BESANCENOT : « LE BOUFFON DU ROI » ??

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Qui l’eut cru ? 

 

Olivier Besancenot : Instrument de propagande pour Nicolas Sarkozy ? 

 

Ce n’est pas moi qui le dit, mais la Présidente d’Alternative Libérale, Sabine Herold,  cette jeune femme de 28 ans, dans son pamphlet, dédié à ces deux hommes qu’elle nomme :

Le  « conservateur bon teint », et le « facteur marxiste »

 

 Notre Président pouvait-il rêver d’un meilleur adversaire que Besancenot ? 

Pas de complot en vue avec ces deux là, une plus qu’improbable alliance politique, à laquelle personne ne croirait, bien sûr ! 

 

Mais en politique rappelle- t- elle : 

« Il est des adversaires qu’on se choisit. Il en est même qu’on choie » 

Si l’on y réfléchit bien, il semblerait que la  jeune dame n’ait pas tout à fait tort :

 

 Le leader d’Extrême gauche rend quelques menus services à la majorité :

Tout d’abord, il divise le mouvement social, avec l’aide du syndicat Sud :

« Le NPA, avec sa stratégie d’entrisme forcené, sa tentative de déstabilisation des syndicats en place, de la CGT à FO, travaille pour le pouvoir »

 

 Qui oserait dire le contraire ? 

 

Elle poursuit : « cette division sape de l’intérieur  les syndicats en place », ce qui empêche toute grève générale de durer dans le temps ! » 

 

On est loin des grèves  du secteur public de 1995 !!

 

Un argument économique imparable selon Sabine Herold :

La montée en puissance de l’Extrême Gauche permettrait de relativiser l’accroissement de l’interventionnisme en France et de le faire accepter :

« L’idée que le Gouvernement s’apprête à gérer indirectement ou a posséder la plupart des banques, qu’il puisse régir des pans entiers de l’industrie, qu’il contrôle désormais les Médias, la Justice, et demain l’Internet »     

 

 

caricature_of_sarkozy_196965.jpg Enfin, elle soutient que le l’activisme des partisans de Besancenot, « le terrorisme social », souderait la majorité autour du Président, en forçant les indécis à choisir leurs camps….

 

Pour Sabine Herold, libérale jusqu’à l’extrême ( ?), les mouvements de pensées des deux hommes convergeraient vers un même but :

« L’extension illimitée du pouvoir étatique, et son immixtion dans la vie des citoyens »

Elle ose dire :  Besancenot et Sarkozy, ne croient pas en la responsabilité individuelle, ou en la capacité des Hommes a exercer leur liberté, ils croient, en la substitution de la volonté collective, à la volonté de chacun

 

En clair : Sarkozy et Besancenot, imposeront leurs volontés, en niant la volonté populaire… 

 

Quand on regarde les parcours de ces deux hommes qu’apparemment tout oppose, on peut trouver quelques similitudes dans le comportement de chacun d’entre eux ! 

Vous ne me croyez pas ? 

 

Alors je vous renvoie au livre que vient de publier Sabine Herold, : « Le Bouffon du Roi » aux éditions Michalon !

Armez vous de courage, car certains passages sont indigestes!

 Et si vous aviez oublié à quoi ressemble le programme d’Olivier Besancenot,  allez lire ou relire  cet article paru le 21 Août 2008, ! 

 

Alors similitudes, ou Pas ?  Entre ces deux…  « Frères ennemis » ? 

 

Sources : le Livre de Sabine Herold, et…..Valentin Goux, de Valeurs Actuelles, à qui j’ai « piqué », quelques idées… 

 

 

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142 réflexions sur « BESANCENOT : « LE BOUFFON DU ROI » ?? »

  1. [b]J’ai bien aimé rêver avec Vous poissonrouge, d’une Société, telle que vous la concevez!
    La jeunesse est remplie de bon sens, parfois, et surtout de beaucoup d’imagination!!
    Vous serez nos dirigeants de demain, et ma foi quand je vous lis, j’ai confiance, en l’avenir de la France!!
    Amicalement
    Sophy[/b]

  2. [b]Siempre, je reviens demain matin vous répondre là je suis « hors course », la fatigue se fait sentir, et je risque de vous répondre des sottises!!
    [/b]

  3. L’analyse de Sabine Herold est fausse. Besancenot est sans cesse opposé à Sarkozy sur beaucoup de choses comme l’a si bien décrit Dominique en détaillant point par point le programme du NPA qui n’est pas celui de l’UMP! Alternative libéral n’es ni à gauche ni à droite mais proches des milieux néo-conservateurs et ultra-lilbéraux d’extrême droite par le biais d’assos tel qu’SOS Education ou encore Contribuables et associés. Donc ce raccourci erroné entre Sarkozy et Besancenot pour une fan de Tatcher révèle bien la nature profonde qu’est Alternative libéral et son projet semi-totalitaire qu’une société laic et démocratique à la base et éventuellement composé de vrais libéraux (proche des Verts, l’UMP, au PS ou au Modem) ne saurait accepter!

