Musharraf entre le marteau et l'enclume.
Georges W.Bush lui demande de tenir des élections libres.Si elles ont lieu, oui si elles ont lieu …. elles pourraient donner à de très très mauvaises surprises! W. Bush a demandé une coopération totale dans la lutte contre Al-qaida. Pas évident lorsqu'on sait que les services secrets pakistanais font cavalier seul et sont un état dans l'Etat !
W.Bush refuse d'exclure des frappes contre des bases terroristes, frappes qui auraient inévitablement pour conséquence de déstabiliser un peu plus le pays.A noter que les principaux candidats démocrates Barak Obama et Hillary Clinton à l'élection présidentielles se sont déclarés à quelques nuances près pour des frappes.
La Pakistanisation du Pakistan
A l'intérieur le Général Pervez Musharraf au pouvoir depuis 1999 doit faire face à un mécontentement grandissant.Les péripéties autour de la Mosquée Rouge en sont le plus bel exemple.Le Président a eu droit à plusieurs tentatives d'attentats.Les zones tribales abriteraient Ben Laden. Le problème cachemiri reste insoluble.
Musharraf l'homme le plus isolé du monde
Le Président pakistanais envisageait de recourir à l'état d'urgence. Il y a renoncé à cause de pressions internes. Benazir Bhutto ancienne première ministre en exil comme d'autres politiciens y étaient opposés. Benazir Bhutto elle se voit empêchée de participer aux élections parce qu'elle vit en exil, de plus la justice pakistanaises a lancé un mandat contre elle!
La quadrature du cercle
Si on ajoute à ce tableau les difficultés qu'éprouve Pervez Musharraf à s'entendre avec Hamid Karzai concernant la statégie à adopter pour lutter contre la talibanisation de la région.
A l'impossible nul n'est tenu
On se rend compte que la situation est explosive. Elle le sera bientôt beaucoup plus.
Dans dix ans le Pakistan comptera deux fois plus d'habitants. Les nappes phréatiques s'épuiseront.
Dire que 2 millions de personnes sont sinistrées à cause des inondations provoquées par la mousson!
Et Dire que le Pakistan va fêter les 60 ans de son indépendance dans quelques jours!
P.S
Pervez Musharraf est né le 11 Aout 1943 à Delhi
le cauchemard pakistanais
Etat d’urgence au Pakistan, Les extrémistes étendent leur influence, le rêve d’une démocratie anéanti!
SWAT, Pakistan – Les extrémistes islamistes gagnent du terrain au Pakistan, où jusqu’ici leur emprise se limitait aux zones tribales, frontalières avec l’Afghanistan et réputées abriter des membres d’Al Qaïda. Désormais, ils contrôlent de vastes régions du nord-ouest du pays, et notamment la vallée de Swat.
Des combats intenses ont opposé cette semaine des combattants islamistes aux troupes gouvernementales dans cette région. Selon les autorités, 180 personnes ont été tuées, principalement des activistes, dans les violences.
« Il y a de l’argent qui vient d’Al-Qaïda » et si le réseau d’Oussama ben Laden « ne dirigeait pas ces choses, nous ne pourrions pas combattre », affirme Abdul Samad, militant originaire de l’est de l’Afghanistan qui sert de liaison entre combattants de part et d’autre de la frontière, dans un entretien à l’Associated Press.
L’instabilité croissante du nord-ouest pakistanais ébranle l’autorité du président Pervez Musharraf, soutenu par les Etats-Unis. Selon les habitants de la région, des arabes, Ouzbeks et Tadjiks qui ont fui l’Afghanistan après la chute des talibans en 2001 ont rejoint les rangs des extrémistes locaux, pour la plupart membres de l’ethnie pachtoune comme les talibans de l’autre côté de la frontière.
« Les Pakistanais, et par extension les Etats-Unis, n’ont presque aucune prise sur les événements », dans les régions pachtounes du nord, souligne Milt Bearden, ancien responsable de la CIA au Pakistan. Et de citer en exemple la prise de contrôle de la vallée de Swat par les extrémistes.
