Il est vrai que le président Paul Biya est souvent présenté comme l’homme de toutes les surprises ; mais, par quels moyens évitera – t – il d’écarter de l’actuelle équipe gouvernementale ces ministres qui sont depuis quelques temps au centre de plusieurs scandales ? Car il ne fait plus aucun doute que Bernard Messengue Avom, Jean Kuete et Ama Tutu Muna seront purement et simplement écartés du nouveau cabinet que devrait mettre sur pied le président de la république du Cameroun dans les tous prochains jours. Ceci, pour des motifs que personne au Cameroun n’ignore :
L’affaire des travaux mal réalisés et l’axe Ayos-Bonis
la CONAC (Commission Nationale Anti – Corruption du Cameroun) a récemment épinglé le ministère des travaux publics au sujet de la route Ayos-Bonis, qui aurait fait perdre à l’Etat camerounais plusieurs centaines de millions de Francs C.F.A. Aussi, l’organisme présidé par Dieudonné Massi Gams a présenté ce département ministériel comme l’un des plus corrompu dans la procédure de passation des marchés publics au Cameroun. Depuis la parution de ce rapport, le Patron de ce ministère Bernard Messengue Avom ne cesse de clamer son innocence et se bat au quotidien dans les médias du pays ; mais, toutes ces initiatives suffiront – elles pour rassurer un Paul Biya qui a dores-et-déjà ordonné l’ouverture d’une enquête ? Pas du tout !
Le programme maïs emportera sans aucun doute Jean Kuete !
Toujours dans ce rapport de la Conac, il a été reproché aux responsables du Ministère de l’Agriculture et du développement rural d’avoir « voler » l’argent qui était destiné aux agriculteurs, dans le cadre du programme maïs. Dans ces conditions, il sera très difficile pour le président Paul Biya à l’aube de son mandat de continuer de faire confiance à un Vice – Premier Ministre, Ministre de l’Agriculture et du Développement rural impliqué dans ce genre de chose !
Les droits d’auteurs s’accrocheront sur Ama Tutu Muna…
Elle est a crée l’un des plus gros scandales dans l’histoire des droits d’auteurs au Cameroun, en retirant illégalement l’agrément à la CMC (Cameroon Music Corporation), pour mettre elle-même sur pied une autre structure dénommée SOCAM (Société Camerounaise de l’Art Musical), pour des raisons purement personnelles et même fantaisistes. Il y’a de cela quelques mois, elle a été débouté par la cours suprême du Cameroun. Au jour d’aujourd’hui, Madame Muna ne sait plus où se donner la tête ; elle n’attend plus que le « merci » que devrait lui adresser dans quelques jours le président Paul Biya pour ce « travail » exceptionnel.