Une rencontre entre les présidents des clubs et les responsables de la Commission nationale de football féminin s’est déroulée au siège de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT).

Au terme d’une rencontre qui aura duré plus de trois heures d’horloge, les présidents des clubs du championnat féminin de première division  ont finalement accepté  de recevoir chacun un chèque d’un million de francs CFA représentant la première tranche de la subvention de  quatre millions chacun, que leur alloue la FECAFOOT pour la saison 2009 – 2010.

Pourtant, au début de la rencontre,   les discussions s’étaient mal engagées. Les présidents des clubs avaient solidairement  rejeté la subvention de 4 millions de la FECAFOOT au motif qu’elle était insuffisante. Ils avaient alors égrené un chapelet de conditions qu’ils voulaient voir satisfaites avant le démarrage du championnat.

Les clubs exigeaient de la FECAFOOT le versement d’une somme de  5,5 millions de francs par club répartie de la manière suivante : 4 millions de francs de subvention et 1,5 millions de dommage pour l’organisation manquée du championnat 2008 – 2009. Une somme dont plus de la moitié devrait leur être versée avant le début de la compétition.

A cela s’ajoutait, le retour à un système de licence biennale et une plus grande implication dans l’organisation des compétitions ; notamment les matches des sélections nationales et le choix des entraîneurs de celles-ci.

Il a fallut à la Présidente Helen SAKWE et son staff, qui, à l’occasion étaient assistés par le chef de département administratif et financier de la FECAFOOT, Henri Epacka, d’user, à la fois, de diplomatie et de fermeté pour amener les responsables des clubs à de meilleurs sentiments.

 Finalement les clubs ont accepté l’offre de la FECAFOOT et chacun a reçu un chèque d’un montant d’un millions de francs. Le championnat sera   sa quatrième journée weekend.

 Les différents protagonistes devront à nouveau se rencontrer après la 5ème journée du championnat pour recevoir la seconde tranche de la subvention et évoquer les points restés en suspend.   Tout est bien qui fini bien.