ce qui est à la mode est par nature démodable et déjà le nouveau blouson à la mode de l’hiver prochain se précise : c’est un anorak sans capuche et sans fourrure, orné d’une moumoute synthétique blanche façon mouton… mais sans la mort au bout du col !

AG

Le point sur la campagne d’ANIMAVIE : 

http://www.clicanimaux.com/catalog/causes.php?causes_id=18050526