Ou comment le terme "bio" est utilisé à tort et à travers, tout comme le terme "écologie" et ceux qui en découlent.



 

Ces derniers mois apparaissent  des tonnes d’articles avec pour thème le « bien manger », le « manger plus sain » ou autre « pas de pesticides dans nos assiettes ». Avec forces arguments on prône les légumes dits « bio » et les céréales de même appellation. Et de diaboliser la viande et le poisson comme s’ils étaient responsables de tous les maux dont nous souffrons : diabète, obésité, affections cardiovasculaires et j’en passe…

Cependant, tout le monde n’a pas envie de se priver à jamais d’un bon steak saignant ni d’une bonne tranche de saumon fumé, et j’en fais partie.

Inutile aussi de se ruiner en aliments "bio" qui souvent n’en sont pas, ou si peu. Même ceux du jardin sont pollués par les particules chimiques transportées par le vent et arrosées par des pluies acides.

N’allez surtout pas penser que je sois contre les méthodes de cultures naturelles et pour les pesticides, mais je pense qu’il est inutile de se voiler la face .Ce n’est pas parce qu’un agriculteur arrête d’utiliser ses poisons habituels pendant trois ou cinq ans et qu’il réussit à obtenir le fameux label « bio »que ses récoltes auront la même saveur et la même composition que ceux récoltés dans le potager de mon grand-père il y a cinquante ans !

Depuis des années je me nourris "différemment" sans pour autant tomber dans les excès comme bannir la viande et le poisson, mais en mettant au premier plan le simple fait de varier mon alimentation au maximum et d’utiliser le moins possible des produits transformés et modifiés.

J’ai évidemment la chance de posséder un potager et je consomme une grande quantité de légumes et de fruits de ma propre récolte, et donc en période de récolte. Cela me permets tout simplement d’éviter d’acheter des fraises en décembre vu que je me suis régalée en juin. Et si je consomme des cerises en janvier ce sont celles que j’ai congelées en juillet.