  4. Aurélien,
    Certes, l’analyse est fausse.
    Mais il est tout de même possible que notre président bien-aimé fasse le calcul politique suivant : faire monter Besancenot, c’est faire descendre le PS (principe des vases communicants). Les nouveaux électeurs du NPA proviennent bien de quelque part.

  5. Bonsoir Sophie,

    De retour d’un week-end dans la Marne, j’ai pu glaner quelques infos sur Sabine Herold.

    Cette rémoise de 28 ans s’est surtout fait connaitre en 2003 en mettant dans la rue à Paris quelques 80000 personnes afin de défiler sur le sujet de la réforme des retraites.
    Elle avait souhaité montrer qu’il était possible d’être pour des réformes sans pour autant tout bloquer.
    Aurait-elle initier une telle manifestation si elle avait été contre?

    Sabine Herold a terminé Sciences-Po depuis trois ans maintenant.
    A priori elle travaillerait dans un fond d’investissement pour start-Up, mais en réalité c’est la politique qui l’attire et elle a créer en Mars 2006 son propre parti politique ultra libéral, « alternative libérale » et bat le pavé pour attirer un maximum de voix pour son projet européen.
    Ce vendredi encore, elle était à Reims afin de soutenir le candidat de son parti.

    Pour la petite histoire elle a été élue « 42e femme politique la plus jolie du monde »
    Mais voilà une beauté plutôt froide et psychorigide qui l’a fait surnommer « Mademoiselle Tatcher ». Tout un programme!

    [img]http://sabineherold.files.wordpress.com/2009/01/sabine-header-blog.jpg[/img]

    « le parti pris de la liberté » un slogan guère convaincant pour ces élections européenne.

    « Le bouffon du roi » est son premier livre.
    Elle les déteste tous les deux. N’a t-elle pas expliqué que « le nain pestilentiel » est un bonapartiste néo-conservateur? Quant à Besancenot, inutile de lui poser la question! C’est chez Calvi qu’elle dénonçait les turpitudes du « bouffon du roi »!

    SOPHY l’a bien dit ici. Le roi c’est Sarko, le bouffon c’est Besancenot.

    « Sarkozy a tout intérêt à mettre Besancenot en avant », explique très sérieusement la jeune femme lors de son passage à Reims. « Il divise la gauche et le mouvement syndical, c’est un bon ennemi parce qu’il fait peur à son propre camp qui du coup se resserre autour de lui et il est comme tous les bouffons dans les cours royales, son double grotesque. »
    Bref, Besancenot ferait tellement peur que les idées de Sarkozy du coup paraissent raisonnables… et c’est plus facile de faire passer des réformes commente l’Union.

    Voilà une explication qui a le mérite d’être très claire!

    GBGB
    Ludo

  6. Bien qu’elle ne fasse pas partie des minorités de nos banlieues; une nouvelle idole pour Sophy et Ludo ?
    Moi, j’ai les mains qui me démangent alors je vais aller me brosser les dents, plus utile que de mettre des baffes à cette bouffonne.

  7. > Grand meeting final avec toutes les têtes de liste et Olivier Besancenot pour les élections européennes :

    Jeudi 4 juin, à 20h

    Espace Paris-Est

    128 rue de Paris, 93100 Montreuil

    Métro Robespierre (ligne 9)

    Sabine-l’ultra-libérale peut rester chez elle!

  8. [b]Alons, Allons, Siempre…..

    Sabine Hérold, n’est en aucun cas une « idole », ni pour moi, ni pour Ludo, (je pense)

    Son livre m’a servi de base pour écrire cet article.

    Les commentaires, (à mes yeux), sont là, pour exprimer TOUTES les opinions, et entamer, comme ce fut le cas ci dessus une discussion, où chacun peut apporter de l’eau « au moulin »

    J’irai même jusqu’à dire, que l’annonce que vous faites du meeting de Besancenot, n’est pas pour me déplaire!

    Bon sang, quand est-ce que tout le monde comprendra, que cet espace commentaire est ouvert à toutes les idées, tant que l’on reste dans le respect des autres (rédacteurs, lecteurs),

    Un lecteur, doit savoir qu’il va trouver dans les commentaires un complément d’information!

    J’accepte toutes les opinions politiques, même si je n’adhère pas!!

    Alors Siempre, allez y, la publicité pour Besancenot….çà me va aussi…

    Sophy[/b]

  9. [b] @LUDO[/b]

    Un grand Merci, pour ce complément d’informations, sur Sabine Herold, et l’insertion d’une bien jolie photo!

    Même si elle ne fait pas l’unanimité, loin de là, quand on lit tout ce qui a été mis précedemment, au moins, on voit le visage de l’intéressée, n’ayant pris la peine dans l’article que de reproduire les « caricatures », des deux « protagonistes »..

    GBGB

    Sophy

  10. Siempre,
    Un homme ne peut rester insensible à la beauté d’un aussi joli visage! voyons! LOL!

    Finalement je suis pour l’alternative libérale….mais il manque un mot à mon humble avis qui permettrait une autre alternative. c’est le mot SOCIAL.
    [b] »L’alternative libérale sociale »[/b]
    Il faut reconnaitre que ça sonne bien!
    Et puis comment existeraient Besancenot et Sarko sans elle? sans son livre? Voudrait-elle se rendre indispensable dans la vie politique? Ma foi! il y a bien « plus pire » comme dirait une de mes petites filles!

