Le monde entier a suivi les dernières élections américaines avec passion, car leur enjeu s’est avéré crucial ; l’image de l’Amérique s’étant considérablement détériorée, l’aspiration à une gouvernance de type nouveau s’est légitimée dans les masses populaires en particulier. Qui n’a pas passé des heures, assis devant la télé, à scruter le moindre signe favorisant un Président pouvant incarner le changement ?

Malgré la concurrence acharnée, Barack l’a emporté , pour les raisons suivantes :

-Fort potentiel intellectuel

-Charisme et don de communication

-Porteur de changement

-Parcours sans faute ,etc…

Un courant d’espoir a fait frémir les cœurs des ‘’communautés’’ désemparées par le bellicisme de la précédente administration, et Barack est devenu le Président de tous les peuples.Il semble porteur d’un message nouveau, plus humaniste, même si l’idéologie américaine d’une entité forte, libérale, prédominante, demeure ! L’on n’attend pas que ce Président nouvellement élu purifie le monde d’un coup de baguette magique ! Mais on espère que cette image d’une Amérique agressive, aux ambitions militaires destructrices, laisse place à celle d’un Etat pacificateur, soucieux de mettre en place des mécanismes favorisant le règlement des conflits régionaux, la protection écologique, ‘’un strict équilibre des échanges et des mouvements de capitaux entre ceux-ci, ainsi qu’une parfaite équité des termes du commerce mondial. Elle (la mondialisation) reconnaît à l’ensemble des aires de civilisation le droit imprescriptible à développer sur leur sol, l’ensemble des activités humaines’’ – in/ blog horizonsDonnons le temps à Obama d’asseoir les éléments de gouvernance dont il s’est proclamé lors des élections ; la tâche est ardue et  les difficultés nombreuses, surtout quand il s’agit d’un tournant radical dans le système. Rendons grâce au peuple américain d’avoir su choisir son nouveau Président, sans référence à d’autres critères que ceux de l’intelligence et du changement. Ce peuple a lui aussi souffert des belligérances et des inégalités sociales et économiques, il avait droit, plus que les autres, à espérer une vie nouvelle, fondée sur l’égalité des droits, une couverture sociale décente, la garantie de l’emploi, et tout acte de nature à améliorer les conditions de son existence.L’avenir nous dira si ces espérances, véhiculées par une volonté morale forte, ne sont pas compromises par les difficultés de l’œuvre, et éventuellement par les obstacles à sa concrétisation.Bon courage, Obama !