Alors que l'ensemble des grandes places boursières internationales ont connu une journée de vendredi historique, enregistrant des hausses faramineuses, la nouvelle semaine de cotation qui commence voit ces mêmes indices repartis à la baisse.
En effet, alors que vendredi la CAC 40 (principa indice de la Boure de Paris) gagnait plus de 9% (record historique), il a perdu lundi plus de 2%, et est encore en baisse d'envirion 1,5% mardi à la mi journée.
Et l'explication de ces variations en sens inverse, sont comment dire… abracadabrantesques.
Vendredi la hausse était due à l'annonce du gouvernement américain de la mise en place d'un plan de 700 milliards de dollars afin de soutenir les milieux financiers en rachetant aux banques leurs créances à risques. Les marchés, par la voie des investisseurs avaient salué cette annonce, se rassurant sur la crise actuelle.
Mais dès hier c'est l'inquiétude qui a pris le pas. En effet, beaucoup de financiers redoutent maintenant que cette enveloppe de 700 milliards de dollars de soutient aux marchés ne plombe encore plus le déficit publique américain, déjà extraordinairement élevé. Sachant que cette "injection" de fonds reviendrait à alourdir l'endettement théorique des ménages de quelques 2000 dollars supplémentaires.
De plus, les créances à risques possédés par les financiers sont le résultat de très grands risques pris lors d'investissements. Si l'Etat américian venait à racheter ces créances, cela pourrait laisser croire aux grandes entreprises du secteur (banques, assurances, …) qu'elles peuvent tout se permettre, et qu'en cas de crise (due à des fautes graves lors des d'investissements) les pouvoir public seraient là, quoi qu'il arrive, pour se porter à leur secours.
En gros ce serait: "Vous êtes coupables de graves erreurs d'investissements en ayant pris des risques inconsidérés. Mais comme c'est vous, on va vous aider, en endettant encore plus les ménages".