    Toujours est-il que vous devez avoir les dents bien blanches Siempre! LOL! Voilà une remarque qui m’a fait bien rire! on ne me l’avait jamais faite celle là! J’ai apprécié.
    Cordialement
    Ludo

  11. Bonjour Sophy.

    Depuis 1981,j’ai déserté les urnes,les partis politiques,l’endoctrinement de ce que tous citoyens croient fondamentale,cette satanée politique!!!Tantôt un type de gauche,tantôt un type de droite :reprenez un ticket le manège continu sa folle farandole qui vous amène toujours au même point.Les idées façonnées par le milieu d’où nous sommes issus dans la majorité des cas!!!

    Dites moi citoyennes et citoyens vous a t-on déjà demandé votre consentement pour l’application d’une loi??? Que dalle circulez cela ne vous regarde pas,votez pour le Roy et fermez là!!!

    L’autre fonctionnaire le facteur son programme est d’une autre époque et totalement irréalisable dans cette vieille France des droits aux privilégiés; de faire ramper toutes celles et ceux qui ne sont pas issus de la même tribu politique!!! L’autre gosse de riche Sabine Herold,y en aura toujours des marionnettes de ce genre,c’est un avantage de notre démocratie de nous révéler des nouveaux visages.

    Moi,je fais mon bonhomme de chemin ,je ne sais pas de quoi sera fait demain,je ne sais qu’une chose ;on nous impose tout.Alors naissent forcément les conflits et le monde fonctionne ainsi depuis des lustres.Puis 2012,c’est encore loin,moi qui vit au jour le jour!!!

    Bonne journée Sophy,je vous embrasse.

    Salut les gens.

  12. [b]Je retrouve mon Réaction-Pascal dans ce commentaire,

    Le « Révolutionnaire » de mes débuts, le pessimiste, « Humaniste », qui ne croit plus en « Rien »…

    Pour Sarkozy, Humaniste, même si vous n’avez pas voté au deuxième tour, il a été élu à la majorité…
    Sur un Programme qu’il n’applique pas, certes, mais la Démocratie, a ses qualités et ses défauts…

    Le pire, c’est que nous en avons encore jusqu’en 2012,

    Mais ne bous plaignons pas, avant les Pésidents de la République étaient élus pour 7 ans…
    Là, il fait du « sur-place, crise oblige, et dans un sens je dirai « Heureusement »

    Je rejoins Ludo, quand il parle d’un Libéralisme Social!

    Je vous embrasse Humaniste,

    Sophy
    [/b]

  13. Besancenot, anomalie typiquement française
    Au Yemen, en Chine, au Venezuela, plus personne n’ose même affirmer le quart du tiers des pensées de Besancenot. Il s’agit d’une anomalie intellectuelle française. Parfois je me demande si les étrangers ne visitent pas si nombreux la France pour tenter d’y voir des dinosaures, pourquoi pas après tout…

  14. [b]LARICK, « Besancenot »

    L’ennui c’est que nous Français, en Occident, nos « anomalies » ont souvent conduit à des Révolutions sanglantes », mais « radicales »….[/b]

  15. pour moi Herold et Besancenot c’est deux modèles totalitaires différents d’un côté l’anti-libéralisme guévaro-trotskyste et de l’autre, l’ultra-libéralisme Thatchero-reaganien très réac et tout aussi insupportable!

  16. Ou lala! Les analyses politiques volent bien bas ce soir. Enfin, meme si je n’étais pas au NPA, je préfère et de loin Olivier aux « spécialités chinoises (exécutions capitales record)ou au Yemen où sauf erreur de ma part, la charia est appliquée.
    Mais nous ne devons pas fréquenter le même monde; au Vénézuela, les travailleurs en lutte connaissent notre Besancenot.

  17. Pour en revenir à Sabine Hérold
    Si vous avez pris le temps de voir la vidéo, il y a tout de même un truc hallucinant dans la tête de cette fille : elle considère comme une évidence le fait que l’économie va repartir, sans autre phénomène majeur.
    Elle résume cette crise à son aspect économique.
    Mais je crois que, quelque soit nos opinions politiques, la crise n’est pas qu’économique. Avec tous les licenciements, les reculs sociaux, les gens se posent des questions. Si vous n’êtes pas d’accord, écoutez ce qui se dit autour de vous.
    A moins d’une reprise économique très rapide, qui se concrétise vite dans la vie quotidienne des gens, on ne sortira pas de cette crise sans changements radicaux.

    On a peut-être trop longtemps considéré le capitalisme comme un modèle. Non pas comme juste, mais comme seule solution possible.
    À bien y réfléchir, y a-t-il une raison valable pour que ce système ne finisse pas par s’écrouler ?
    Où sont les empires romains, grecs et Carolingiens ?
    Les systèmes féodaux ?
    Les monarchies absolues ?
    Pourquoi pensez-vous que le capitalisme fera exception ?