Le Maulana Fazlullah, imam pro-taliban a créé une sorte de mini-Etat dans cette province de 10.000 kilomètres carrés. Il utilise une station de radio pour propager un islam fondamentaliste dans cette région autrefois connue des touristes comme la « Suisse de l’Asie » en raison de ses spectaculaires montagnes enneigées. Ses miliciens ont bombardé des écoles pour filles, fait sauter des boutiques vendant des vidéo et de la musique, et défiguré une statue de bouddha en pierre vieille de 1.300 ans.
Sher Mohammed, avocat à Swat et militant des droits de l’homme, souligne que ces miliciens, parmi lesquels figurent des Afghans et des arabes « circulent librement » dans la région, surveillant les échoppes des coiffeurs dans les petits villages. « Ils sortent à minuit, ils ne sont pas d’ici », précise-t-il. L’Afghan Samad raconte avoir recruté récemment dans la zone tribale du nord-Waziristan des militants pour renforcer les partisans de Fazlullah dans la vallée de Swat.
« Il n’y a pas qu’à Swat ou au Waziristan. Nous nous renforçons partout dans la région », affirme-t-il, précisant que de récents attentats suicides sont la preuve de l’influence d’Al-Qaïda.
Fazlullah, qui attire des dizaines de milliers de personnes dans des rassemblements, a lancé une vaste campagne contre l’influence occidentale. Il utilise sa radio pour prêcher le djihad (guerre sainte) contre l’Amérique et Musharraf et enseigner son interprétation stricte de l’islam.
Il a demandé l’interdiction des vaccinations anti-polio, évoquant un complot de l’Occident pour stériliser les bébés musulmans, exige que les femmes portent la burqa, qui dissimule le visage derrière un grillage de tissu, et estime que les coiffeurs ne doivent pas couper les cheveux dans un style non islamique.
Les autorités pakistanaises ont envoyé récemment 2.500 policiers et soldats supplémentaires dans le district de Swat. Mais de nombreux Pakistanais craignent que le gouvernement ait attendu trop longtemps pour s’opposer à des islamistes comme Fazlullah. « Pendant trois ans personne n’a rien fait », souligne Sher Mohammed. « Il y a deux ans on aurait pu arrêter Fazlullah avec deux policiers, aujourd’hui il faut une division. »
Selon un mémorandum du gouvernement, il existe une « connexion » entre les imams extrémistes impliqués dans le siège de la Mosquée rouge à Islamabad, qui s’est achevée dans le sang avec une centaine de morts cet été, et ceux du nord-ouest, parmi lesquels Baitullah Mehsud, qui a menacé de marquer le retour au Pakistan de l’ex-Premier ministre Benazir Bhutto par des attentats-suicides.
Et selon nombre d’observateurs, ces extrémistes ont des relais au sein de l’armée, qui les a souvent instrumentalisés dans la bataille indo-pakistanaise pour le Cachemire.
Lors du retour de Mme Bhutto en octobre, après huit ans d’exil, son cortège a été frappé par un attentat qui a fait plus de 140 morts à Karachi.
Presse canadienne
La masse critique est atteinte !
il ne manque plus que le détonnateur.
VIVE LA DEMOCRACY CAPITALISTE, SI ELLE PEUT !!!!!!!!!!!
Le Pakistan à la dérive!
Le grand risque serait que des géneraux pakistanais fassent défection avec leurs troupes.Pire encore qu’ils fassent allégeance à des islamistes.Les prochains jours seront donc cruciaux.
Le prix du pull en cachemire va encore grimper. Et je ne parle
pas du prix de pétrole.
Jesus le laic; gourou généralissime de la redoutable église écologique
A la dérive le PAKISTAN….. la belle rigolade !!!! :
« Le ministre pakistanais des Affaires étrangères Shah Mahmood Qureshi a déclaré mercredi que le Pakistan considère ses relations avec la Chine comme la pierre angulaire de sa politique étrangère et qu’il demeure disposé à renforcer ses relations avec Pékin. »