Le Président camerounais vit depuis quelques semaines des moments très difficiles. Tout a commencé le 23 décembre dernier, au terme de la finale de la coupe du Cameroun de football.
En effet, alors que Paul Biya retournait au palais présidentiel après avoir présidé au stade Omnisport de Yaoundé l’édition 2012 de la finale de la coupe du Cameroun de football, son cortège a essuyé des tirs au lieu dit Carrefour Elig-Edzoa. Et, jusqu’aujourd’hui, bien que le tireur embusqué ait été identifié, rien ne filtre sur les mobiles et éventuellement sur les commanditaires de cet acte. Tout ceci, alors que des sources concordantes nous apprennent qu’une commission d’enquête avait été mise sur pied par le Ministre délégué à la Défense.
Après cet événement malheureux et surtout une année 2012 bien chargée, le président Camerounais a cru pouvoir prendre un repos mérité en Europe. Que non ! Puisque juste 48 heures après son arrivée en Suisse dans le cadre d’un « court » séjour privé, un collectif de camerounais de la diaspora va demander au « vieux » président de retourner vite au pays, s’occuper des multiples tâches qui l’interpellent. Lequel collectif ira jusqu’à adresser une lettre au Conseil Fédéral suisse, ayant pour objet : L’expulsion hors de Suisse de Mr Paul Biya.
Dans cette correspondance peu ordinaire, Bertrand Téyou, le porte-parole du Collectif «Cameroun libre» estime que le séjour du président du Cameroun en suisse n’a rien de bénéfique pour les camerounais ; bien au contraire, le collectif pense que c’est plutôt une occasion de plus pour Monsieur Paul Biya et ceux qui l’accompagnent de dilapider l’argent du contribuable camerounais. «… le président camerounais trouve le moyen de passer du bon temps sur les bords du lac Léman, dilapidant l’argent d’un pays dévasté par son régime de terreur et d’horreur. Paul Biya vit en véritable prince choyé à Genève, ville où fut conçu le « Mein Kampf » camerounais (« Pour le libéralisme communautaire »), mis en œuvre par le Suisse Pierre-Marcel Favre qui, après avoir engrangé des milliards Fcfa avec son ami dictateur, lancera le Salon du livre de Genève. » Rappelle la lettre.
Au pouvoir depuis 1982 et âgé de 80 ans, l’on se demande véritablement si les détracteurs de Paul Biya le laisseront finir l’actuel mandat ? Ces évènements surviennent alors que le parti de ce dernier vit des moments difficiles, après l’emprisonnement de plusieurs de ses « grosses têtes » ; emportées par « l’opération épervier ».
Le président travaille en toute tranquillité puisqu’il est sur la bonne voie de l’émergence avec le Cameroun et le soutien de la communauté internationale
Le président travaille en toute tranquillité puisqu’il est sur la bonne voie de l’émergence avec le Cameroun et le soutien de la communauté internationale