  18. [b]poissonrouge,

    « OUF », @siempre va être contente, (moi aussi je le suis), car hier,c’est vrai que l’article partait un peu à la dérive

    VOUS revoici, et la discussion avec Vous, a des chances de repartir sur une route « hors des senriers battus »!

    Si je vous suis poissonrouge, le capitalisme est à l’agonie!
    le capitalisme ultra libéral, comme nous le connaissons, c’est certain!

    Mais les DEMOCRATIES (pas les dictatures), veulent réguler ce capitalisme!
    Ne pourrait-on pas changer quelques principes surrannés, qui ont imanquablement emportés les grandes puissances actuelles vers le naufrage que nous subissons ?

    Pourquoi vouloir, d’un seul coup refaire la Révolution, et passer encore par des périodes troublées que furent la Terreur, et ses décapitations, le communisme, et son Stalinisme qui fit plus de morts que la dernière guerre ?

    pourquoi ne pas essayer raisonnablement, de se mettre d’accord, (Etats Unis compris), pour repartir sur des bases d’Economie de Marchés saines, plutôt que d’instaurer à nouveau une Economie Planifiée (je sais que je parle à un « expert » (voir votre profil..)

    Puis n’oubliez pas que nous ne sommes pas seuls, je sais, à la révolution, nous avons montré l’exemple…

    Vous ne pouvez pas adhérer à l’ensemble du programme d’olivier Besancenot, il est irréalisable sans verser le « Sang »

    Dominique Dutilloy, l’a repris point par point quand je l’ai recopié plus haut!

    Alors, poissonrouge, à part le TROC, évoqué plus haut, avez VOUS une vision de ce que nous serions capables d’instaurer comme régime, pour un peu plus d’égalité entre riches et pauvres ?

    Nos vieux disaient, « Il n’y a qu’une bonne guerre pour remettre un Pays sur les rails

    Evidemment, population régulée (par les armes), et reconstruction des infrastructures garantie, donc PLUS DE CHOMAGE.
    A vous…. [/b]

  19. sIEMPRE VU VOS GOÜTS BIZARRES pour Chavez entre autres ce sont plutôt VOS analyses politiques QUI VOLENT BAS.

  20. Poissonrouge,
    Ne pensez-vous pas que le fait que le pouvoir étant détenu par l’argent, le capitalisme aura bien du mal à disparaître? Comment dès lors une entreprise pourrait-elle se constituer un capital et le renforcer? Quel autre mode permettrait une compétitivité des entreprises?
    Puis sous quelle forme économique devrons-nous exister ensuite? Forme qui satisfasse tout le monde?
    Vous parlez de périodes romaines, féodale ou la monarchie. Ne vivaient-ils pas grâce aux multiples prélèvements « libératoires », aux taxes, aux droits et autres octroies?
    Il est normal que le monde ait quitté ces systèmes qui les étranglaient en sachant qu’il n’avait aucune autre alternative.

    En revanche je suis assez d’accord avec l’idée d’une cassure radicale, mais je pense plutôt à un capitalisme « social » dont les fruits seraient redistribués beaucoup plus justement que cela n’est fait actuellement. limiter la part des actionnaires serait déjà une belle victoire sur le capitalisme pur et dur.
    Puis il y a ce problème de délocalisation qui, et il ne faut pas se voiler la face, n’existe que pour le profit de peu d’hommes.
    C’est pourquoi dans un autre article de Dominique Dutilloy, « Ne leur coupons pas les ailes »
    [url]http://www.come4news.com/ne-leur-coupons-pas-les-ailes-168538[/url]
    j’avais suggérer de créer des prélèvements sociaux sur les produits et services d’importation qui vise à compenser la perte des cotisations engendrées par les fabrications à l’étranger.

  21. où ai-je parlé de Chavez ?Je parle de travailleurs en lutte, pas des chefs d’Etat!
    Ceci dit, chavez est de loin plus fréquentable que tous les gouvernements d’Afrique et d’Asie avec lesquels fricote la France et les chefs d’Etat occidentaux.

  22. Non mais quand vous parlez du Vénézuela pour moi c’est tout comme. Sans doute mais ce n’est pas un saint non plus, c’est tout de même un populiste dangereux et totalitaire.

  23. Ludo, (ça peut intéresser aussi Sophy)
    Je crois que vous avez répondu à votre question :

    [i] »Ne pensez-vous pas que le fait que le pouvoir étant détenu par l’argent, le capitalisme aura bien du mal à disparaître? »[/i]

    par votre second paragraphe :

    [i] »Vous parlez de périodes romaines, féodale ou la monarchie. Ne vivaient-ils pas grâce aux multiples prélèvements « libératoires », aux taxes, aux droits et autres octroies?
    Il est normal que le monde ait quitté ces systèmes qui les étranglaient en sachant qu’il n’avait aucune autre alternative. »[/i]

    Si le capitalisme ne peut pas disparaître de lui-même, si il n’y a pas d’autre alternative, il disparaîtra par révolution, comme tout autre système politique avant lui.

    Je comprend la théorie d’un autre capitalisme « moins dur », avec des richesses limités. Mais ça ne me paraît pas possible. Comment voulez-vous limiter la richesse de quelqu’un ? Lorsque vous naissez d’un milliardaire, vous naissez milliardaire.

