Le premier mot ne peut être que fierté ! Partout l’on pouvait lire « the first British rider to win the Tour de France” (citation tirée de BBC Sport) – le premier cycliste Britannique à gagner le Tour de France –

A 32 ans, Bradley Wiggins fait sa place dans l’histoire du Tour de France, et dans l’Histoire Nationale de la Grande Bretagne. Depuis sa création en 1903, jamais un Britannique n’avait encore été vainqueur de cette course tend admirée par nos voisins d’Outre-Manche ! Après une course de 2,173 miles, répartie sur trois semaines, Wiggins savoure une victoire tant méritée en enfilant le maillot jaune. Son bonheur ne fut qu’un coup de fouet pour ses compagnons de cyclisme s’entrainant à Newport, aux Pays de Galles. 

  Quelle splendide surprise se fut alors pour les Britanniques, de voir s’afficher sur les écrans de la BBC le nom du vainqueur ! Surnommé « Our hero » – notre héros-, comparé dans un élan patriotique, à Saint George, Wiggins rassemble les Anglais, les Ecossais, les Irlandais, et les Gallois, pour crier leur fierté d’être Britannique, et ce à quelques jours des Jeux Olympiques. Quel plaisir d’inaugurer les Jeux Olympiques par “et le vainqueur du Tour de France Bradley Wiggins ! »

Le journaliste Anglais David Wilkes publiant pour le journal Daily Mail suggéras même d’inclure Wiggins dans « the history books » – les livres d’Histoire – ; tandis que David Cameron propose à Nick Clegg, le leader du Parti démocrate, de faire Wiggins … Chevalier ! Un brin moqueur, les Britanniques restent surtout admiratifs du Tour de France. D’ailleurs, nombreux d’entre eux ont déjà commencés à planifier leurs vacances d’après le Tour de France ; les plus téméraires réserverons également un billet d’avion.

Mais pour finir sur une pointe d’humour, rappelons que notre cher Bradley tant aimé par les Français, et loué par les Britanniques, est en fait né …en Belgique. Mais ceci n’est qu’un détail.