Certains luttent pour guérir. A l'approche du verdict des municipales, l'UMP tente de soigner l'hémorragie du premier tour. Dans le monde du sport, le PSG a pris la direction des urgences, service soins intensifs. D'autres attendent la mort. Chantal Sébire demande à la justice le droit de mourir. Puis il y a ceux qui n'ont plus le choix. Al-Qaida tue l'archevêque de Mossoul.

 

« Dimanche soir, l'heure de vérité pour la droite » titre Métro. Le quotidien s'interroge sur l'importance de la vague rose. Etat des lieux à Marseille, Toulouse et Strasbourg. Trois grandes villes UMP où la bataille fait rage, symboles d'une poussée de la gauche. Après l'avertissement du premier tour, la droite lance une tentative de remobilisation. Objectif : limiter la casse.

Même but pour le Paris St Germain. Les buts justement, c'est bien là le problème. Défaites successives, supporters mécontents, joueurs impuissants, le PSG flirte sans cesse avec la zone rouge. Un jeu dangereux qui finira par lui brûler les ailes. Antidote nécessaire face à Valenciennes, demain.

Chantal Sébire, elle, cherche l'antidote pour mourir. Ce qui semble un paradoxe est en fait un réel combat. Aveugle et défigurée par une maladie orpheline incurable, elle demande qu'on lui donne la mort. La justice doit rendre sa décision lundi.

Mourir, telle n'était sans doute pas la volonté de Paulos Faraj. Enlevé il y a treize jours en Irak, le corps de l'archevêque de Mossoul a été retrouvé hier. La ville est devenue un foyer d'activité des combattants d'Al-Qaida. A travers son assassinat, c'est toute la communauté chrétienne du pays qui est visée.