    [u]Première conséquence :[/u]
    Dans un système capitaliste, l’argent rapporte de l’argent. Autrement dit, quelle que soit votre fortune, vous pouvez [b]toujours[/b] l’agrandir (sans même travailler, d’ailleurs). Limiter les fortunes reviendrait à remettre en cause ce système d’investissements, donc le capitalisme.

    [u]Deuxième conséquence, qui découle de la première :[/u]
    Une société ne peut tenir qu’avec ce que j’appelle la [i]continuité des classes sociales[/i]. C’est-à-dire l’existence d’une classe moyenne telle qu’à aucun moment il n’y ait de rupture (il y a toujours des « un peu plus riches que vous » et des « un peu moins riches »).
    Dans ces conditions, chacun peut, si il le souhaite, chercher à être « un peu plus riche » (et y parvenir), [b]sans aucune remise en cause de la société[/b].
    Sans cela, la société est séparée entre les riches et les pauvres. Les pauvres n’ont alors plus d’autre solution que de se révolter. C’est d’ailleurs cette fracture de la société en deux classes qui cause son effondrement.
    Et c’est ce qui est en train de se passer : les fils de riches héritent, investissent, et accroissent leur fortune, et ce forcément aux dépens des autres (l’argent sort bien de quelque part). Il ne fait aucun doute que, si on suit cette dynamique, notre société, tout comme l’ancien régime et l’empire Romain, va finir par être coupée en deux, chacun appartenant à une classe ou à l’autre du fait de sa naissance.
    Une telle situation n’est pas durable, et à un moment donné, [b]BOOM ![/b]

    Le seul moyen de ne pas enclencher cette dynamique, c’est de construire une société qui permette de [b]faire tourner éternellement l’argent[/b], de telle manière à ce que personne, ni un groupe restreint de personnes ne puisse jamais prendre le contrôle des richesses.

    Cela dit, toutes les conditions ne sont pas réunies aujourd’hui pour construire le système communiste dont nous avons parlé plus haut. Il manque au moins deux choses :
    1°) Le niveau d’instruction de la population, loin, très loin d’être suffisant (le peuple est supposé conduire sa propre politique, 99,99% des français en seraient incapables)
    2°) Ce que Marx considérait déjà comme condition essentielle : l’existence de moyens de production dont la capacité dépasserait de très loin nos besoins. Ces moyens existent déjà, mais la protection de l’environnement n’est pas là (Marx ne pouvait pas connaître les problèmes d’écologie).

    Le capitalisme survivra peut-être à la crise, il tiendra peut-être encore 100 ans, mais il est condamné, il est déjà dans sa phase décadente.
    Le communisme ne pourra pas être son successeur immédiat pour les raisons que je viens d’évoquer.

    En conséquence, devrait se mettre en place, un autre système politique, avec un État fort, parce que [b]les problèmes écologiques vont nécessité des investissements à échelle planétaire[/b], que [b]la classe dirigeante du capitalisme ne veut et ne peut pas[/b] faire.
    [b]Le défi écologique ne sera pas relevé sous l’ère capitaliste[/b].
    Il est envisageable de conserver un système d’entreprises, mais l’ensemble de l’activité industrielle ne doit s’effectuer sous contrôle de l’État.
    À mon sens, une société plus viable, dans le cas d’une conservation de l’économie de marché, passe par [b]la suppression du système d’héritage[/b], seul moyen de limiter l’accumulation des richesses au sein d’une classe. Seul moyen de couper la tête une bonne fois pour toute à ce principe selon lequel la place d’un homme dans une société est déterminée par sa naissance.

    L’idée est de construire un état riche, qui a les moyens de réaliser les investissements qui s’imposent. Je vois, pour le moment, l’écologie et l’éducation. Les autres services publics, certes.

    Une dernière chose : Ludo parlait du[b] bénéfice de la libre concurrence[/b]. Il a peut-être existé mais je pense que c’est fini. Voici pourquoi : La consommation de tout produit est limitée (vous n’avez pas 50 téléphones, ni 15 voitures). La libre concurrence permettait d’éviter le monopôle, mais est apparu le [b]multipôle[/b], avec les mêmes effets néfastes.
    Le marché est partagé entre quelques concurrents, qui suivent tous le même raisonnement que j’ai décri dans un article : « Les opérateurs de téléphonie mobile ont-ils vraiment besoin de s’entendre ? »
    En gros : [i] »nous n’arriverons jamais à bouffer le concurrent, autant garder les prix hauts, et faire de l’argent sur le dos du consommateur » [/i]

  24. [b]@siempre,
    Des nouvelles du meeting d’Olivier Besancenot, hier 4 Juin , à 20h ?
    Vous y étiez je crois ??

