Buron, un nom qui en évoque un autre…

Bis repetitam placent. Fernand Buron serait un pseudonyme. Inspiré par le patronyme de l’ancien ministre Robert Buron, un Mayennais comme… l’éditeur d’Après la  Lune ? Buron, revient ! Issu de la démocratie-chrétienne et journaliste résistant pendant l’Occupation, Robert Buron, fondateur du MRP, passa à la périphérie du PS avec Objectif socialiste puis participa au congrès d’Épinay. Fernand Buron, lui, serait le présumé locuteur du fameux « cass’-toué, pôv’ con » adressé à Nicolas Sarkozy lors d’un fameux salon de l’Agriculture.
 

 

Robert Buron ! Ah, alors que le Strasbourgeois Petite Prune (Pfimlin, Pierre-Eugène Jean, père d’Étienne, oncle de Rémy, de France Télévisions) finissait par se cantonner aux activités portuaires fluviales et à son hôtel de ville avec le trublion Germain Muller, Robert Buron virait tiers-mondiste et socialiste. Je ne peux m’empêcher de supputer que Robert a inspiré Fernand à Jean-Jacques Reboux, l’éditeur d’Après la Lune.
En tout cas, même sans recours mes logiciels 3D de reconstitution physionomique qu’Interpol, la CIA et le FBI m’envient, je ne crois guère que le profilé auteur du fameux « casse-toi, pauvre con » du salon de l’Agriculture, même en abusant de pommé arrosé au poiré breton ou normand voisins de la Mayenne, ait pu se former la trogne du sympathique figurant que révèle la photo de Gaëlle Épinat que publie Libération.

Or donc, les Céquaniennes et Céquaniens (habitués de Come4News) me le pardonneront, je doublonne après avoir publié un « Nous sommes tous des Fernand Buron » (et toutes idem). La raison ? « The module [ Nous sommes tous des Fernand Buron ] is currently being edited by another person... ». Donc il m’est inaccessible et je ne peux actualiser. Question bogues, Come4News n’aura bientôt plus grand’ chose à envier au Post (suppression intempestive de favoris, champ de réactions ou commentaires inaccessibles, autres joyeusetés). Tandis que le poste le plus important du budget de C4N est la rémunération des contributions, je crains que celui du Post soit devenu le contrat de Nétino, son sous-traitant pour la modération. Chacun ses choix et fin de l’aparté.

Fernand Buron, un « imposteur », plus énigmatique encore que Gaspard Delanoë, « le vrai » ? Le candidat naturel du Pfit (Parti faire un tour), soutenu par le PrOuT (Parti de rien, revenu de tout, dont je suis le modeste et effacé præsident-propagandiste-maréchal, ou Ppm), a désormais un rival. Fernand Buron président ? Le PRoUt se prononcera en temps utile… Espérons en tout cas que le Post, comme le souhaitent les commentaires sous le dessin de Chimulus de ce jour, durera jusqu’en mai 2012.  C’est en tout cas le souhait des membres des groupes Les Anti-Sarko Jetset et Les Entarteurs réunis. La Politique en France (autre groupe du Post) ne serait pas ce qu’elle est sans les Ferdinand Lops, les Aguigui Mouna, les Gaspard Delanoë et Fernand Buron. Entre ici, Fernand Buron, avec ton facétieux cortège !

 

Jean-Jacques Reboux, ancien agriculteur devenu instituteur, avait fondé les éditions Canailles avec Jean-Bernard Pouy. Tiens, un ancien de 813 (association inspirée d’Arsène Lupin, mais plutôt roman noir que policier, dont le salon migra de Reims  à Grenoble puis au Mans) ? Peut-être. C’est à la suite d’une obstination digne de celle de Denis Robert qu’ayant été contrôlé par un policier l’accusant, à tort selon J.-J. Reboux, d’outrages, qu’il a fondé les éditions Après la Lune.

 

Lesquelles publient un certain… Fernand Buron.

