Depuis quelques années, les camerounais, surtout ceux habitant les grandes villes vivent un calvaire indescriptible, avec des coupures de plus en plus récurrentes et très prolongées de l’énergie électrique, et de l’eau potable. Un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur, dans un pays pourtant très aimé par la nature.
Dès lors, mener une vie sereine est devenu très difficile, pour une population déjà meurtrie par la pauvreté ambiante. Car ces coupures interviennent presque quotidiennement, et mettent parfois plusieurs jours avant de revenir. Tout récemment, dans un quartier de Douala, les populations ont connu une coupure d’électricité qui a duré plus de deux mois, suite à une simple panne de transformateur ! Un désagrément qui a occasionné des dégâts énormes. Du côté de Yaoundé, l’eau potable est devenue une curiosité pour les habitants des quartiers Nkomo, Ekounou, Mendong, Anguissa …
Malgré les multiples plaintes des populations, les sociétés en charge de la distribution de l’électricité et de l’eau affichent plutôt un silence méprisant. Un silence qui risque d’attiser la colère de ces dernières, qui entendent si la situation persiste passer à une vitesse supérieure. Ce que aiment bien la Sonel, la CDE et la CAMWATER. Car à chaque fois les populations sortent dans la rue, leur problème est très vite résolu. Une attitude plutôt dangereuse, dans la mesure où l’on ne se sait jamais jusqu’où peut arriver une simple manifestation de rue !
D’ailleurs, l’histoire nous apprend que les plus grandes révolutions qu’a jusqu’ici connu le monde sont souvent parties d’un fait parfois très banal. L’exemple le plus récent étant celui de la révolution arabe, qui est parti d’un simple suicide d’un vendeur à la sauvette. Faire croire aux camerounais qu’on ne résoudra leur problème qu’après une manifestation de rue, peut donc être très dangereuse pour le régime de Paul Biya.
Les responsables des sociétés en charge de la distribution de l’eau et de l’électricité ; et surtout les ministres en charge des questions énergétiques, devraient alors, et très rapidement, prendre des dispositions, afin de garantir au peuple camerounais une distribution efficiente et régulière de l’électricité et de l’eau potable. Car si l’eau est la vie, la lumière n’en est pas moins !
en effet ,ces coupures d’eau et d’électricité sont infernals!
Bonjour Duverger
Ne connaissant pas le Cameroun spéciallement mais d’autres pays voisins, le sujet réclamerait d’avoir la situation réelle de la productivité et de la commercialisation de l’énergie. Je connais des pays d’afrique de l’Ouest par exemple ou entre le nombre de kilowatt (Mégawatt plutôt) et le prix réellement facturé font qu’ils se retrouvent avec 50% de différence… (branchemenyts sauvages) comment appliquer sérieusement un service et un entretien ensuite ? Sans oublier les administrations publiques, souvent les premières à ne pas payer ces factures consommées officiellement…
Beaucoup de pays en afrique améliorent leurs réseaux et la production seulement par des aides ou des financement étrangers comme l’UE pour exemple, sans aucune amélioration de la gestion de leurs problématiques…
PH
Phillipus il faut dire que c’est un problème de management. Car malgré la libéralisation, le système est encore désuet. le paiement des facture se fait encore de façon archaïque; dans u monde où tout se fait électroniquement…
Phillipus il faut dire que c’est un problème de management. Car malgré la libéralisation, le système est encore désuet. le paiement des facture se fait encore de façon archaïque; dans u monde où tout se fait électroniquement…
La gestion des paiements même manuellement fonctionne encore dans de nombreux pays, ce qu’il faut voir en afrique c’est la distribution et la fraude.
Dans un pays que j’ai connu ne afrique de l’ouest je connaissait un cadre de la Sté d’électricité du pays qui me disait que sur 100% de l’électricité produite, 54% ne correspondait pas au final en consommation à des abonnement officiele (branchement sauvages). Ce qui faisait le kw cher pour les abonnés officiels. Ces derniers néanmoins branchaient leurs clims en amont des compteurs directement sur le cable dans les murs (invisible) et ne payaient que l’usage habituel, malgré les clims biens visibles sur les maisons…
Idem pour l’eau ou une tranchée réalisée dans la nuit ou lords des construction faisaient dériver les conduits pour alimenter des quatiers ou des piscines privées… sans parler parfois plus de 30% des réseaux avec des fuites constantes, l’on repère les compteurs d’eau au sable humide autour, et l’on répare les fuites avec des morceaux de chambre à air récupérées…
Le probléme est à revoir souvent en intégralité sinon c’est investir dans un sac percé, ce qui se fait depuis parfois 50 ans dans beaucoup de pays….
PH
que voulez vous? rien ne marche dans mon foutu de pays est ce que c’est ce phénomène des rivières qui pourront marcher? enfin pas avec ce système pourrit.