    Comme l’émission d’Arlette Chabot a été enregistrée hier après-midi, tous les candidats ont pu se rendre à leurs dernières réunions électorales en public!
    Du monde ?
    De l’ambiance ?
    Pas trop « peur » de Mélanchon, et de son Front de Gauche ??? [/b]

  25. Poissonrouge,
    Je pense qu’on peut limiter la richesse de quelqu’un. une de mes réponses a été le redistribution des richesse de l’entreprise à l’ensemble des acteurs productifs.
    Je suis assez tenté de vous dire que votre théorie tient la route de part votre lucidité sur le sujet.
    Mais à mon avis on peut y déceler quelques idées qui me semblent utopiques tout du moins pour le moment, comme la suppression du système d’héritage que vous évoquez, ou le fait de faire tourner l’argent, qui à mon avis est effectivement peut être une solution.
    En ce qui concerne l’écologie, elle est pour les entreprises plutôt un moteur d’enrichissement que de conviction.
    Regardez ce qui se passe sur les ampoules électriques pour ne citer que cet exemple.
    Plus couteuses au prétexte qu’elles durent plus longtemps et qu’elles sont plus d’économiques. Ce n’est pas l’ampoule qu’on vous vend mais ce qu’elle représente (ce qui est le cas pour beaucoup de choses).
    En période de crise, voilà un message qui ne passe plus du tout.
    Puis il y a les gouvernements. Vous n’avez pas été sans remarquer que l’écologie sert de support à des taxes multiples et autres amendes. là encore ce n’est pas la conviction des politiques qui fait bouger les choses mais le pognon.
    En revanche on ne nous parle pas de la pollution émise pour la fabrication des ampoules et leur transport car fabriquées dans les pays de l’est? Bien évidemment il en va de même pour tout, que ce soit les fruits et légumes, les appareils électroménagers en passant par toutes sortes de biens de consommation.
    A nouveau, j’appuie sur le bouton « utopie » car tant qu’il y aura des hommes décideurs réduits à accumuler de l’argent et obtenir ainsi du pouvoir, toutes les théories s’effondrent.
    C’est la raison pour laquelle je pense que cela prendra beaucoup de temps.
    Il reste que nous autres pouvons aussi à notre façon donner un bon coup de pieds dans cette fourmilière de gangsters, en étant plus sélectifs de le choix de celles et ceux qui nous représentent, en exigeant d’eux de rendre des comptes etc…
    Il s’agit maintenant de la vie de nos enfants et petits enfants ne l’oublions pas. Mais çà je pense que je prêche quelqu’un de convaincu.

  26. [b]Du LUDO, a recopier dans son contexte avec le commentaire de poissonrouge évidemment[/b]

  27. Ludo,
    Si vous commencez à redistribuer les dividendes aux acteurs productifs (je reformule différemment votre idée, mais je ne la déforme pas)…
    Vous commencez déjà à taper sur le capitalisme !
    Le principe de ce système, c’est que les investissements sont financés par des capitaux, et, qu’en retour, les investisseurs reçoivent une part des bénéfices sous forme de dividendes. Si vous donnez les bénéfices à ceux qui travaillent, quel sera l’intérêt d’investir ?
    À moins que les actionnaires ramassent quand-même une part du gâteau mais alors, je ne vois pas en quoi cette mesure limiterait la richesse d’un individu. Le problème reste entier : il reste possible de générer de l’argent avec de l’argent, il reste possible d’hériter. Deux choses qui font qu’une fortune n’est pas limitée, comme je l’ai expliqué plus haut.

    Faire tourner l’argent, ce n’est pas [b]une[/b] solution, c’est [i]LA condition[/i] pour qu’un système politique soit stable. Si ce n’est plus le cas, il y a nécessairement accumulation des richesses d’un côté au bout d’un moment (moment qui peut être long, ça a pris plus 200 ans pour le capitalisme).

    Vous dénoncez la course à l’argent, mais c’est aussi le principe du capitalisme : quand vous êtes nommé à la tête d’une entreprise, [b]vous devez faire toujours plus d’argent[/b], sinon, les investisseurs vont en voir d’autres, et vous n’avez plus de fonds… Si vous boursicottez, vous avouerez, je pense, que vous ne placez que dans les boîtes qui vont monter (enfin, à votre avis).

    Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que l’écologie, [b]ça ne peut pas rapporter dans l’absolu[/b] (bien sûr, certains en profitent, je parle de manière générale). L’écologie, ça va coûter une fortune sans précédent.
    Le système d’héritage, il vous motivait, parce que vous saviez que vos enfants pourraient profiter de votre maison, de votre entreprise, ect.
    Mais pourront-ils s’acheter, à votre mort, grâce à votre argent, la sauvegarde de la planète ? Planète sur laquelle ils devront vivre quelle que soit la fortune que vous leur laisserez, naturellement.
    C’est aussi pour cela que ce système devra être supprimer. Je m’explique : pour pouvoir prendre les mesures qui s’imposent, notamment en matière d’environnement, il faudra des gouvernements très riches. Pour trouver tout ce pognon, il faudra soit taxer bien au delà du raisonnable, soit faire payer aux gens leurs impôts à leur mort.

    Naturellement, le système Marxien est un peu utopiste, pour un certain nombre de raisons. Pour aller vite, je dirais que toutes les conditions ne sont pas réunies pour envisager sa mise en place. [b]Je ne le vois d’ailleurs pas comme successeur direct du capitalisme[/b].

