Il en pleut à la pelle. Les maisons d’édition, webzines et autres fanzines en proposent à foison, ce sont les AT, autrement dit, les appels à textes.
Quel que soit le thème imposé, le style, le nombre de signes espaces comprises (les fameuses sec, encore appelées cec : caractères espaces compris), votre texte doit impérativement correspondre à toutes les conditions données.
Un texte fantastique doit le rester, à moins que l’on vous autorise à empiéter sur les plates-bandes d’autres genres. Et ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Il arrive que certains appels à textes soient totalement, ou presque, libres. A vous de réaliser du bon travail et de vous mettre, en quelques sortes, à la place des membres du comité de lecture. Évitez le blabla, allez droit au but, et n’oubliez pas que votre récit doit bénéficier de sa propre dynamique.
Si un thème est imposé, là, par contre, veillez à ne pas (trop) en dévier. Les comités de lecture acceptent assez mal ce genre de libertés. Impardonnable erreur, donc.
Avant de commencer un texte destiné à un AT, posez-vous les bonnes questions. Disposez-vous de suffisamment de matière pour travailler ? Le thème vous inspire-t-il assez ? Chacune des conditions sera-t-elle scrupuleusement respectée ? Et, enfin, votre histoire tient-elle la route, vaut-elle le coup d’être racontée ?
Prenez votre temps, évitez le travail de dernière minute.
Si vous envisagez de participer à plusieurs appels à textes simultanés, veillez à noter les deadline, et ce qu’il y a en jeu. En effet, le type de publication pourrait vous déplaire.
Travaillez avec méthode. Ne vous lancez pas dans tout à la fois, sous peine de ne rien réussir ou, pire, de tout abandonner. Organisez-vous. Prenez votre plus belle plume et faîtes-en bon usage. La sélection de votre récit en dépend. Trouvez un sujet efficace, collant au thème imposé et, s’il n’y en a pas, laissez votre imaginaire et votre style faire le reste.
Enfin, participez à un AT dans l’idée que votre texte soit sélectionné. Ne partez pas perdant.