L’assurance-maladie est-elle encore utile ? C’est la question que se posent les auteurs du rapport Cercle Santé Innovation, une organisation de réflexion fondé par le sénateur des Yvelines, Gérard Larcher. La protection sociale occupe une place centrale dans notre pays. Mais elle va peut-être bientôt être remplacée par une agence sous contrôle d’état. Apparemment cela simplifierait le parcours des patients et permettrait la réalisation d’économie. Cette nouvelle agence serait entre autre un moyen de lutter contre les actes inutiles.

L’état a donc décidé de prendre ses responsabilités et de réfléchir à la meilleure stratégie pour une meilleure structure. Le débat est lancé entre experts qui veulent opérer des ruptures profondes et courageuses devant la violence de la crise économique qui frappe l’Europe et notamment la France. Tout le pilotage doit être refondé. Car si le système français est généreux, il est aussi criblé de dettes. Mais à quoi ça nous  servi alors de passer aux médicaments génériques ? Ne sont-ils pas apparus pour combler le trou de la sécu ? Pourtant, ils m’avaient plutôt l’air sûr de leur coup quand ils l’ont imposé !

« Le taux de croissance de l’économie française ne permet plus d’assurer structurellement la croissance naturelle des dépenses de soins » (SIC). Le décalage entre l’évolution des dépenses de l’assurance maladie (11,8% PIB) et les recettes pourraient être supporté par les générations futures si  aucun changement n’est apporté rapidement.

20 plans de sauvetages depuis 1977. La contribution financière des patients comme par exemple la hausse du ticket modérateur, ou la maîtrise des dépenses comme les alternatives à l’hospitalisation, etc,  rien n’y a fait, nous sommes cuits. Si en 2008, nous étions à 4,4 milliards d’euros de dettes, aujourd’hui, nous en sommes à plus de 7 milliards. Les déficits sociaux cumulés s’élèvent à 140 milliards. C’est l’échec total. En plus, le vieillissement et les progrès techniques nous maintenant en vie jusqu’à plus de survie ne vont qu’aggraver les dépenses. Il faut donc trouver solution au plus vite, notre système est réellement dans une impasse qui pourrait transformer la France en Grèce si vous voyez ce que je veux dire… Attention, la réforme est sur le grill ! Préparez le sel ! Bientôt la médecine pour les riches et la médecine pour les pauvres ! Moins de fonctionnaires, moins de personnel médical et deux ans d’attente pour l’opération d’un os. Mince on tombe dessus ! Vite dilution de l’État à l’état  brut et arrivage des assurances privées ! Objectif : démanteler le pacte français de la résistance. L’antibiotique va crever les bactéries, bonjour la vie ! Mais au fait ? Devrons-nous décentraliser les hôpitaux aussi ? Oui, maîtriser les dépenses de santé lève de lourdes questions sur notre système et son organisation. Et nous souhaitons tous que ces solutions nouvelles ne soient pas préjudiciable à la gente populaire, mais qu’elles apportent avec détermination une rénovation solidariste. Allez, courage, nous y arriverons à rétablir l’équilibre !

 

Source : http://www.cerclesanteinnovation.fr/