    J’imagine plutôt un système toujours à économie de marché, mais où les grandes entreprises sont nationalisées, et où les petites et moyennes restent aux mains de particuliers : ceux-ci peuvent continuer à les faire grossir, mais si ils n’arrivent pas à en faire de grosses multinationales, ils n’ont pas le pouvoir, et l’État pourra agir librement pour l’écologie et le reste.

  28. [b]Petite remarque[/b]
    Notez bien que je ne reproche pas aux gens de chercher des moyens de faire plus de pognon avec leurs entreprises ou leurs actions, c’est moi-même ce que je fais.
    Je n’invite pas non plus à refuser les héritages, je ne vois pas l’intérêt de laisser le pognon à l’état pour qu’il le donne aux banques.
    Quand on parle de politique, on raisonne pour une société meilleure.
    Mais dans la vie de tous les jours, on tire naturellement la couverture à soi, sinon, on est comme un idiot.

  29. Poissonrouge,
    il ne s’agit pas de redonner l’ensemble des profits aux acteurs productifs. Entendez par là une meilleure répartition des richesses qui sont produites.Bien évidemment les actionnaires doivent être rémunérés. Mais on peut toujours définir un maximum.
    Il est entendu que l’argent est indispensable à l’investissement. Mais celui-ci est provisionné avant la distribution des bénéfices après impôt.
    D’autre part vous avez également dû entendre parler de ces entreprises qui ont été reprises par les employés et les cadres. C’est peut être une piste à étudier également. La nationalisation des entreprises sensibles aussi, mais avec un sérieux dépoussiérage de ce qui existe actuellement.

    lorsque vous dites faire tourner l’argent, voilà qui est très ancien. On en parlait déjà après la première guerre mondiale. Cette notion était déjà intégrée dans ce qui a été appelé « les rouages de l’économie moderne ».
    En réalité ce principe avait commencé avec les banquiers pour se propager dans les entreprises.
    Souvenez-vous de ce film muet « Les temps modernes » de Chaplin qui remonte à 1936 l’année du front national! Il était le symbole « parlant » de ces fameux rouages.
    On peut aussi avoir en mémoire cette description de la structure de la société d’un des plus grands kabbalistes du 20ème siècle, le Rav Yéhouda Ashlag.

    [i]« Chaque individu au sein de la société est comme un rouage uni à d’autres rouages, formant une seule machine, dans laquelle aucun individu n’est libre de son propre mouvement mais suit le mouvement de l’ensemble des rouages, permettant ainsi le fonctionnement de l’ensemble de la machine. » (Article « La paix dans le monde »)[/i]
    Mais lorsque la machine n’est plus huilée correctement que se passe t-il?
    C’est pour cela que je parle d’UNE solution et non de LA solution. Ne vivons-nous pas une crise bien que l’argent circulait?
    Tout ne pas être rose ou blanc.

    Une autre solution complémentaire consisterait à retirer du marché de l’offre et de la demande les produits de première nécessité pour obtenir des prix stables et ainsi ramener un calme social certain.
    Les personnes libérées de ces soucis vitaux et auraient l’esprit plus libre à produire des richesses.

    En ce qui concerne les héritages je suis à l’opposé de ce que préconisez.
    L’écologie va coûter très cher, certes! Il faudra beaucoup d’argent, certes!
    Mais dans un premier temps il y a de sérieuse économies à réaliser.
    J’ai entendu que 40% des biens partent à la poubelle entre le moment où ils sont fabriqués et leur arrivée dans les familles. C’est énorme et à votre avis cela représente combien d’argent?
    Ajouter les gaspillage en déplacement des biens et des personnes, de l’eau, des forêts qui sont détruites et non replantées etc…
    Ne devrait-on pas commencer par là?

  30. Ludo,
    Je crois que je me suis mal fait comprendre. Quand je parle de « faire tourner l’argent », je n’entends pas seulement « faire circuler ».
    J’entends donner des possibilités à chacun de s’enrichir, et, par voie de conséquence, ne pas mettre à l’abri les plus riches d’une banqueroute (tout le monde ne peut pas s’enrichir constamment). Aujourd’hui, un milliardaire ne peut que le rester, à moins d’être complètement fou, et de jouer tout son argent au casino.

    Justement, je crois que l’un des facteurs de le crise est le fait que l’argent ne tournait plus. Il circulait à sens unique vers les plus riches. À quelques exceptions près, naturellement.
    Dans les années qui ont précédé la crise, les gens ne se sont pas enrichi, parce que les entreprises, cherchant le profit immédiat, se sont reposées sur leurs acquis. Au lieu d’investir dans le développement de nouveaux produits, comme lors du miracle économique que vous avez connu, la mode a été de délocaliser en Chine, pour produire toujours la même chose, mais à plus bas prix.
    À ce moment-là, vous cassez la baraque de deux manières : vous n’innovez plus, et vous cessez d’enrichir la classe qui innove. Du coup, elle ne consomme plus.
    L’argent ne va plus que vers les riches, ceux qui ont investi il y a quelques années, ceux qui ont planté le champ, qui ont attendu qu’il pousse, qui le moissonnent, et qui n’ont rien planté pour l’année d’après.
    Au final : patatras.

