Hertz : Travailler autant pour gagner moins.
On oscille vers le bas chez le loueur de voitures. Il est proposé aux cadres une baisse des salaires de 5%. Il apparaît que la forme n’a pas été respectée et que les réponses des intéressés n’auront peut-être aucune valeur contractuelle.Sachez aussi que ce n’est pas du tout en raison d’un déficit, mais seulement à cause d’une baisse des profits.
Reportez-vous au rapport que M. Coutis (7% des profits pour les salaires, 35% pour les actionnaires) qui ne doit pas vraiment faire plaisir à notre Président qui parlait des 3 tiers pour la répartition des profits. César avait déjà expliqué que tout dépendait de la grandeur des tiers. Un tiers qui est 5 fois plus grand que l’autre, ça vous gâte un Picon ? Non, si vous avez soif.
La pagnolade est désormais administrée sans que cela ne fasse rire personne. Et comme le chantage au chômage se cache derrière le volontarisme des cadres à soutenir la vie – pas la survie, ou alors celle des dividendes – de leur employeur ceux qui auront le courage, le culot de refuser se trouveront en tête de liste des prochaines charrettes. Elles sont sous-entendues quand arrive ce genre de proposition. On a déjà eu les vacances (de postes) aux Indes à 69 euros.
La Roumanie, le Brésil, au gré des autres implantations de la société qui ferme son site en France. Faudrait peut-être moduler la fréquence de ces hérésies, de ces humiliations imposées aux salariés.
C’est parfois le bourbier mondial. Hertz est américain.