Il y a quelques années, l’unique site français de téléchargement gratuit et légal de musique voyait le jour. Cela devait être une aventure merveilleuse qui faisait pâlir Deezer. Entièrement financé par la publicité, Beezik faisait office d’ovni dans cet univers implacable de la musique et des droits d’auteurs.
Malheureusement, la machine qui avait si bien commencé a peu à peu montré ses limites. Et, ce matin, le couperet est tombé. Beezik allait très prochainement disparaître de la scène musicale en laissant derrière lui des milliers d’utilisateurs désemparés.
Mais pourquoi est-ce que Beezik doit-il donc disparaître de la sorte ? N’y a-t-il donc plus aucun espoir de sauver ce concept sympathique et révolutionnaire ?
Etant donné que Beezik fait partie du groupe de marketing et de publicité eBuzzing, il se devait d’être un minimum rentable. Apparemment, cela n’est pas le cas. Et pourtant, il y a un an, le groupe aspirait à un succès foudroyant. En effet, il était sur le point de conquérir des tas de marchés dans le monde.
Malheureusement, les négociations ne furent pas à la hauteur des attentes d’eBuzzing. Elles duraient trop longtemps et, pendant ce laps de temps, Beezik devenait donc de moins en moins rentable.
Certes, le groupe ne perdait pas d’argent mais ses objectifs restaient trop flous pour la maison-mère qui n’y voyait plus aucun profit à l’horizon.
Quelques bruits de couloir courent en ce moment. Trois grandes sociétés de média seraient tentées pour un éventuel rachat de Beezik mais voilà… est-ce que le téléchargement resterait gratuit ou serait-il remis en cause ? Seul l’avenir nous le dira. Quoiqu’il en soit, cette nouvelle est bien triste pour tous les utilisateurs qui se sentent lésés et désemparés face à l’annonce d’une telle nouvelle.
De plus, si on jette un coup d’oeil au paysage musical des dernières années, on se rend compte qu’il n’y a absolument aucune alternative pouvant rivaliser avec Beezik.
C’est donc la dure loi du marché. Même si Beezik rencontre un fort succès auprès des internautes, il risque d’être condamné car, de nos jours, seul le profit compte vraiment.