A bord de « golondrinas », depuis La Colònia de Sant Jordi et Portopetro, au sud de Majorque, les touristes peuvent se rendre à Cabrera pour la journée car la navigation y est soumise à autorisation.
Cabrera, une nature vierge.
L’archipel de Cabrera, composé par une île principale, Cabréra, six petites îles, douze petits îlots et rochers affleurants, se situe à 15 kilomètres au Sud du cap Salinas, pointe extrême de la côte méridionale de l’Île de Majorque dont il dépend administrativement. Sur le plan de la faune et de la flore, il constitue un considérable et un inégalable écosystème insulaire vierge, non altéré par l’homme et unique en Espagne, voire en Europe.
Parc national maritime et terrestre.
Classé Parc National Maritime et Terrestre en 1991, plus de 10.000 hectares de terres îliennes calcaires et de fonds marins stupéfiants, l’archipel recense plus de 560 espèces botaniques, 200 de poissons et de nombreux invertébrés endémiques. C’est aussi une escale et un point stratégique, sur la route migratoire, pour plus de 150 espèces d’oiseaux.
Ses fonds marins les mieux conservés du littoral méditerranéen, domaine de prédilection des mérous, des poulpes, des murènes, des dauphins mulassiers, rayés et communs, des globicéphales noirs, des cachalots et des tortues sottes, sont riches de 162 espèces d’algues marines et de vertébrés et d’invertébrés comme le nudibranchie criard. Et la présence de prairies à posidonies d’une importance capitale au point de vue de la diversité et de la productivité, y favorisent la reproduction et le foisonnement d’un grand nombre d’espèces marines.
Faune et flore sur l’ïle de Cabrera.
Son espace côtier abrite les colonies d’oiseaux les plus diversifiées de la Méditerranée occidentale : puffins cendrés, océanites tempêtes, mouettes d’Audouin, cormorans, aigles pêcheurs et faucons d’Eléonore repérables autour des îlots, etc…
La faune terrestre est dominée par les 10 sous-espèces de petits lézards qui la peuplent, dont l’endémique « sargantana balear », un petit lézard noir.
Et la flore du Parc est composée de 516 espèces de plantes vasculaires, 22 espèces de mousses et 21 espèces de lickens. Vingt espèces sont endémiques des îles Baléares et une sous-espèce, « la rubia angustifolia subsp. Cespitosa », est endémique de l’archipel de Cabrera. Les espèces botaniques les plus intéressantes sont le Rhamnus des Baléares, la pivoine des Baléares, etc…
Des visites réglementées.
L’archipel étant domaine militaire, il est rigoureusement interdit de pratiquer la plongée sous marine avec bouteille et la pêche sportive, de débarquer des animaux et de camper, de récolter des plantes, des minéraux et des espèces protégées.
Ne visitons pas ces paradis, visiter c’est polluer….
[b]Juste avant les vacances, et pour le plaisir des yeux, évadons nous un peu, même si l’on nous conseille de ne pas la visiter.
Nous aurons rêvé malgré tout grâce à Vous Catalan[/b]
« Ne visitons pas ces paradis, visiter c’est polluer…. » Que dire, alors, « [i]j’ai trois ans[/i] », des commentaires pollueurs ? Ne sont-ils pas plus pollueurs que les visiteurs ?
Plaisir a vous, SOPHY, et heureux de vous avoir fait rêver car cette île est un rêve dans tous les sens du terme… A voir même si ce n’est que pour une journée… une île où toute pollution est interdite et réprimée….
L’île fait partie de la municipalité de Palma de Majorque. Elle appartient au Ministère de la Guerre et aux autorités militaires de Majorque. »’Une permission des autorités militaires de Majorque est nécessaire pour y séjourner. »’
[b]Cabrera fut utilisée comme un camp de réclusion pour les prisonniers français durant les Guerres Napoléoniennes.[/b]
CASSER DES CAILLOUX, ça fait rêver
Je doute fort, j’ai trois ans, que tu sois allé faire un petit tour du côté de Cabrera… car si tu y étais allé, tu ne tiendrais certainement les propos que tu as posté en commentaire… Mais il est vrai… que la vérité ne sort pas toujours de la bouche des enfants et tu n fais la démonstration éclatante… et tels sont les pollueurs, à ton image…