J.-J. Reboux n’est pas au nombre des posteurs de LePost.fr (ou plus ? comme tant d’autres…) mais son avatar sur Rue89 est éloquent : Outrageur de poulet. Chacun sa cour, son poulailler et ses grains à moudre. Le foxy (hmm… pas vraiment) Fernand Buron va-t-il subrepticement s’introduire partout ? C’est bien parti. Il est déjà sur Facebook et Blogspot (cherchez ou reportez-vous aux commentaires de l’article précédent). Sur Dazibaoueb, Babelouest remarque : « De même que le regretté Pierre Nord, dans un ouvrage malicieux, mit en scène La Bigorne, un simple caporal, transfiguré au gré des péripéties en Caporal de France, aujourd’hui Fernand Buron (est-ce vraiment son nom ? qu’importe) se présente comme l’humble représentant de millions qui firent dans le silence et le labeur quotidien ce qu’est l’essence même de ce pays et des idées qui l’habitent. ».
Il conclut par un vibrant : « À Fernand Buron, la République reconnaissante ! ». Babelouest, un copain de Chimulus et de Slovar, m’ôte les mots de l’encrier à glyphes d’Internet.

Sans trop de répercussions, Le Parisien avait vendu la mèche : « Un rassemblement pour les 55 ans du président Reboux organise aujourd’hui, par l’intermédiaire de son personnage, un rassemblement devant le palais de l’Élysée… pour l’anniversaire de Nicolas Sarkozy. Il avait lancé l’invitation avant de révéler sa surpercherie. « On va être un paquet pour lui souffler ses 55 chandelles ! J’aurai un verre de calva et ma belle pancarte Casse-toi mon gars ! », écrit Fernand sur son blog. ».

 

Fernand Buron fait déjà remonter 16 300 résultats sur Google. Un ranking de Tunisienne ou Tunisien d’avant le séjour de MAM et le Tabarkagate. Et ce n’est qu’un début. Ce n’est pas encore le candidat « naturel » de Politis, mais le projet peut mûrir. Fernand Buron (allez, ne cherchez plus, il est partout, mais surtout ), devrait en tout cas se rallier assez rapidement les anciens des Comités Coluche (abbé Péna, es-tu là ?). Marc Botte, de la rédaction du Post, l’avait repéré.

Nous ne serons pas en reste. Come4news est en mesure de vous révéler, en totale exclusivité, que Fernand Buron n’est plus à Saint-André-des-Besaces et que son dernier domicile connu était proche du musée de Bécon-les-Granits (entre le musée et La Grand’ Maison). Il aurait été depuis aperçu dans Landernau, montant une jument verte. D’autres jurent l’avoir vu à Maurice, à proximité du complexe hôtelier où séjournaient les Chirac, à Saint-Sévère les Cass. Au Déluge (Oise), il serait apparu glabre. Poil, Bèze, Montcuq, Crevant, Plurien, Folles et Saint-Vit auraient reçu sa furtive visite. Les Chevaliers du Boudin blanc de Rethel l’auraient reçu en tenue blanche et la capitale du pied de cochon, Sainte-Menehould, aurait, selon des Ménéhildiennes, eu l’honneur de le voir déguster la spécialité locale. L’Abitibi-Témiscamingue, au Québec, où réside son fils, ne lui serait pas resté étrangère. Des Terrifortaines et Terrifortains jurent l’avoir vu se baigner dans la Savoureuse. Notre source, nul autre que le célèbre détective Lecouvreur, le présume à présent proche du Capitole. C’est normal, un candidat potentiel se doit de se montrer dans les capitales étrangères. Et bientôt, sur Wikileaks, la correspondance de Fernand Buron. En toute transparence…

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

Une réflexion sur « Buron, un nom qui en évoque un autre… »

  1. Comme je l’ai reçu du [i]Post[/i].
    Votre groupe Fernand Buron président existe.
    Maintenant, vous avez tout pour faire circuler l’info :
    – Invitez du monde à vous rejoindre : un groupe tout seul c’est bien, mais à plusieurs c’est mieux !
    – Publiez des infos : A la fin, pensez à sélectionnez votre nouvelle signature « jtombeur pour Fernand Buron président »
    – Suivez vos stats en direct sur votre page perso. Vous pouvez même démarrez le compteur en vous donnant votre premier encouragement 😉

    Super, Le Post m’accorde une délégation de signature pour Fernand Buron. Je n’en abuserai pas, promis !

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