C’est en 1896 que Henry Ford eu recours pour la première fois à l’éthanol pour faire avancer une automobile. Pendant ce temps, Rudolf Diesel, utilisait l’huile d’arachides pour faire de même. Tous deux de chaque côté de l’océan, mais un seul but, faire avancer une automobile. Dans ce temps, le pétrole s’avérait moins cher et plus facile à produire que l’huile d’arachides, alors il supplanta celle-ci. C’était il y a plus de 100 ans.
Au cours de ces 100 dernières années, le pétrole n’a pas cessé d’augmenter, mais jamais un autre carburant n’a détrôné ce combustible. L’alcool de plantes sucrières telles que la betterave ou la canne à sucre, l’alcool de bois, un mélange d’huile de colza ou de soja avec de l’éthanol ou la simple utilisation d’huiles végétales sont tous des combustibles qui ont fait leurs preuves, mais trop chers à fabriquer. Le pétrole coûte cher et pollue, c’est un fait. Mais depuis environ 4 ans, un nouveau combustible est à l’essai, le biocarburant à base d’algues et contrairement au pétrole,celui-ci ne pollue pas lors de sa production et ne coûte qu’environ le 1/3 du prix du pétrole. Pour l’instant, tout n’est que « fabulation » si l’on peut dire, car il est encore a l’essai et la technique du captage et stockage du CO2 ne sera au point qu’en 2020 environ. Car, oui, ce type de carburant est produit grâce aux CO2 des usines. Ce système permet de prendre tout le CO2 rejeté par les usines et de l’envoyer dans d’immenses « cigares » verdâtres de 8 mètres de haut remplis de microalgues, 100 fois plus petites que des grains de sable. Par un processus complexe et grâce au soleil, le CO2 et les microalgues sont transformés, en 24 heures, en « cocktail énergétique concentré ». Reste la dernière ligne droite, la transformation en biopétrole. En séparent les algues de l’eau, on obtient la « biomasse ». En la soumettant à de fortes pressions, on obtient le biopétrole. Des études sur ce biopétrole démontrent qu’il pourrait revenir à 30 € par baril. Et tout cela, en environ un mois. Malheureusement, comme je le disais plus haut, la méthode pour fabriquer ce pétrole n’est pas encore à point et les usines ne produisent que 230 000 barils par année. Ceci correspond à la consommation d’environ 21 000 personnes par an, comparativement à 88 millions par jour pour les pétrolières déjà établies. En plus, les pétrolières font front commun pour empêcher le développement de ce combustible. Reste à espérer que cette fois si elles ne gagneront pas et que c’est nous qui allons remporter ce combat. C’est avec des publications, du bouche-à-oreille et des vidéos que ce carburant ne sera pas oublié.