    Quand je dis que faire tourner l’argent est une condition de bon fonctionnement d’une société, c’est parce que c’est une condition pour permettre à tout le monde de s’enrichir. Moyennant travail, évidement.
    À partir du moment où vous acceptez l’idée qu’il y ait des riches, vous devez garantir à chacun la possibilité de le devenir, pas seulement en théorie, mais aussi dans les faits. Sinon, et c’est ce que j’expliquais plus haut : la tension monte, et boom. Vous pouvez également lire un de mes articles, où je détaille, entre autres, cette idée de « faire tourner l’argent », ainsi que quelques problèmes relatifs à cela. Voici le lien :
    http://www.come4news.com/le-jour-ou-une-alternative-sera-trouvee,-le-capitalisme-naura-plus-que-quelques-annees-a-vivre-664402

    Retirer des produits du système d’économie de marché veut dire réguler la production. Ça veut dire que l’état s’en charge.

    Quand à l’écologie, naturellement, il y a des choses à faire, qui ne coûterons pas des milliards. Mais il faut bien garder en tête que ces choses-là ne suffiront pas.
    À un moment ou à un autre, il faudra cracher des centaines de milliards, rien que pour la France. Ces centaines de milliards, il faut bien les sortir de quelque part.

  31. Salle comble, comme d’habitude, interventions passionnantes même si tout le monde n’a pas le charisme et les talents oratoires de Besancenot. Peur du Front de gauche? non mais nous avons conscience que des forces de l’extrême gauche vont s’éparpiller…encore une fois ! Mais pas le choix car le Front de Gauche manifeste son désir de participer aux magouilles du PS, entre autres le PC qui refuse de perdre ses 10 derniers élus, comme d’habitude.
    Pour plus de détails, Sophy, je vous renvoie au site du NPA, vous n’aviez qu’à venir, (vous savez, on ne vous demande pas la carte à l’entrée !)

  32. [b]@ siempre

    Merci pour le compte rendu(succinct) de la manif. du 4 Juin!!
    Mais surtout de vos impressions sur l’arrivée (programmée ??) du trublion, Jean-Luc Mélenchon!!

    Il va peser dans les résultats des élections Européennes, c’est sûr!!
    et diviser la Gauche de la Gauche…
    Ce qui arrange bien des partis !!!
    Ah !! pouvoir quand tu nous tiens,…
    Dites @ siempre, « zavez ka venir » ??
    Eh, Valenciennes, Paris en TGV, çà coute « bonbon », plus à c’t heure là une chambre d’hotel…
    Je roule pas sur l’or, et ma carte « sénior », me permet des trajets à tarifs réduits mais pas des chambres d’hotel à tarif réduit!!
    [/b]

  33. Mille pardons, j’avais oublié! Mais Sueur Besancenot n’est pas venu dans votre ville faire un petit meeting? Si cela se présente, allez-y, vous ne regretterez pas ! Pas contente des résultats du NPA (fourchette basse), j’espérais mieux et suis carrément écoeurée du vote de mes compatriotes !

  34. Siempre,
    6% pour le NPA à des Européennes, c’est tout de même beaucoup, non ? Il faut rappeler que ce ne sont pas des élections où le NPA fait traditionnellement de gros scores.

  35. [b]@ siempre : ouh, ouh, on ne vous entend plus ???

    Les résultats de votre leader, vous aurait -ils rendus muette ??
    Ou alors vous pleurez toutes les larmes de votre corps devant tant de gachis ?

    Vous savez bien, qu’Olivier Besancenot, n’a pas soutenu suffisammant ses candidats au cours de la campagne, préférant accompagner les grévistes, un peu partout en France, et venant se montrer aux portes des usines occupées ou pas!

    on l’a vu à Valenciennes quand Toyota, a voulu licencier, que toute l’usine était en grève!

    on ne l’entend guère sur les radios, non plus..

    Mélanchon lui ayant « chopé » une partie des socialistes déçus par la Martine, et les hésitants de gauche frileux ont préféré disperser leurs voix, en rejoignant Mélenchon

    Vous l’avez entendu s’exprimer VOUS, après les résultats ?[/b]

  36. Non mais Sophy, oseriez-vous rendre responsable Olivier de la mort subite de mon écran de PC vendredi dernier ? Ce qui m’a obligée à répondre au courrier accumulé en 4 jours !
    Le NPA ne s’attendait de toute manière qu’ à 1 ou 2 candidats au maximum puisqu’il n’est pas question pour Besancenot de siéger à un poste européen et qu’il était en 3ème position !
    De plus lorsque l’on voit le taux d’abstention, ce scrutin n’a pas grand intérêt, ne croyez-vous pas ?

  37. Oskar Lafontaine dénonce les ‘combines’ de la CDU, du FDP et du SPD, leur complicité dans le démantèlement de l’Etat social.
    tête de liste de son parti aux élections générales, Oskar Lafontaine veut montrer qu’il est capable de servir d’aiguillon.
    A Sarrebruck, devant plusieurs centaines de sympathisants, le fougueux Sarrois cogne tous azimuts : contre la chancelière , Angela Merkel, contre ses alliés ‘néolibéraux’ à l’origine des dernières réformes du marché du travail.

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