Avoir une voiture où l’on veut et quand on veut grâce à un système de libre service par abonnement, dénommé « Autolib’ » ; c’est le défi que  lance le groupe automobile Bolloré dès l’automne prochain dans Paris et sa région après l’avoir testé avec succès à La Rochelle depuis plusieurs années.

Après les Vélib’ qui connaissent un large succès dans la plupart des grandes villes françaises, voilà un service innovant pour les automobilistes qui va révolutionner les déplacements en ville.

 

L’objectif de ce projet est d’inciter les Franciliens à renoncer à leur propre voiture, cela ne veut pas dire pour autant qu’il y aura moins de voitures, au contraire puis c’est près de 3 000 voitures électriques qui vont être mises en service dans les 41 communes parisiennes qui adhèrent à Autolib’ et disponibles dans près de 1 000 stations. La voiture électrique c’est bon pour l’écologie !

 

Les voitures proposées, seront des petites citadines du style « Bluecar », dotées de 4 places et équipées d’un autoradio et d’un écran tactile avec GPS. Avec une autonomie de 250 km, elles seront surtout utilisées pour des déplacements de courte durée.

 

N’importe quel automobiliste, pourvu d’un permis de conduire, pourra utiliser ce service, ainsi,  les touristes de passage dans la capitale pourront bénéficier de ce dispositif.

 

Comme pour les Vélib’, ce dispositif fonctionnera avec une carte d’abonnement, qui permettra à tout utilisateur de s’identifier sur les bornes de stations et ensuite  à taper un code sur l’écran de la voiture, faisant office de clé de contact.

 

Trois formules d’abonnement sont envisagées, soit 10 € pour une journée, 15 € à la semaine ou une formule à l’année qui reviendrait à 12 € par mois. Les abonnements de longue durée paraissent bien sûr plus intéressants.

L’abonnement intègre une assurance qui prévoit une franchise de 500 € en cas d’accident.

Le coût d’utilisation d’Autolib’ sera facturé à la demi-heure aux environs de 5 € à 7 €.

 

Le problème majeur qu’il reste à gérer d’ici la mise en place de ce système c’est la régulation des flux entre les différentes stations de mise à disposition des véhicules, pour éviter qu’ils se retrouvent en masse dans certaines stations et en nombre insuffisant dans d’autres.

 Si l’on tient compte du profil sociodémographique, établi dans le cadre des études marketing de ce nouveau service, on peut constater qu’il risque de satisfaire pratiquement autant de femmes que d’hommes et qu’il séduira davantage les jeunes âgés de 18 à 35 ans et que l’utilisation première de cette location sera pour faire des courses et pour sortir le soir.   

Attendons 2011, pour voir comment les franciliens vont adhérer à cette  nouvelle expérience de location l