De par son passé sulfureux, BP a déjà brillé de mille feux plongeant du côté obscur de la force, le fruit de son outrage en souillant sauvagement la végétation circumpolaire de la virginale Alaska, provoqué par un oléoduc oxydé d’une exploitation pétrolière basée à Prudhoe Bay. Lubrifiant de son empreinte béante, l’histoire macabre des catastrophes naturelles, BP récidive de bien belle manière en rendant toxique des milliers de kilomètres d’océan pour un impérissable moment.


(Pour voir le photomontage en grand format : ICI ! )

Devenu un criminel au biotope de sa forme, cette mauvaise compagnie d’outre-Manche déverse en prime des vagues de suffisance et d’insuffisance aussi glauque que leur sombre gouache.

 

Entre tentative minable de photomontages vite démontés, tripotage cynique de chiffres sur les quantités réelles de pétrole vomi, achat du mutisme des pêcheurs locaux, corruption des scientifiques, imposture narcotique envers les médias sur l’état réel du fléau, les milliers de cadavres que l’on fait discrètement disparaître afin d’alléger la facture morbide du péché, sans compter les affections postérieures qui toucheront fatalement toute une population avec en prime l’horrible dessein que promet le Corexit sur la santé et surtout les milliers d’espèces qui risquent de disparaître à jamais, brisant ainsi la sacro sainte chaîne alimentaire, BP a réussi un effroyable attentat envers la nature et par conséquent envers… l’humanité toute entière !

 

Et le homard agonisant, aura tout juste le temps de tracer sur le sable brûlé : "BP m’a tuer" !

 

Une parodie d’©SB LE SNIPER